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Point-presse de Michel Rebollo, délégué départemental de la Gauche Moderne : l’INTERVIEW

jeudi 29 septembre 2011 par Rédaction

Michel Rebollo, récemment désigné délégué départemental de la Gauche Moderne dont le président national est Jean-Marie Bockel, a tenu hier soir un point-presse où il a été surtout question des élections présidentielles. Dans l’interview qu’il nous accordée, les élections locales ont été aussi abordées.

Lourdes-infos.com : Michel Rebollo, vous êtes délégué départemental de la Gauche Moderne dans les Hautes-Pyrénées, pourquoi ce point-presse ?

 Michel Rebollo : A ce jour, il y a un nouveau parti sur le département des Hautes-Pyrénées, c’est la Gauche Moderne. Nous voulons être présents par la parole, la communication, le discours et sur le terrain aussi. Nous serons présents bien sûr dans toutes les élections à venir. D’une manière ou d’une autre. Que ce soit par des contrats, des présences avec des candidats, des présences au plan national avec éventuellement des contrats avec nos partenaires autour de l’association « L’Alliance » créée dernièrement.

L-I.C  : Ces partenaires, quels sont-ils ?

 M.R. : Il s’agit de la Convention Démocrate dirigée par Hervé de Charrette, du Parti Radical dirigé par Jean-Louis Borloo, de la Gauche Moderne dirigée par notre président Jean-Marie Bockel, et du Nouveau Centre dirigé par Hervé Morin. C’est un choix de rassemblement au sein de l’Alliance Républicaine Ecologique et Sociale (A.R.E.S.). Il s’agit de porter à la candidature nationale un candidat de cette alliance à la présidentielle.

L.I.C. : Ce candidat, vous avez répété son nom plusieurs fois, c’est Jean-Louis Borloo.

 M.R. : Nous espérons, nous souhaitons et nous demandons à Jean-Louis Borloo d’être présent et de nous représenter lors de cette élection présidentielle, de représenter nos valeurs centristes, de centre-droit, de centre-gauche. Des valeurs appliquées sur une charte commune que nous avons signée ensemble parce que tout ce qui nous rassemble est beaucoup plus fort que ce qui nous divise. Cette candidature permettra aux gens ne voulant voter ni pour une candidature socialiste ni pour une candidature UMP d’avoir leur candidat au 1er tour.

L.I.C.  : Quelles sont aujourd’hui les relations entre le majorité UMP de Nicolas Sarkozy et vous-mêmes dont vous faites encore partie ?

M.R. : Pour ce qui me concerne, je ne fais pas partie de la majorité présidentielle. Nos positions sont claires. Nous nous sommes désolidarisés de la politique menée par le gouvernement qui nous a permis à un moment donné d’influer, de travailler, de donner des idées. On assiste à une droitisation qui nous déplaît. Nous préférons nous battre sur des couleurs différentes, des couleurs de progrès social, de progrès économique, des couleurs de parler-vrai, de parler-franc, des couleurs de faire une France plus juste, slogan qui sera celui de l’Alliance aux prochaines élections présidentielles.

L.I.C. : Vous êtes ancien secrétaire d’une section lourdaise du Parti Socialiste, vous ne regrettez pas d’avoir quitté le PS à la veille d’avoir peut-être un (e) président (e) socialiste.

 M.R.  : Je n’ai aucun regret. Quand j’ai quitté le Parti Socialiste, c’était parce que j’étais en désaccord avec les propositions et la politique décrite par la Parti Socialiste telle qu’elle se dessinait. Que ce soit sur des points de vue locaux ou nationaux. Je suis un grand démocrate. Je n’ai jamais choisi le camp du plus fort. Mes convictions me guident tout le temps. Je ne suis pas un élu de basse-cour, je ne suis pas attiré par le grain, je laisse ça à d’autres. La démocratie c’est de choisir un président aux prochaines élections présidentielles. S’il est de gauche, très bien, je m’en réjouirai. S’il est de droite, c’est quelque chose qui pourra aussi me réjouir. Par rapport à cette présidence et cette élection, je confirme avec force : nous avons notre candidat. Sur la primaire, notre candidat c’est Jean-Louis Borloo qui se déclarera, j’espère, d’ici peu de temps. Ce candidat-là aura des exigences fortes envers le candidat arrivé en tête au 1er tour. Qu’il soit de gauche ou de droite, les exigences seront les mêmes. De toute manière, il faudra compter avec nous car nous ferons un score à deux chiffres.

