FAITS DIVERS

Un éleveur de brebis et de vaches de Sazos a été condamné pour acte de cruauté envers les animaux et détention de cadavres d’animaux par le tribunal de Tarbes. Les services vétérinaires ont constaté de graves dysfonctionnements au sein de son exploitation agricole, notamment la présence de nombreux cadavres d’animaux dans les étables et bergeries, au beau milieu d’animaux vivants très mal en point. L’éleveur a maladroitement expliqué qu’il n’était pas en capacité de faire seul les démarches nécessaires sur internet pour évacuer les cadavres, mais aux gendarmes, il a surtout déclaré que les brebis mortes servaient à nourrir les chiens. Bien que mise en demeure de remettre en conformité son exploitation dans les quinze jours lui a été notifiée, l’éleveur n’a pas fait le nécessaire et de nouveaux cadavres ont été retrouvés dans ses bâtiments agricoles. Les 5 000 euros d’aides mensuelles versées par l’Europe pour soutenir cette petite exploitation n’ont visiblement pas profité au bien-être des animaux.

Un homme de 63 ans est décédé d’un arrêt cardiaque alors qu’il cherchait des champignons dans les bois de Sazos. Les secouristes du PGHM et le médecin montagne du Samu 65 ont tenté vainement de le sauver.

Le lycée Marie-Curie à Tarbes a été évacué après une fausse alerte à la bombe. Le proviseur a reçu un e-mail malveillant revendiquant la pose d’engins explosifs dans l’enceinte de l’établissement. Les 1 400 élèves, enseignants et personnels ont été évacués et regroupés dans l’enceinte du stade Maurice-Trélut pour garantir leur mise en sécurité. Les pompiers, la police nationale et municipale ont été mobilisés et un large périmètre de sécurité a été mis en place. Des équipes spécialisées en recherches d’explosifs ont inspecté la moindre salle de classe tandis que les collectivités se sont organisées pour la restauration des élèves. Aucune bombe n’a été détectée et une enquête est ouverte pour identifier l’auteur de l’e-mail malveillant.

Un adolescent de 16 ans a été mis en examen et incarcéré pour avoir tenté de tuer son père à Lourdes. Il s’est dénoncé lui-même en appelant la police après avoir poignardé son père dans le dos avec un couteau. Il a expliqué que son père l’avait violé à plusieurs reprises. Bien qu’une plainte pour viol ait été déposée, elle a été classée sans suite en 2022. L’adolescent devra répondre de ce crime devant la cour d’assises des mineurs.

Un motard a émis un appel d’urgence intelligent via sa moto BMW sur la route du col d’Aspin dans les Hautes-Pyrénées, ce qui a déclenché un important dispositif de recherches et de secours déployé par les pompiers et la gendarmerie. Le système Ecall permet de transmettre la localisation GPS du véhicule en cas d’accident ou de chute. Bien que cet accessoire puisse être très utile, il peut parfois déclencher un appel d’urgence pour des raisons mineures. Les recherches se poursuivent pour retrouver le motard, mais la gendarmerie n’a trouvé aucun signe indiquant une sortie de route ou un accident.

Un cambrioleur en série a été arrêté à Ossun, après avoir été suspecté d’avoir volé un vélo électrique. Les gendarmes ont mené une enquête sur une plateforme de vente en ligne où la victime avait repéré son bien mis en vente sous pseudonyme. Les militaires ont ensuite procédé à l’interpellation du voleur présumé et à la perquisition de son domicile, où ils ont découvert d’autres vélos, une trottinette électrique et divers articles électros portatifs volés dans les alentours d’Ossun. Le préjudice est estimé à 4 000 euros. Le voleur sera jugé devant la justice tarbaise.

Des incidents se sont produits samedi soir sur la place de Verdun à Tarbes, où des bagarres sous fond d’alcool se produisent régulièrement. Depuis plusieurs jours, des rixes récurrentes ont lieu sur cette place une fois la nuit venue. Les policiers sont intervenus pour disperser les individus impliqués dans les troubles, mais aucune interpellation n’a eu lieu faute de plainte. Les témoins des incidents ont évoqué des jets de cocktail Molotov, mais la police n’en a pas vu sur place. Les individus impliqués dans ces rixes sont connus des services et cherchent la bagarre, notamment auprès des militaires. La police espère que ces incidents cesseront bientôt pour la sécurité de tous.

Un homme souffrant de troubles bipolaires et ayant arrêté ses médicaments depuis plusieurs semaines a été condamné par le tribunal de Tarbes pour avoir délibérément incendié trois maisons à Trie-sur-Baïse dans la nuit du 5 juin 2023. L’incendie avait mobilisé 36 pompiers et 9 engins pour lutter contre les flammes et évacuer une quinzaine de personnes. La compagne du suspect, enceinte à l’époque, avait quitté le domicile conjugal deux jours avant l’incendie en raison du comportement inquiétant de son partenaire. Le suspect a comparu devant le tribunal après avoir été interné dans une unité psychiatrique et a été incapable d’expliquer les événements de cette nuit-là. Une femme évacuée vers l’hôpital a pu alerter les pompiers de la présence d’une bouteille de gaz dans son logement, évitant ainsi un drame humain.
Nicolas R. a été condamné à 16 mois de prison, dont 12 mois avec sursis. Les 4 mois restants seront purgés à domicile avec un bracelet électronique. Il devra également suivre un suivi socio-judiciaire de trois ans et recevoir des soins obligatoires.

Un homme de 33 ans, addict à la cocaïne, a été jugé coupable de violences sur son père âgé de 83 ans à Tarbes. En manque de drogue, il a agressé son père pour lui soutirer de l’argent. Le père a témoigné contre son fils qui a escaladé les murs et brisé une vitre pour pénétrer dans la maison en pleine nuit. Bien qu’il n’ait pas porté de coups directs, le père a ressenti une peur extrême et le fils a été brièvement hospitalisé dans un service d’addictologie du département. Il a également interdiction d’entrer en contact avec son père mais est revenu le voir pour lui demander de l’argent.

Un détenu âgé de 37 ans s’est évadé de la prison de Lannemezan en janvier 2023, avant de voler une voiture et des bijoux. Il a été arrêté le même jour par la police à Albi et a depuis été incarcéré à la prison de Mont-de-Marsan. Il a été jugé le 29 août par les magistrats du tribunal judiciaire de Tarbes. Malgré le fait qu’il était proche de la fin de sa peine, il a écopé de deux années supplémentaires de détention. Les magistrats ont cherché à élucider les zones d’ombre de cette affaire d’évasion.