Dégât d'ours sur la commune
d’Estaing : un communiqué de la préfecture des Hautes-Pyrénées
- "Un dégât d’ours a été constaté
le mercredi 9 mai par les agents du Parc National des Pyrénées
sur le territoire de la commune d’Estaing au lieu dit Bayelle.
3 brebis ont été tuées par un ours, 22 ont chuté
d'une barre rocheuse, 11 sont portées manquantes. Le sous préfet
d’Argelès s'est rendu sur les lieux en présence
du directeur du PNP, pour y renconter le maire d’Estaing et l'éleveur
concerné.
La procédure d'indemnisation des dégâts d'ours a
été immédiatement engagée. Elle est est
placée sous l’égide de la commission d’indemnisation
des dégâts d’ours du Parc National des Pyrénées
(CIDO), l’attaque ayant eu lieu en zone périphérique
du PNP.
Les gardes du parc poursuivent les opérations de recherche des
brebis égarées avec l'éleveur concerné.
Des prélèvements ont été opérés
par les gardes du parc, pour identifier l'ours auteur des prédations
et envoyés pour analyse au laboratoire de génie génétique
de Grenoble.
La localisation actuelle de l'ourse Francka montre qu'elle n'est pas
à l'origine de ces dégâts".- Mis
en ligne jeudi 10 mai 2007- 18h20
A Estaing, le troupeau
de Pascal Bouryri attaqué par deux ours : Près
d'une trentaine de brebis tuées, une vingtaine manque à
l'appel ! - Depuis samedi, un éleveur d'Estaing
- Pascal Bouryri, aidé de son père et de plusieurs éleveurs,
parcourent la montagne dans tous les sens à la recherche d'un
troupeau de 51 brebis. Hier, trois brebis ont été retrouvées
mortes, à Estaing, à 150 m de la route à une altitude
de 1050 m environ. Deux traces d'ours différentes ont été
découvertes à proximité, ce qui peut laisser penser
qu'il s'agit d'un animal adulte et d'un ourson. Hier après-midi,
les éleveurs accompagnés des gardes du Parc National ont
découvert un véritable désastre au lieu-dit Bayelle,
toujours sur le territoire de la commune d'Estaing (1200 à 1300m
d'altitude) : 25 brebis étaient mortes, certaines mangées
et attaquées par l'ours, d'autres tuées en tombant, vraisemblablement
effrayées, dans un précipice d'une trentaine de mètres
de hauteur. "C'était dans un bois, commente Elie
Bouryri, le père de l'éleveur qui a cédé
son exploitation au 1er janvier dernier à son fils. Le spectacle
était effroyable, il y avait des bêtes pendues aux arbres
!". En plus, seize brebis manquaient à l'appel et étaient
toujours recherchées en milieu de journée. Pour l'éleveur,
la perte est importante car il s'agit de brebis de première qualité,
les seules que l'on trouve dans le département, des "têtes
noires" Suffolk qui coûtent jusqu'à 600 euros pièces
lorsqu'elles sont adultes. Le 17 juillet 1977, cela fait donc près
de 30 ans, Elie Bouryri avait retrouvé 17 carcasses sur trois
de ses troupeaux. Là encore, l'ours avait sévi. Une réunion
que l'on pourrait qualifiée de crise s'est tenue en début
d'après-midi à la maison de la vallée à
Arrens-Marsous en présence du préfet et des gardes du
Parc National. Alors que les troupeaux ne sont pas encore montés
dans les estives, la colère gronde chez les agriculteurs et les
éleveurs. Le débat sur la réintroduction des ours
slovènes est relancé. - Mis
en ligne jeudi 10 mai 2007- 16h01
Melles (31) : naissance de deux oursons
- Nelly OLIN, ministre de l'Ecologie et du Développement Durable,
se réjouit de la naissance de deux oursons sur la commune de
Melles (Haute-Garonne). Hvala, la troisième ourse en provenance
de Slovénie lâchée le 17 mai dernier sur la commune
d’Arbas vient de donner naissance à deux oursons. Les deux
oursons ont été observés lundi à très
grande distance. Hvala (Merci en Slovène) a été
observée en leur compagnie en train de s’alimenter et de
se reposer. Les deux oursons étaient très actifs autour
de leur mère. Nelly Olin, ministre de l’écologie
et du développement durable se réjouit de cette bonne
nouvelle en faveur de la biodiversité. Cinq ours slovènes
ont été relâchés dans les Pyrénées
en 2006 dans le cadre d’un programme de réintroduction
de ce plantigrade : Hvala est la seule à avoir donné naissance
à des oursons et la dernière être sortie d’hibernation.
Balou, le seul mâle relâché en 2006, et Sarrousse
se sont réveillés fin février, début mars
et Franska début avril. La cinquième ourse Slovène,
Palouma, était morte accidentellement fin août 2006. Autres
informations depuis ici : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Actualite.htm
- Mis
en ligne mardi 24 avril 2007- 20h35
Première attaque de l'ours en Ariège
: un communiqué de l'ASPAP (Association pour la Sauvegarde du
Patrimoine Ariège-Pyrénées - "C'est
à quelques pas des dernières maisons de Miglos, sur les
premiers contreforts du Vicdessos, que l'ours a tué mardi 2 avril,
pour la première fois cette année en Ariège.
Ni la proximité des
habitations, ni la présence des hommes dans ce vallon très
fréquenté par les habitants et les promeneurs, ni la clôture
électrifiée 3 fils n'auront empêché le plantigrade
d'attaquer le troupeau de René Gardes, et de tuer une brebis
comme il l'avait déjà fait en 2006 et les années
précédentes, au même endroit.
