Ce vendredi matin, le conseil général était réuni en séance plénière avec comme sujet principal le débat d’orientation budgétaire 2014. En ouverture, le président Michel Pélieu devait prononcer son discours.
La déclaration d’Artiganave retardée
Notre voyante Mamouchka nous assure que le maire de Lourdes sortant, candidat non déclaré à sa succession, aurait dû annoncer le lundi 27 janvier qu’il briguerait de nouveau les suffrages des électeurs et électrices lourdais. La boule de cristal lui a révélé que c’était à l’espace Robert-Hossein (appellation de la salle des fêtes) que ce (faux) suspense devait être levé. Pourquoi ce lieu ? Ferait-il cette annonce sous une forme théâtrale en jouant une sorte de comédie intitulée « Après moi le chaos ! » Voudrait-il prouver qu’il est capable de réunir un millier de supporters en claquant des doigts ? On n’aura pas la réponse puisque le grand « démocrate » et sélectionneur médiatique lourdais, plongé avec ses conseillers dans ses dossiers judiciaires, a été contraint de différer cette déclaration de candidature. Et pourquoi ?
La modification simplifiée n°5 du Plan d’occupation des sols a donné lieu à de vives passes d’armes entre l’adjoint à l’Urbanisme Michel Rebollo et l’opposition. Poussé dans les cordes , le premier a perdu son sang-froid. Philippe Subercazes lui a posé des questions embarrassantes qui l’ont fait disjoncter. Nous mettons en ligne l’audio. Vous aurez une idée de la chaude ambiance de cette soirée du conseil municipal.
A l’issue du conseil municipal, Thierry Lavit, conseiller municipal d’opposition, a fait une intervention où il a annoncé qu’il ne se représentait pas. Et il en a profité pour adresser ses voeux aux Lourdaises et Lourdais. (Lire...)
Comme annoncé hier soir à l’issue de la séance publique du conseil municipal, les édiles lourdais se réuniront à nouveau autour de la table commune. Au menu :
1.1-Décisions du Maire par délégation : compte rendu
1.2- Appel du jugement n° 13-01588 du 13 décembre 2013 du Tribunal Administratif de Pau
1.3- Protection fonctionnelle du Maire
Commentaires : Lors de sa déclaration sur laquelle nous reviendrons, le professeur Azot avait annoncé avec superbe que le conseil municipal serait réuni pour interjeter appel du jugement du tribunal administratif de Pau annulant la protection fonctionnelle du maire. En lisant l’ordre du jour du 30 janvier 2014, on découvre aussi comme 3e point la protection fonctionnelle. Ce n’était pas annoncé. La peur de voir la cour administrative d’appel de Bordeaux confirmer le jugement du TA de Pau inciterait-il le maire de Lourdes à prendre une nouvelle délibération en bonne et due forme ? Deux mois avant le renouvellement municipal, cela ressemblerait à de l’acharnement artiganavien contre trois Lourdais qui osent défier le grand "démocrate" de l’hôtel de ville. Comment réagiront les électeurs ? Pas sûr qu’ils approuvent la méthode qui consiste à punir financièrement les opposants avec l’argent des contribuables lourdais.
A la veille du débat d’orientat
Aujourd’hui, de 10h à 17h, à la salle des fêtes de Lourdes « Espace Robert Hossein », s’est tenu le 7e salon pyrénéen de l’Emploi et de la Formation organisé par la Maison Commune Emploi Formation du Pays des Vallées des Gaves, Pôle Emploi et la Mission Locale. Claude Gaits, président de la MCEF du Pays des Vallées des Gaves, a donné le coup d’envoi de cette journée pour laquelle les demandeurs d’emploi étaient venus en nombre (environ 2500). 71 entreprises et une quarantaine de partenaires emploi-formation ont reçu les candidats en quête d’emploi ou de formation. Etaient représentés les secteurs de l’hôtellerie-restauration, de la santé et du social, des industries locales, des transports et de l’intérim. Au départ 350 recrutements étaient prévus. Ce chiffre devrait être largement dépassés d’ici quelque temps. Lors de l’inauguration, on notait la présence de personnalités dont Jean-Bernard Peyrat, sous-préfet d’Argelès-Gazost et plusieurs élus.
En début de matinée, nous mettrons en ligne les premières 90 minutes (à l’exception des votes qui ont pris 80 minutes de la soirée !) de la séance du conseil municipal avec en ouverture les vœux de Bruno Vinualès à l’assemblée et le moment où il a offert des chocolats au maire, lui souhaitant au passage beaucoup d’amour et de sérénité. Ensuite on aura les délibérations sur le budget de l’eau et de l’assainissement, la participation financière de la ville de Lourdes au Syndicat Mixte du Hautacam, , le funiculaire du Pic du Jer (avec une intervention de Philippe Subercazes sur un certain faux rapport), le projet du centre nautique où Bruno Vinualès a souligné ce qui allait être un leitmotiv de la soirée « l’incompétence du maire », l’emplacement de la future caserne des sapeurs-pompiers sur la plaine d’Anclades. Et nous vous distillerons au fil des jours, les sujets qui ont donné lieu à des échanges "musclés".
En ce début d’année, j’avais appelé de mes vœux les lourdais à avoir entre eux des relations moins conflictuelles et plus respectueuses de leurs adversaires politiques.
Début décembre 2013, Jean-Pierre Artiganave m’a téléphoné et m’a fait part de son désir de nous rencontrer. Il souhaitait me voir en ma qualité de responsable du Mouvement démocrate.
C’est avec cet esprit que je me suis rendue à son invitation à la mairie, il est le premier magistrat de notre ville. Nous avons donc chacun évoqué nos souhaits et nos projets pour le devenir du fonctionnement du conseil municipal . Lors du premier entretien, il m’a confié qu’il désirait travailler avec le Modem et notamment avec moi (suite aux accords nationaux pour les municipales UMP/UDI/Modem). Albert Danjau et moi-même lui avons présenté le programme que nous souhaitions proposer aux lourdaises et aux lourdais.
A ce jour, je ne connais pas le programme de Mr Artiganave mais apparemment le nôtre lui a paru intéressant puisqu’il a souhaité nous revoir et le jeudi 16 janvier 2014, il m’a proposé une place de conseillère municipale avec délégation et à Albert une place de conseiller municipal.
Je l’ai remercié pour la confiance qu’il voulait bien me renouveler et pour sa proposition qu’Albert et moi avons refusée .
Sa proposition ne correspond pas à la réalité du paysage politique lourdais ni à l’idéal politique municipal qui nous anime.
Chaque jour qui passe, au vu des ragots et interprétations mensongères dont nous sommes l’objet, nous conforte dans notre décision.
Nous tenons à ce que la vérité soit rétablie et nous déplorons ce climat de calomnie et d’intolérance : à Lourdes, on ne peut pas parler avec un candidat aux municipales sans subir les reproches et les foudres de ses opposants. La calomnie est dangereuse, elle est la porte ouverte à la haine et au rejet des autres et n’apporte aucune solution.