Les attentes des agriculteurs et autres sujets abordés par le préfet des Hautes Pyrénées

Mardi matin, le préfet des Hautes Pyrénées a exprimé l’espoir de voir la fin du blocage de l’A64 lors de ses vœux à la presse. Il a souligné l’importance de rouvrir l’A64 pour l’économie du département, tout en précisant que l’État ne mobilisera pas ses services pour ce déblocage. Aujourd’hui, l’A64 est rouverte. Le préfet a également évoqué les attentes des agriculteurs concernant l’irrigation et a souligné la nécessité de trouver une solution à ce dossier qui dure depuis 30 ans. Il a également abordé d’autres sujets tels que l’abattoir de Bagnères-de-Bigorre, les travaux de la 2x2 voies vers Lourdes, le nouvel hôpital, les stations de ski et le Plan Avenir Lourdes. Enfin, le préfet a précisé que la commission nationale de débats publics a été saisie à la demande de l’État.

Le préfet espère la fin du blocage de l’A64
Lors de ses vœux à la presse le préfet des Hautes Pyrénées a abordé de nombreux sujets dont celui des agriculteurs. « Il va bien falloir rouvrir l’A64 pour l’économie du département », il a indiqué que l’Etat ne fera pas intervenir les services pour ce déblocage. « Il faut trouver une issue, sachant que des annonces ont été faites par le Premier ministre, mais tout ne peut pas se faire en quelques jours, il faut vérifier tous les dossiers PAC non payés ».

Sur le sujet de l’irrigation , il y a des attentes fortes de leur part et de rappeler que le préfet de région avait demandé aux présidents des chambres d’agriculture et de la FNSEA la liste des 150 retenues qui potentiellement pourraient être réalisées à l’échelle du bassin Adour/Garonne. « Nous sommes en attente de cette liste. Ce dossier irrigation dure depuis 30 ans et il serait bien d’en sortir cette année ». le préfet a précisé qu’il avait en face des agriculteurs responsables, il n’y a eu aucun dégât, aucune dégradation, pas eu d’atteinte aux personnes dans le département, les forces de l’ordre restent vigilantes et passent régulièrement sur les différents barrages pour éviter un accident dramatique. Il a aussi annoncé l’arrivée des contrôles qui iront vérifier la provenance, l’étiquetage des produits mis en vente dans les rayons de grandes distributions.

L’abattoir de Bagnères de Bigorre : « Nous avons échangé avec le gestionnaire, l’association ‘’Sauvons l’abattoir’’, l’objectif lest de le maintenir. Dans ce département il y a 3 abattoirs, il faut qu’ils s’entendent entre eux.

La 2x2 voies qui va à Lourdes  : Concernant le contour d’Adé ,tout est lancé, les travaux débuteront en 2025.

Le nouvel hôpital  : « Aujourd’hui l’hôpital est sur les rails, ce projet a été annoncé, les crédits ont été fléchés. Le dossier est repris en main par le nouveau directeur. L’Etat accompagne ce projet, l’objectif est de sortir le permis de construire fin 2024/début 2025. Sur le nombre de lits, nous sommes à 5 lits de moins. Il y a également l’avenir des deux sites Lourdes et Tarbes, ce que l’on pourrait en faire, ce que ça coûte de détruire, de remettre aux normes etc.… pour bien sûr éviter les friches. Sur Lourdes, il y a des projets qui ont émergés, sur Tarbes il y a aussi des idées ». a expliqué Jean Salomon.
Le préfet a tenu à préciser que si la commission nationale de débats publics a été saisie c’est parce que l’Etat a demandé au maitre d’ouvrage qu’il devait saisir cette commission.

Les stations de ski : Les dispositifs d’activités partielles sont ouverts. Les gens sont prudents car avec le manque de neige, les recrutements sont temporisés. Les stations ont une alternative s’ill ne neige pas.

Pour Lourdes, le PAL (Plan Avenir Lourdes) a été abordé : « Le PAL a été annoncé en 2022, signé en 2023 pour un final prévu en 2030. Aujourd’hui nous sommes à un taux d’engagement de crédits fléchés de projets qui ont ou qui vont démarrer de 25%. Dans le plan Lourdes, il y a le centre d’incendie et de secours, le tiers-lieu place Peyramale, un certain nombre de choses qui ne se voient pas, mais on voit bien tout ce qui a été fait pour la mobilité. Lourdes est la seule ville de France avec une offre de mobilités pour tout le monde sans conditions de revenus etc.. Tout avance. Dans les financeurs du PAL il y a l’Etat, la Région, le Département, la Communauté d’Agglomération TLP et la ville de Lourdes ».

Les forges de Tarbes : « C’est une entreprise privée avec un chef d’entreprise privé qui a engagé son argent privé pour la reprise de cette entreprise. Quand il l’a reprise il y avait une vingtaine de salariés aujourd’hui ils sont 40. J’ai eu des courriers d’alerte, j’ai reçu le patron des forges de Tarbes. Quand il a repris cette entreprise il s’était engagé sur des investissements, à cette époque il n’y avait pas la guerre en Ukraine. Sur un domaine économique qu’il a fait évoluer, qu’il a adapté avec un carnet de commande d’obus assez fourni. Il a toujours des projets d’investissements.
Il y a un conflit avec un salarié c’est à lui de traiter le problème, sachant que ce salarié est toujours rémunéré (je suis très attentif sur ce point). J’échange régulièrement, ma porte est toujours ouverte, j’ai des écrits régulièrement et si besoin j’appelle le patron.
Nous sommes en lien avec la délégation générale pour l’armement pour s’assurer de la pérennité et du respect des engagements qui ont été pris entre la DGA et les forges de Tarbes », a expliqué le préfet.

Nicole Lafourcade