«Clôture ou pas
clôture, si l'ours a décidé de passer, il passera»
avaient expliqué deux gardes de l'ONCFS lors d'une précédente
expertise. Les techniciens de terrain du ministère de l'environnement
reconnaissent eux-mêmes l'impossible cohabitation ours-troupeaux.
Cette nature faussement sauvage,
où le berger doit nourrir les ours importés à grands
frais de leur Slovénie natale pour servir d'emblème aux
Pyrénées, les Pyrénéens n'en voudront jamais.
Le combat contre cet ensauvagement
artificiel nous avait déjà rapprochés des montagnards
des Alpes. Ceux d'Espagne, de Suisse et d'Italie nous rejoignent à
leur tour. Le 16 avril à Serres (Hautes-Alpes), la RENCONTRE
EUROPEENNE INTERMASSIFS permettra d'envisager une réponse commune
à la question du retour et des introductions en Europe des grands
prédateurs.
2006 avait vu la montagne se soulever, 2007 va voir les montagnes ...
se rencontrer". - Mis
en ligne mardi 10 avril 2007- 17h56
Ours : rien ne bouge
du côté de l'Etat - Lorsqu'il
s'agit d'ours, c'est le mutisme autant que l'incohérence du côté
de l'Etat. D'un côté un plan ours inapplicable par manque
de moyens financiers, par lenteur administrative et au final l'immobilisme
et de l'autre des associations de protection de la nature pro-ours provocantes
autant qu'inefficaces et inutiles pour le milieu pastoral.
D'où le "coup de gueule" de
l'ASPP 65, une des associations de sauvegarde du patrimoine
pyrénéen basée dans les Hautes-Pyrénées
et qui entend bien sauvegarder le patrimoine pastoral, culturel et environnemental
de nos montagnes.
Au cours d'un point
presse hier après midi, Marie-Lise Broueilh, l'active présidente
et Claude Vielle, responsable de la commission pastorale, nous ont expliqué
les problèmes et les enjeux de la présence de Franska en
grande partie sur la Réserve
Naturelle du Pibeste mais aussi les problèmes d'indemnisation
par ceux qui ont mis le feu et l'absence de reconnaissance et de respect
du travail supplémentaire qu'occasionne la présence du prédateur
pour les éleveurs / bergers. Lire
le dossier complet de Louis Dollo... - Mis
en ligne mercredi 14 mars 2007 - 7h33
L'ourse
Franska : un casse tête
pour tout le monde
-
L'ourse
Franska est bien installée sur les massifs du Pibeste à
l'Estibette au cur de la réserve du Pibeste dans une zone
écologiquement très sensible et particulièrement
riche comme en témoignent les divers sites Natura 2000. Par ailleurs,
les estives vont être en grande partie abandonnées. Pourquoi
? Quelles incidences ? Quelles conséquences ?
La tension monte ! Lire
le reportage de Louis Dollo après la dernière réunion
qui s'est tenue hier soir à Salles-Argelès...
- Mis en ligne mercredi 21 février
2007 -13h50
La famille de l'ours "Bruno"
s'agrandit en Italie - De nouveaux membres de la famille
de l'ours brun "Bruno" sont nés dans le nord de l'Italie.
Au moins quatre ourses se sont reproduites et huit oursons sont nés
en 2006 dans le Trentin, selon le projet de recherche sur l'animal,
baptisé Kora. Des analyses génétiques et des tests
ont été menés sur les excréments et les
poils de la population nouvellement arrivée dans le parc naturel
d'Adamello-Brenta, a indiqué mercredi Kora. Les jeunes animaux
font partie de la famille des frères JJ1 - alias "Bruno"
- et JJ2.
Jurka, la mère de JJ1 et JJ2, a mis au monde des triplés
cette année. Une autre femelle, Daniza, a également donné
naissance à trois petits. Mais l'un d'entre eux est décédé
en juin. Outre ces deux ourses de la première génération
émigrées de Slovénie, deux femelles de la deuxième
génération ont également mis bas en 2006. Les filles
de Kirka et José, nées en 2002, ont donné naissance
à trois jeunes ours. Selon Kora, un ours provenant d'une portée
encore inconnue jusqu'ici a pu être identifié. L'ourse
Brenta, décédée au printemps 2005 dans une avalanche,
s'était également reproduite auparavant "dans le
plus grand secret", a ajouté Kora.
La colonie d'ours du Trentin, fondée entre 1999 et 2002 avec
l'arrivée de 10 ours slovènes, totalise désormais
de 19 à 23 animaux, selon Kora. JJ1, alias Bruno, et son jeune
frère JJ2 avaient en 2005 et 2006 été la source
de colère en Autriche, en Allemagne et en Suisse. JJ2 était
passé en été 2005 du Trentin en Suisse. Il a vagabondé
pendant deux mois dans la vallée du Münster, le parc national
suisse et en Engadine. Il a dévoré durant ce séjour
une vingtaine d'ovins et un veau. Il a ensuite disparu soudainement
sans laisser de trace. Personne ne sait si JJ2 vit encore aujourd'hui
et où il se trouve.
Son frère aîné a voyagé un an plus tard en
Bavière et dans le Tirol. Bruno a causé d'importants dégâts,
avant d'être tué le 26 juin. (source : www.romandie.com)
-
Mis en ligne jeudi 28 décembre 2006 - 9h51
L'intéressant
rapport d'information de la mission parlementaire sur le coût
de la réintroduction de l'ours
dans les Pyrénées : à
lire avec les commentaires de Louis Dollo...
