Les élus du SIMAJE réunis en mairie de Lourdes

Cela fait belle lurette que les attributions de compensation versées aux communes qui doivent ensuite les reverser au SIMAJE ((Syndicat Intercommunal Multi-Accueils Jeunesse et Écoles) provoquent des remous auprès des élus de ce syndicat, notamment ceux de la vallée de Batsurguère. Depuis 2017 , date de la création de la Communauté d’Agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées, ces attributions sont fixes. Elles ont une incidence sur les finances des communes car elles sont considérées comme des recettes, ayant une incidence sur la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) et sur les contributions des communes à des services (le SDIS par exemple). Des maires craignent de ne plus pouvoir faire face à leurs obligations de financement d’ici quelques années.

Une réunion à l’adresse des communes adhérentes au SIMAJE s’est tenue mercredi dernier à la mairie de Lourdes. La presse n’ était pas conviée, rien que de très normal. Selon nos renseignements, après la présentation de Thierry Lavit, maire de Lourdes et président du SIMAJE, le sous-préfet Fabien Tuleu qui était présent a laissé les élus échanger.

La première intervention est venue d’Evelyne Laborde, maire d’Omex et conseillère départementale de Lourdes 1 qui a distribué un rapport très bien fait, nous a-t-on dit, portant sur les trois dernières années, avec des simulations. Cela a permis aux communes adhérentes au SIMAJE de s’apercevoir de l’impact financier. La suppression de la dotation de l’élu local pèse aussi grandement au niveau financier.

Jean-Louis Cazaubon, maire de Poueyferré, est également intervenu, et a été très écouté. Il a été suggéré par certains de voir si une structure privée ne pouvait pas remplacer le SIMAJE, afin de ne pas impacter la trésorerie de chaque commune.

Cette réunion, aux dires des participants, a été de bonne tenue. Thierry Lavit aurait dit que si certaines communes veulent s’en aller, il ne les retiendra pas. Le sous-préfet a pris bonne note des interventions, connaissant parfaitement le problème. Il a proposé la création d’un groupe de travail pas très nombreux, en fixant une échéance afin de trouver rapidement une solution. Des propos apaisants pour l’assistance.