FAITS DIVERS

Un musicien âgé d’une quarantaine d’années a été condamné pour conduite sous l’emprise de stupéfiants. Il a été arrêté en octobre de l’année dernière et a admis avoir fumé du cannabis avant de prendre le volant. Bien qu’il ait cessé de fumer depuis, le procureur a souligné la dangerosité de la conduite sous l’influence de drogues et a requis une peine de 3 mois de prison avec sursis, une amende de 600 € et une interdiction de repasser le permis de conduire pendant deux mois.

La défense a demandé une peine plus légère en raison des circonstances atténuantes, mais le tribunal a finalement condamné le prévenu à 60 jours-amendes de 10€, une annulation du permis de conduire et une interdiction de le repasser pendant deux mois.

Une femme de 33 ans, originaire des Hautes-Pyrénées, a été placée en détention provisoire après avoir causé la mort d’un automobiliste de 54 ans dans un accident sur le périphérique de Toulouse. Elle avait un taux d’alcoolémie de 2,6 g par litre de sang. Elle a été mise en examen pour homicide involontaire aggravé en raison de son état d’ivresse.

L’accident s’est produit lorsque la conductrice a pris le périphérique à contresens et est entrée en collision frontale avec une autre voiture. Les secours ont dû la désincarcérer et elle a été transportée à l’hôpital avec la victime, qui n’a malheureusement pas survécu. La conductrice a déclaré avoir bu au moins deux bières pour oublier ses problèmes personnels et a admis avoir déjà conduit sous l’influence de l’alcool par le passé.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident, notamment si la conductrice avait également consommé des stupéfiants ou utilisait son téléphone au moment du drame.

Un jeune homme a agressé un père de famille et deux de ses amis à la sortie d’une discothèque à Tarbes après avoir découvert que la fille qu’il draguait était en réalité un garçon transgenre. Il a insulté le garçon et s’en est pris au conducteur de la voiture dans laquelle ils sont montés. Les trois agresseurs ont été placés en garde à vue et comparaîtront pour violences en réunion et injures publiques en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.

La police de Lourdes a résolu une série impressionnante de 49 cambriolages grâce à l’interpellation de quatre suspects, dont un mineur. L’enquête a débuté après le déclenchement d’une alarme dans un complexe aquatique. Les suspects ont été identifiés grâce à des vidéosurveillance et des objets volés ont été retrouvés lors des perquisitions. Les cambriolages visaient à la fois des particuliers et des entreprises, et la plupart des affaires non résolues de l’année précédente leur ont été attribuées. Les suspects seront jugés, tandis que le mineur sera convoqué devant un juge pour mineurs.

La permanence parlementaire de la députée LFI des Hautes-Pyrénées, Sylvie Ferrer, à Bagnères-de-Bigorre, a été vandalisée avec un tag "Collabo islamiste". Personne ne se trouvait à l’intérieur du local au moment des faits. La députée a reçu le soutien de ses collègues de LFI et a dénoncé le climat de terreur instauré par l’extrême-droite. Cet acte de vandalisme intervient au lendemain de l’annonce de LFI qu’ils ne participeraient pas à la marche contre l’antisémitisme organisée ce dimanche, indiquant que "lutter contre l’antisémitisme et contre toutes les formes de racisme est impraticable aux côtés d’un parti (Rassemblement National) qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme".

Deux frères âgés de 23 et 26 ans ont été condamnés pour avoir participé à des rodéos motorisés en ville, roulant à des vitesses excessives de plus de 170 km/h entre Ibos et Tarbes. Les faits se sont déroulés en mars dernier et les prévenus ont été jugés devant le tribunal correctionnel. Le président du tribunal a décrit le contexte dans lequel les frères ont été arrêtés, décrivant leur conduite comme un "rodéo sauvage" dans les rues de Tarbes. Les deux frères, qui travaillent tous deux dans le domaine de l’automobile, ont été arrêtés après avoir été poursuivis par la police à des vitesses dépassant les 120 km/h. Finalement arrêtés, ils ont reconnu avoir atteint une vitesse de 140 km/h en ville. Le président du tribunal a souligné le danger de leur comportement et leur responsabilité en tant que jeunes parents et professionnels de l’automobile. Le procureur a également condamné leur violation délibérée du Code de la route et a requis une peine de trois mois de prison, une amende de 800 € et une suspension du permis de conduire.

Un homme de 62 ans à Tarbes a été interpellé et placé en garde à vue après avoir menacé le personnel de la Maison départementale des solidarités. Il se plaignait de ne pas avoir été pris en charge pour une demande de logement et aurait déclaré qu’il ne lui restait plus qu’à prendre une arme et à tuer quelqu’un. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits et le Parquet de Tarbes a demandé un avertissement pénal probatoire.

Un jeune conducteur tarbais a été contrôlé à Aureilhan et a pris la fuite jusqu’à Lourdes au volant d’une voiture volée quelques heures plus tôt à l’Arsenal. Les policiers ont engagé une course-poursuite qui s’est terminée sur près de 30 km. À bord de la voiture, trois jeunes Tarbais âgés de 18 à 21 ans ont été arrêtés. Le conducteur a déclaré avoir trouvé la voiture sur le parking du Pôle emploi de l’Arsenal et a été testé positif aux stupéfiants, tandis que son permis a été suspendu. Les passagers ont été mis hors de cause, mais le conducteur doit répondre des faits de refus d’obtempérer, de vol, de conduite sous stupéfiants et sans permis.

Un agriculteur a été condamné à 11 ans de réclusion criminelle par la cour d’assises des Hautes-Pyrénées pour des attouchements et viols sur sa jeune belle-fille. Lors du procès, l’accusé a admis avoir commis des attouchements mais a nié être allé plus loin. Les plaidoiries des parties civiles ont souligné la souffrance de la victime et la nécessité pour l’accusé d’assumer pleinement ses responsabilités. La défense a évoqué un "dérapage" et une perte de contrôle de l’accusé.

Une nouvelle route relie désormais Tarmac Aérosave à la RN21, représentant un axe stratégique dans le développement de la zone aéroportuaire Pyrénia. Cette voie de 450 mètres de long et de 7 mètres de large est doublée d’une voie verte cyclable et piétonne, avec un aménagement paysager et un système performant et environnemental de gestion des eaux pluviales. D’un coût de 2,1 millions d’euros, elle est financée par le syndicat Pyrénia, qui regroupe la Région, le Département et la communauté d’agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées.

Cette nouvelle route facilitera l’installation d’entreprises et devrait attirer de nouveaux porteurs de projets sur la zone d’aménagement concerté (ZAC) Pyrénia. Cette zone dispose de 189 hectares, dont 25 hectares sont spécifiquement destinés aux entreprises tournées vers l’aéronautique.