Mis en ligne vendredi 15 décembre 2006 - 14h50
Réintroduction des Ours dans les Pyrénées
: rejet de l'amendement
Bonrepaux - La semaine
dernière, nous annoncions que la commission des Finances de l'Assemblée
nationale avait décidé le mardi 7 novembre de supprimer
environ la moitié des crédits affectés à
la surveillance et au déplacement des ours dans les Pyrénées,
dans le cadre du projet de budget 2007 de l'Ecologie . La commission
avait adopté un amendement du rapporteur spécial Philippe
Rouault (UMP) et de Augustin Bonrepaux (député PS de l'Ariège)
qui réduisait de 1 million d'euros les crédits consacrés
à la surveillance des ours dans les Pyrénées (sur
un total de 2,2 millions) pour les affecter à la prévention
des risques. Vendredi 10 novembre 2006, cet amendement a été
rejeté par l'assemblée nationale. Lire
le compte-rendu (22ko; .pdf) -
Mis en ligne mardi 14 novembre 2006 - 16h20
Ce qu'a coûté
la réintroduction des ours en 2006 : lire
le commentaire de Louis Dollo (52
ko; .pdf) -
Mis en ligne mardi 14 novembre 2006 - 16h20
Informations
et rumeurs diverses sur le suivi des ours
Enquête du WWF : 80% des Pyrénéens
seraient "pro-ours" ! : les
commentaires de Louis Dollo ...
Mis en ligne mardi 28 novembre 2006 - 8h00
L'Ours Franska devrait hiberner dans le
secteur de Saint-Pé - Franska qui s'est stabilisée
du côté de Saint-Pé, Asson, Salles et Ouzous, est
prête à hiberner. Les techniciens de l'Equipe Technique
Ours précisent dans le Loc'Hebdo n°26 que "Franska semble
se stabiliser sur son site de tanière". Selon Frédéric
Decaluwe, ingénieur adjoint à l'office de national de
la chasse et de la faune sauvage en charge du suivi des ours, Franska
a pu faire des réserves de graisse pour tenir l'hiver.
Mis en ligne mardi 28 novembre 2006 - 8h00
L’ourse Sarousse capturée
puis relâchée - Comme il fallait s'y attendre
depuis quelques jours, l'ourse Sarousse qui posait problème sur
le piémont pyrénéen à proximité de
villages en Haute-Garonne a été capturée ce matin
et semble avoir été relâchée au-dessus d'Artigues
dans la vallée de Luchon. La tentative de barrage par des éleveurs
n'aura servi à rien. Selon nos correspondants locaux, "nous
constatons encore une fois la caractère très policé
de cette opération avec des interdictions intempestives de circuler
établies par la gendarmerie. Pire encore, un correspondant local
de presse s'est vu interdire de prendre des photos par un officier de
gendarmerie."
Un climat de tension semble évident et la détermination
des éleveurs toujours intacte.
Du côté de Franska, les rumeurs de la semaine dernière
indiquant que cet aours avait été vu à Agos sont
confirmées par les relevés officiels de localisation diffusés
par le Ministère de l’environnement http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Presence-Hebdo24.pdf
Autres informations : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Renforcement2006-04-Sarousse-Aventures.htm#6
Mis en ligne mardi 7 novembre 2006 - 17h05
Lire
le communiqué du Ministère de l'Ecologie et du Développement
Durable...
Suite de l'affaire concernant une attaque
d'ours sur un troupeau de bovins dans la Haute Ariège (Massif
de l'Aston, estive de Calvière) - L'ASPAP communique
: "Bilan du rassemblement de l'ASPAP
devant la préfecture de Foix ce mardi 5 septembre - Environ 150
personnes se sont déplacées. Une délégation
de notre mouvement a été reçue par le préfet
de l'Ariège. Suite au refus de l'équipe technique ours
de reconnaître une responsabilité de l'ours dans la mort
de 8 veaux (plus 4 veaux disparus), nous avons présenté
au préfet les observations qui démontrent l'attaque certaine
d'un ours au milieu de ce troupeau de bovins : fracture, déhanchement,
l'ensemble du troupeau anormalement affolé dans les jours qui
suivent l'attaque, plusieurs attaques (imputées officiellement
à l'ours) sur les brebis de la même estive dans les jours
précédents... Entre temps, de nouveaux éléments
venant des services vétérinaires indiquent la présence
d'une infection sur certains individus du troupeau. Le préfet
propose d'ouvrir une enquête pour éclaircir ce dossier.
De notre point de vue, l'attaque de l'ours
et le problème infectieux sont 2 phénomènes qui
viennent se superposer et qui ont engendré simultanément
la mort de ces bêtes. Les résultats de l'enquête
détermineront la part imputable à chacune de ces raisons.
D’'une manière plus générale,
ce dossier met en évidence les problèmes liés au
mode d'expertise des attaques : il n'est pas normal que seuls des experts
si hâtivement formés par le ministère de l'écologie
et sans expérience puissent déterminer si une attaque
est imputable ou non à l’ours. Il n'est pas normal non
plus que les membres de l'équipe technique ours, acteurs et partisans
de la réintroduction, se retrouvent juges et parties de dossiers
la plupart du temps très sensibles.
C’est pourquoi nous avons demandé
au préfet que des professionnels à la fois indépendants
et véritablement qualifiés puissent donner un avis plus
précis et plus objectif lors des expertises : les vétérinaires
semblent être tout désignés pour assurer cette fonction".
Mis en ligne mercredi 6 septembre 2006 - 9h26
Rassemblement anti-ours à
Foix - Communiqué de l'ASPAP : "Suite
aux dernières attaques des ours sur les troupeaux en estive,
l'ASPAP (Association de Sauvegarde du Patrimoine Ariège-Pyrénées)
organise un rassemblement devant la préfecture de Foix, ce mardi
5 septembre à 14h30.