L.I.C. : Le 9 octobre, il y a le 1er tour des primaires citoyennes. Vous, homme de gauche, n’êtes-vous pas tenté d’aller voter ?

 M.R.  : Ma décision et mon propos sont clairs. J’ai dit que je voterai et soutiendrai le candidat de l’Alliance lors du 1er tour, en l’occurrence Jean-Louis Borloo, je ne me déplacerai pas à ce vote citoyen. Je trouve néanmoins passionnant cet appel à un choix. J’espère qu’il sera franc, sincère et loyal.

L.I.C. : Qui préfèreriez-vous comme concurrent de Jean-Louis Borloo parmi ces 6 candidats aux primaires citoyennes ?

 M.R.  : Je ne veux pas peser sur ces votes. Je ne répondrai pas à cela mais bien sûr j’ai mes préférences. Je trouve que François Hollande est un très bon candidat. Un candidat qui a fait preuve de son savoir lorsqu’il était premier secrétaire du Parti Socialiste. Il a une dimension de chef d’Etat que personne ne peut lui discuter. Je ne peux pas en dire plus.

L.I.C. : La Gauche Moderne, au plan lourdais, que va-t-elle faire ces prochains mois ? Suscitera-t-elle une candidature pour les législatives ?

 M.R. : La Gauche Moderne est un parti tout nouveau. Nous en sommes au stade des discussions, des réflexions, de réunification, d’élargissement. Il est trop tôt pour dire sur quelles candidatures nous nous appuierons. Bien entendu, la Gauche Moderne avec l’Alliance Républicaine, Ecologique et Sociale aura ou soutiendra des candidats aux législatives. Des rencontres et discussions auront lieu au niveau fédéral et national. Nous serons dorénavant présents partout.

L.I.C.  : Michel Rebollo pourrait-il être candidat aux législatives en tant que candidat de la Gauche Moderne ?

 M.R. : Pas sur les législatives. Michel Rebollo postulera à une candidature pour les territoriales si la réforme n’est pas modifiée et sur un canton si le message de gauche qui dit que les cantonales conventionnelles seront maintenues s’il y a alternance.

L.I.C. : Et pour les municipales de 2014, Michel Rebollo est-il prêt à repartir avec l’actuel maire UMP dont vous êtes l’adjoint ?

 M.R.  : Michel Rebollo dit que le maire actuel est un maire qui est celui des candidats actuels et connus le plus capable et le plus en capacité pour diriger la ville de Lourdes. Je ne change pas de discours. Je ne vois pas qui pourrait être à la place du maire avec des responsabilités que présente une ville de la dimension de Lourdes, une présidence de la Communauté des communes du pays de Lourdes amenée à s’élargir, un domaine et la représentativité d’une ville internationale mondialement connue, demandant une certaine éloquence dans la manière de s’exprimer. A l’heure actuelle, je ne vois pas de candidat pour remplacer le maire de Lourdes. Si le maire de Lourdes fait appel à mes services en 2014, je le rejoindrai avec des gens de la Gauche Moderne.

L.I.C. : En pensant qu’il demeure un élu ouvert et non sectaire ?

 M .R. : Les choses peuvent s’arranger. Le temps est un grand professeur. Je crois qu’il y a matière à arrangement et à discussion. Nous verrons si je me trompe sur ce sujet-là.

L.I.C. Mais de qui voulez-vous parler ?

Interview réalisée par Gérard Merriot

email : gauchemoderne-65@orange.fr

Adresse : Fédération Départementale de la Gauche Moderne 65
1, rue des Coquelicots
65100 LOURDES
tél. 06 08 07 61 73

Délégué départemental : Michel Rebollo