La dernière attaque enregistrée à ce jour
a notamment suscité beaucoup d'émotion : En Haute Vallée
d'Ariège (estive de Calvière - vallée d'Aston),
le 30 août, 8 veaux ont été tués lors d'une
violente attaque ; par ailleurs, 4 veaux sont toujours portés
disparus. Le mépris de l'équipe technique ours, qui refuse
d'attribuer ce drame au passage évident de l'ours, contribue
au désespoir des exploitants concernés.
Lors de ce rassemblement, nous entendons soutenir ces éleveurs
et poursuivre les démarches auprès de l'Etat afin que
le préjudice soit indemnisé comme il se doit.
Ce jour-là, nous comptons sur la rencontre prévue
avec le préfet de l'Ariège pour que l'administration reconnaisse
la responsabilité de l'ours. Cette journée sera aussi
l'occasion de faire un point sur la problématique de l'ours :
les attaques sur bovins sont de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Nous rappelons qu'il n'existe aucune mesure de protection des troupeaux
bovins et équins contre les prédateurs. Est-ce pour cela
que l'Etat, contre toute évidence, a du mal à admettre
les attaques sur ce type de troupeaux ? -
Mis en ligne lundi 4 septembre
2006 - 19h34
Les éleveurs demandent le retrait
de Franska - A l’issue de la commission d’indemnisation
des prédations de l’ours qui s’est réunie
hier après midi pour examiner des cas litigieux, Bernard Moules
(Fédération Régionale des Syndicats d'Exploitants
Agricoles) a déclaré au sujet des prédations de
Franska : "Nous ne tolérerons
pas que cette situation se renouvelle encore un été"
et il précise : "nous demandons
que la réglementation soit appliquée à Franska.
Cette ourse a un comportement anormal. Elle doit suivre le même
sort que Bruno en Allemagne".
De son côté, Alain Reynes, Directeur de l’ADET-Pays
de l’ours, demande que Palouma soit remplacée et que 2
ourses (femelles) soient "réintroduites" en Béarn
pour "satisfaire" les 3 mâles de souche pyrénéenne
qui reste. Il est confirmé que la Ministre ne fera rien cet autonome
(à noter que la convention avec la Slovénie portait sur
5 ours et vient à terme au 31 août) et qu’il est
peu probable qu’il se fasse quelque chose en pleine campagne électorale
au printemps prochain. (Louis Dollo)
- Lire
article plus complet de Louis Dollo
(26 ko; .pdf)
Mis en ligne mercredi 30 août 2006 - 7h27
Un 5e et dernier ours slovène relâché
cette nuit dans les Pyrénées - Un cinquième
ours slovène, le dernier du plan de réintroduction des
plantigrades dans les Pyrénées, a été relâché
sur la commune d'Arbas, dans la nuit de lundi à mardi, a fait
savoir le ministère de l'Ecologie. L'animal, une femelle de sept
ans pesant 112 kg et prénommée Sarousse, a été
lâché ce mardi vers une heure du matin sur le territoire
d'Arbas, une des quatre communes candidates à la réintroduction.
Après Hvala et Balou, c'est le 3e ours libéré dans
cette bourgade de la Haute-Haronne. "Il s'agit du dernier lâcher
d'ours, conformément au plan de restauration et de conservation
de l'ours brun dans les Pyrénées françaises 2006-2009",
a indiqué le ministère dans un communiqué. Selon
la ministre de l'Ecologie, Nelly Olin, "le cinquième
lâcher permet d'assurer, comme cela en était l'objectif
premier, la pérennité d'une espèce protégée
au niveau international (comme le stipule notamment la convention
de Berne), et dont la survie était, à court terme,
menacée sur notre territoire".
Mis en ligne mardi 22 août 2006 - 9h10
Lire
communiqué de presse du ministère de l'Ecologie et du
développement Durable (12ko; .pdf)
Lire
les commentaires de Louis Dollo...
Réaction de Bernard Moules (Fédération
Régionale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) - Lu ce matin
dans les colonnes de la Nouvelle-République des Pyrénées
sous la plume de notre confrère Arnaud Paul : "L’annonce
du cinquième lâcher d'ours (la nuit dernière à
Arbas) n'est pas pour étonner Bernard Moules, FRSEA. «
Nous étions justement en réunion lundi soir à Saint-Pé-de-Bigorre
pour faire un bilan des dégâts de Franska. Nous pensions
que l'État ferait le bilan des quatre premiers lâchers
avant de procédera au cinquième de façon sournoise
et cachée. Nelly Olin n'a insisté sur le mois de septembre
que pour mieux lâcher en août. Je le regrette. Ça
fait longtemps qu'on n'a pas vu un gouvernement se comporter comme cela
vis-à-vis d'un territoire. S'ils n'ont pas compris que ce plan
de lâchers n'était pas bon pour les locaux, on ne sait
pas comment l'expliquer. »
Estimant que Franska a, dans le seul secteur
du Pibeste, attaqué une centaine de brebis, Bernard Moules réclame
le classement du plantigrade comme « prédateur au comportement
anormal. Nous souhaitons les mêmes mesures que pour l'ours Bruno
en Allemagne » (son abattage, NDLR). En attendant de préciser
« une comptabilité exacte des prédations par la
distribution d'imprimés parmi les éleveurs», Bernard
Moules affirme que « sept éleveurs du secteur du Pibeste
ont préféré descendre leurs troupeaux des estives
plus tôt que prévu. »
« Cela aura un surcoût pour nourrir
les troupeaux en bas que nous ne manquerons pas de chiffrer. Ce qui est
plus grave, c'est le découragement que l'on sent chez les éleveurs.
Attention aux conséquences. En voulant renforcer la biodiversité,
on va produire l'effet contraire. Décourager le pastoralisme, c'est
risquer la fermeture de certains secteurs de montagne avec des conséquences
pour tous les usagers".
Mis en ligne mercredi 23 août 2006 - 8h00
Lire
communiqué de presse du ministère de l'Ecologie et du
développement Durable (12ko; .pdf)
Lire
les commentaires de Louis Dollo...
Seconde traque d'effarouchement
- Ce samedi, toute la journée, les éleveurs
et bergers bigourdans et béarnais (150 personnes environ) ont
organisé une traque d'effarouchement entre le Pibeste et l'Estibète.
Une nouvelle brebis a été retrouvée morte, ce qui
porte à plus de 120 le nombre de brebis tuées par Franska.
Un berger d'Asson (64) a encore perdu ces jours-ci plusieurs brebis
et un bélier. Aujourd'hui, il n'a plus de reproducteur et 12%
de son troupeau a été tué. D'autres opérations
seraient envisagéees. (Louis Dollo)
Mis en ligne samedi 5 août 2006 - 19h42
Grande frayeur pour
le berger et le chien - Durant la nuit de vendredi à
samedi (4 au 5 août), le berger Gaëtan (voir
ci-dessous) a été impressionné par l'état
dans lequel se trouvait son chien de garde qui venait de pénétrer
sous la tente, tout tremblant et réellement paniqué. De
toute évidence, l'ours (sans doute le petit de Cannelle) était
dans les parages. Le parc à moutons
n'a pas résisté.Pour faire partir le plantigrade, le berger
Gaëtan a dû utiliser des pétards depuis sa tente.
Ce matin, il a retrouvé le troupeau égaré dans
toute la montagne. A priori pas de dégâts sur les bêtes.
Mais il n'y avait plus de parc... Le berger a été traumatisé
: jusqu'à quand va-t-il rester ? Aux
dernières nouvelles, il aurait changé de secteur et serait
désormais abrité dans du "dur"
(Louis Dollo) -
Mis en ligne samedi 5 août 2006 - 19h33
Berger sous la tente -
Suite aux nombreuses attaques d’ours qui ont eu lieu vers le col
de l’Hospitalet au-dessus de Migouélou, les éleveurs
avaient retiré leurs brebis. Depuis samedi, les brebis sont de
retour dans la vallée de Pouey Laun avec un berger pour les garder.
Victoire pro-ours diront certains... Dans cette vallée, il n’y
a aucune cabane ni parc pour réunir les brebis. C’est donc
sous la tente que le berger terminera la saison avec une clôture
électrique à énergie solaire. Il reste 2 mois à
ce berger pour passer des vacances solitaires au camping d’altitude
de Pouey Laun…. Sans aucun confort ni sanitaire….Bon courage
! (Louis Dollo) -
Mis en ligne lundi 31 juillet 2006 - 9h05
Ourse Franska : Nouvelle "traque
d'effarouchement" pour samedi prochain ? -Samedi,
un nombre indéterminé d’éleveurs-bergers
ont organisé un effarouchement de l’ourse Franska. Partis
d’Arthez, Asson (64), Ferrières (65) et le haut Ouzom et
de Saint Pé de Bigorre, toute la journée ils ont tenté
de faire partir l’ourse de leurs estives. De leur côté,
il semble que les éleveurs du Lavedan, l’Estrême
de Salles et du Val d’Azun vont préparer une opération
d’envergure pour samedi prochain. Le nombre de « bêtes
massacrées » ces dernières semaines a créé
une certaine tension. « La situation n’est plus tenable
» selon les éleveurs parmi les plus modérés.
(Louis Dollo) -
Mis en ligne lundi 31 juillet 2006 - 9h05
Vallée
de l'Ouzoum (64) : Franska traquée ! - Ce samedi
matin, des éleveurs de brebis déterminés à
refouler l'ourse Franska vers Bagnères-de-Bigorre organisent
une "traque d'effarouchement" : lire
article paru dans sudouest.com (édition Béarn)...(25
ko; .pdf) -
Mis en ligne samedi 29 juillet 2006 - 9h45
Tribunal correctionnel de Saint-Gaudens
: 10 militants anti-ours à la barre pour les incidents à
Arbas - Dix militants de l'ASPAP (Association de sauvegarde
du patrimoine Ariège-Pyrénées) ont comparu jeudi
après-midi devant le tribunal correctionnel de Saint-Gaudens,
accusés de dégradations de biens publics et privés,
et de violences sur une personne, commises lors d'une manifestation
d'opposants à la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées
à Arbas (Haute-Garonne) le 1er avril dernier.
Le procès, qui s'est déroulé dans le calme en présence
notamment du député béarnais UMP Jean Lassalle
et de quelques autres militants anti-ours venus soutenir les prévenus,
a vu neuf hommes et une femme défiler à la barre pour
répondre de leurs actes : jets de bouteilles de sang sur la façade
de la mairie d'Arbas et dans des logements privés, dégradation
de mobilier urbain, destruction d'une statue en bois représentant
un ours, et violences sur personne.
Tous
n'ont pas reconnu les faits qui leur étaient reprochés,
notamment ceux relatifs aux agressions sur personne. Tout au long du
procès, la présidente du tribunal s'est attachée
à déterminer la préméditation des exactions
commises lors de la manifestation.
Le ministère public a requis des peines allant de deux à
quatre mois d'emprisonnement avec sursis, un stage de citoyenneté
et une interdiction de manifester d'au moins six mois dans des lieux
que le tribunal devra déterminer.
Avant le procès, un cortège de 500 personnes selon la
police avait quitté vers 13h15 le parking de la chambre d'agriculture
de Saint-Gaudens où elles s'étaient rassemblées
en fin de matinée dans une ambiance conviviale pour soutenir
les dix prévenus et se rendre au tribunal pour le début
de l'audience.
Une statue en bois représentant un ours, réalisée
par un sculpteur béarnais, portée par six hommes a été
déposée devant le palais de justice, symboliquement en
réparation de celle qui avait été brûlée
le 1er avril dernier devant la mairie d'Arbas.
Ce jour-là, la manifestation violente menée par 200 anti-ours,
parmi lesquels des élus locaux, avait été condamnée
par plusieurs personnalités. La ministre de l'Ecologie Nelly
Olin s'était dite "choquée". "Si je peux
comprendre l'inquiétude des éleveurs et des bergers, bien
qu'il y ait beaucoup de dispositions qui ont été prises
et de nouveaux dispositifs mis en place, on ne peut pas accepter cela",
avait-elle prévenu. Revivre
la journée...
-
Mis en ligne vendredi 21 juillet 2006 - 7h05
Diaporama
photos
Rassemblement
de soutien - Pour
suivre les temps forts de cette journée, cliquez ici...
Pourquoi le Pays Toy dit non à
l'ours ! - Le Pays Toy est un des fers de lance de l'opposition
à l'introduction d'ours dans les Pyrénées. Il profite
de la présence des vacanciers dans leurs vallées pour
expliquer les raisons de leur refus tout en présentant l'histoire
de leur Pays qui a toujours connu la démocratie. Durant leur
séjour dans les " vallées du Barège ",
les touristes ont toujours la possibilité de discuter avec éleveurs
et bergers. Il est également possible de réagir par mail
ou sur le forum
" Pyrénées " de Cimes.info
(Louis Dollo) - Lire
les raisons du refus du Pays Toy à l'introduction d'ours ...(65ko;
.pdf) -
Mis
en ligne jeudi 20 juillet 2006 - 6h50
Roumanie
: des randonneurs attaqués par
un ours dans les Carpathes - Pour
tout savoir...
Mis en ligne jeudi 20 juillet - 9h53
Balou
: il n'est plus question de vol de collier
! - Lire
l'article de Louis Dollo...
Mis en ligne mercredi 18 juillet 2006 -9h15
Tour
de France - Ours : le Tour comprend l'émotion
des éleveurs - Lire
...
Mis en ligne vendredi 14 juillet 2006 - 8h42
Balou équipé d'un nouveau
collier - Sur le site internet
du ministère de l'Ecologie, on peut lire : "L'ours slovène
Balou relâché le 2 juin à Arbas dont les traces
avaient été perdues pendant près de trois semaines,
s'était installé depuis quelques jours dans le Piémont
ariégeois, d'abord à Mérigon puis à Camarade,
secteur éloigné des territoires de fréquentation
des autres ours dans le Massif des Pyrénées.
Nelly Ollin, ministre de l'écologie et du développement
durable, avait indiqué le 3 juillet à Toulouse que cet
ours serait capturé afin de l'équiper d'un nouveau collier
pour un suivi plus aisé ; ceci permettant en outre de le relâcher
dans les Pyrénées Centrales pour qu'il puisse participer
à la reproduction et ainsi augmenter la variabilité génétique
de la population d'ours, conformément aux objectifs du plan de
restauration.
Cette opération a été menée, par l'équipe
technique ours, avec succès dans la nuit du 10 au 11 juillet
2006 : capturé à 20 h 47 à Camarade, Balou a été
relâché à 01h35 le 11 juillet sur la commune de
Bagnères de Luchon".
Mis en ligne mardi 11 juillet 2006 -20h35
Attaque des brebis à Arrens-Marsous
: ce serait un ours antérieurement présent sur le massif
pyrénéen - Hier, la préfecture
de région a indiqué que la mort de huit brebis retrouvées
éventrées jeudi à Arrens-Marsous n'est pas imputable
à un des ours relâchés ce printemps. Le prédateur
serait un ours antérieurement présent sur le massif pyrénéen.
Mis en ligne mardi 11 juillet 2006 - 7h30
Dernières nouvelles
- Mercredi 5 juillet : Ce matin, les gardes ont localisé Franska
à l'Estibette (massif du Granquet au-dessus du col d'Espandelle,
Saint-Pé, vallée de l'Ouzom et Ferrière, Estrême
de Salles)
- 5 juillet 2006 : Hier, 8 brebis de Jean-Marc Abadie d'Asson ont été
retrouvées mortes à Migouélou sous le col de l'Hospitalet
et aujourd'hui il manque encore 7 brebis. Il se pourrait que ce soit
le petit de Canelle qui s’amuse.
Mis en ligne mercredi 5 juillet 2006 - 17h05
Val d'Azun : un ours sèmerait la
panique dans les troupeaux - Selon des informations
fournies par un professionnel de la montagne, un ours sème la
panique dans les troupeaux depuis vendredi soir 30 juin au lieu-dit
Pouncarrau (Val d'Azun). Il manquerait 120 brebis à l'appel.
Aujourd'hui mercredi, les éleveurs aidés par des professionnels
de la montagne et des gardes du Parc National montent sur les lieux
pour aider l'éleveur-berger à y voir clair. Le troupeau
d'un éleveur est particulièrement concerné. Il
ne s'agit pas d'une rumeur.
Mis en ligne mercredi 5 juillet 2006 - 6h50
4 Brebis tuées : Lo Moussur sur
Migouélou... et au lac de Soum - Baptiste Cazaux,
éleveur berger à Arrens, par ailleurs athlète de
haut niveau - il excelle dans les courses cyclistes (il a terminé
2e de la Hubert Arbes dimanche dernier) et en ski de fond où
il a été champion de Pyrénées et a gagné
la prestigieuse transpyrénéenne - s'est fait manger une
brebis juste sous le barrage de Migouélou... ce mardi matin.
Les gardes du parc ont confirmé la prédation par 1’ours
sur celle-ci . Deux autres brebis appartenant à un autre éleveur
(Aulhé) sont mortes sur le col d'Hospitalet (au-dessus de Migoélou)
mais une a été pratiquement achevée par les vautours.
Donc une seule sera dédommagée... D'après les gardes
du Parc National il s'agirait du petit à Canelle. Par ailleurs,
on sait que Franska était sur le lac du Soum (Col du Soulor à
Arrens) dimanche 2 juillet. La prédation aurait eu lieu dans
la nuit de vendredi à samedi...
Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 20h30
Réintroduction
de l'ours : Nelly Olin persiste - Venue hier
à Toulouse pour donner son feu vert à la construction
du barrage de Charlas en Haute-Garonne, Nelly Olin, ministre de l’Ecologie,
en a profité pour faire un point sur la réintroduction
de l’ours. Elle a annoncé que Balou dont on avait été
sans nouvelle début juin allait être prochainement capturé
afin d’être rééquipé d’un nouveau
collier permettant de le suivre à la trace. On se souvient que
l’ours slovène s’était quelque peu éloigné
de son habitat traditionnel, curieux de déambuler dans la plaine
toulousaine. Nelly Olin a aussi redit une fois encore sa motivation
d’aller jusqu’au bout de son plan de réintroduction
de l’ours. Un cinquième ours sera bien lâché
à l’automne dans les Pyrénées. Et rien ne
l’empêchera de mener son projet à terme, pas même
les rumeurs qui circulent sur de possibles attaques de touristes cet
été dans nos montagnes. En experte qu'elle doit être
assurément être, elle a déclaré : "Ce
ne sont pas des grizzlis qu’on a mis dans les Pyrénées,
c’est évident. L’ours a peur des hommes. Donc, dès
l’instant où il verra un humain qui se comportera sans
hurler et sans courir, l’ours s’en ira le premier. Il y
a beaucoup de déraisons, il y a beaucoup de passions, peut-être
pas forcément qu’honnêtes, je tiens aussi à
le dire. Je n’en tiens plus compte. J’ai toujours dit que
j’irai jusqu’au bout. Je pense que tout le monde devrait
s’apaiser".
Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 8h10
Communiqué du ministère
de l'Ecologie - "Lors sa visite à Toulouse
lundi 3 juillet dans le cadre du comité de bassin Adour-Garonne,
Mme Nelly Olin, ministre de l'écologie et du développement
durable, a tenu une conférence de presse.
En réponse aux questions posées sur l'ours, elle a annoncé
que les informations concernant les localisations d'ours obtenues le
jour même seront diffusées chaque soir par le biais du
serveur vocal de l'équipe technique ours (05-62-00-81-10) et
non plus avec 48h de décalage. Elle a également précisé
que l'ours Balou, situé actuellement dans le piémont ariégeois,
sera capturé pour être équipé d'un nouveau
collier permettant un suivi plus aisé. Il sera relâché
dans les Pyrénées centrales pour pouvoir participer à
la reproduction et ainsi augmenter la variabilité génétique
de cette population, conformément aux objectifs du plan de restauration".
Mis en ligne mardi 4 juillet 2006 - 12h20
Le troupeau de René Nogaro, éleveur
à Saint-Pé-de-Bigorre, attaqué par Franska ? :
6 brebis tuées ! - On a appris ce matin que le
troupeau de René Nogaro , un éleveur saint-péen
âgé de 84 ans, aurait été attaqué
vraisemblablement par l'ourse slovène Franska ces derniers jours,
dans les secteurs du Pré du Roy (versant Batsurguère)
et des Pernes (versant Saint-Pé-de-Bigorre). Le troupeau comprenait
une quarantaine de bêtes. Cinq brebis ont été tuées
entre samedi et mardi. L'une d'entre elles gravement blessée
a dû être euthanasiée. Une sixième dont le
cadavre avait été repéré par l'éleveur
n'avait pas été retrouvée ce matin encore par les
gardes de l'ONCFS en raison d'un épais brouillard qui sévissait
dans le secteur. C'est Christian Escalé, éleveur à
Ségus, dont le troupeau a été aussi l'objet de
prédations de la part du plantigrade, qui surveillait le troupeau
de René Nogaro. Lequel découragé par autant de
pertes a décidé de mettre un terme à son métier
d'éleveur. Il va vendre son troupeau.
Mis en ligne mercredi 28 juin 2006 - 15h30
Bruno l'ours brun qui semait la panique
de la Bavière au Tyrol abattu cette nuit par des chasseurs !
- Un ours brun, venu de Slovénie lui aussi, n'avait plus mis
les pattes en Allemagne depuis 170 ans. Bruno, le premier à s'y
aventurer, a fait un carnage d'animaux et, pour éviter que le
sang continue à couler, la traque a été lancée
pour capturer le jeune plantigrade qui pérégrine entre
la Bavière et l'Autriche. Depuis dimanche, cinq chiens venus
de Finlande étaient sur le qui-vive pour repérer Bruno.
Il aurait été aperçu dimanche à Vomp près
d'Innsbruck, dans le Tyrol. Un témoin affirme l'avoir vu de loin
décapiter un lièvre. Le bilan est lourd. Depuis qu'il
a fui début mai le parc naturel Adamello-Brenta dans le Trentin
italien, Bruno, qui mesure plus de deux mètres et pèse
au moins ses cent kilogrammes, a décimé deux douzaines
de moutons et fait régulièrement des rafles dans les basses-cours.
Nous venons d'apprendre qu'il a été abattu la nuit dernière.
Après plusieurs journées de traques infructueuses pour
capturer vivant le plantigrade, les autorités tyroliennes et
bavaroises avaient annoncé samedi que l'ours serait abattu à
la première occasion. Auparavant, elles avaient essayé
d'attirer Bruno avec Nora, une ourse de cirque mais sans succès.
Les deux plantigrades n'ont pas réussi à nouer une idylle
heureuse. Les chasseurs ont fini par avoir la peau de Bruno la nuit
dernière et ce avec la bénédiction des autorités.
Mis en ligne
lundi 26 juin 2006 - 14h58
Balou, le député et l'apparition
- Lu sur le site internet de Libération sous
la plume de notre excellent confrère Gilbert Laval : "C'est
comme si je vous annonçais que la Vierge m'était apparue
ce matin !» Le député UDF des Pyrénées-Atlantiques
Jean Lassalle ne peut pas croire qu'après trois semaines de silence
la trace radio de l'ours Balou a été retrouvée
du côté de Saint-Girons, dans l'Ariège. L'élu
juge «suspect» que le quatrième plantigrade du plan
de réintroduction soit réapparu «pile la veille
de la réunion des élus du comité de massif des
Pyrénées». Sans autre preuve matérielle que
la parole de la ministre UMP de l'Ecologie, Nelly Olin. Ce comité
demande en effet la suspension de cette opération de réintroduction,
qui aura coûté la bagatelle de... trois millions d'euros.
Le député Lassalle dit vouloir saisir la Cour des comptes,
ou au moins déclencher une enquête parlementaire : «Avec
des hélicoptères qui zèbrent le ciel et des patrouilles
d'hommes en armes, il règne sur les Pyrénées un
climat d'occupation qui rappelle de sales temps de l'histoire."
Mis en ligne
lundi 26 juin 2006 - 14h58
Les prédations
de l'ourse : une situation mal vécue
à Barèges - Lire
l'article de Louis Dollo (136 ko; .pdf)
-
Mis en ligne
dimanche 25 juin 2006 - 9h55
Vallée
de Batsurguère : une brebis victime de Franska ?
- Christian Escalé, éleveur à Ségus, près
de Lourdes, qui possède un troupeau d'une cinquantaine de brebis,
a eu la désagréable surprise
de découvrir ce matin la carcasse d'une de ses bêtes que
les vautours avaient finir de dévorer. En montant au Pré
du Roi où ses brebis sont en transhumance, l'éleveur a
constaté qu'il lui manquait deux bêtes. On savait que l'ourse
Franska était de retour du Béarn où elle est restée
quelques jours après avoir causé des pertes à un
éleveur d'Asson. Depuis lundi, Franska était dans le secteur
de Ségus. Hier soir, au-dessus du Béout, versant Saint-Pé-de-Bigorre,
plusieurs personnes s'étaient étonnées du nombre
important de vautours qui survolaient le secteur. Ce matin, Christian
Escalé a eu la réponse. Il a appelé les gardes
de l'Office Nationale de la Chasse et de la faune Sauvage qui sont montés
faire les constatations. Les premières observations ne semblent
faire aucun doute : c'est bien l'ours qui a tué. L'éleveur
de Batsurguère est allé à la recherche de la seconde
brebis qui manque à l'appel. Le brouillard a rendu les recherches
difficiles. De toute évidence, l'ourse est aux portes de Lourdes.
Ça commence à faire désordre...
Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 17h30
Réintroduction de l'ours : déclaration
de Bernard Moules à l’issue de l’assemblée
générale de l'AOC Barèges-Gavarnie à Betpouey
- Sous le titre "Un mensonge de plus !", voici la déclaration
qu'a faite hier soir Bernard Moules, secrétaire général
de la FRSEA, à l'issue de l'assemblée générale
de l'AOC Barèges-Gavarnie :
Est-ce la présence des
élus de la montagne à Toulouse ou la peur du ridicule
?
Voilà que Balou est réapparu !
Hier sans collier, aujourd’hui repéré.
Monsieur Quenette, votre détecteur qui déclenche
: Quel heureux hasard !
Ce Balou retrouvé ne serait-il pas le cinquième
?
Nous attendons une confirmation du Comité de Suivi des
explications plus convaincantes. |
Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 8h57
Réintroduction de l'ours :
un communiqué de la Coordination Pyrénéenne
(11 ko; .pdf) -
Mis en ligne samedi 24 juin 2006 - 8h57

"Pourquoi
nous disons NON à la réintroduction de l'ours dans
les Pyrénées" : à lire le
remarquable texte écrit par Violaine Bérot, originaire
de la Haute-Bigorre et qui élève des chèvres en
Ariège après avoir quitté une carrière professionnelle
dans l'informatique. Elle explique joliment avec détails à
la clé pourquoi selon elle la réintroduction de l'ours
est incompatible avec le pastoralisme. Pour une meilleur lecture, il
est conseillé d'imprimer les 27 pages de ce petit fascicule.
Pour
lire ce texte , cliquez ici... (271 ko;
.pdf) -
Mis en ligne vendredi 23 juin 2006 - 7h15
Un assureur palois a croisé l'ours
près de Barèges : il
raconte cette rencontre sur sudouest.com (31
ko; .pdf) -
Mis en ligne jeudi 22 juin 2006 - 11h45
One Voice dénonce la réintroduction
des ours slovènes - La très écologiste
association One Voice dénonce la réintroduction des ours
slovènes dans les Pyrénées et demande la création
d’un sanctuaire pour les ours captifs.
En savoir plus...
Mis en ligne jeudi 22 juin 2006 - 8h34
Localisation
des ours d'après le ministère de l'Ecologie (semaine
du 12 au 16 juin 2006) : cliquez
ici... (.pdf)
Consultez
et téléchargez le rapport de la mission du conseil
général des Hautes-Pyrénées sur la réintroduction
de l'ours dans les Pyrénées (691
ko; .pdf)
Mis en ligne
vendredi 2 juin 2006 - 15h37
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