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Faut-il ou non financer l’achat ou la réalisation d’une cuisine centrale pour les 12 écoles du SIMAJE ?
Le service de restauration (confection et portage–liaison chaude) pour les 12 écoles publiques du SIMAJE et les accueils de loisirs est assuré actuellement en régie par le personnel du Syndicat, dans la cuisine du lycée collège de Sarsan à Lourdes.
Le SIMAJE loue la cuisine au Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées qui doit engager des travaux de mise aux normes et qui ne souhaite plus mettre en location la cuisine.
Le SIMAJE a décidé d’étudier une solution afin d’assurer la continuité de la confection des repas pour les établissements scolaires et les accueils de loisirs de son territoire.
Le SIMAJE a lancé une étude de programmation et assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’acquisition ou la création d’une cuisine centrale suite à la réhabilitation d’un bâtiment existant et choisir le mode de gestion adapté.
Suite à une consultation, la réalisation de cette étude a été attribuée au cabinet SPQR, pour un montant de 105 600 € HT, avec une tranche ferme à hauteur de 19 500 € HT.
Le conseil syndical du SIMAJE a donc sollicité une subvention auprès du Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées à hauteur de 6 000 €, dans le cadre de l’Appel à Projets Développement Territorial 2020. C’était uniquement l’objet de la question à l’ordre du jour de la réunion du SIMAJE, de mardi dernier. Il n’était absolument pas question de construire une cuisine centrale ni d’acheter la SOGERES. Cela n’a pas empêché certains représentant (e) s des communes rurales de monter un créneau. D’abord, il n’y a pas le feu : le conseil départemental se dit prêt à attendre que le SIMAJE ait trouvé une solution. Il n’empêche que le débat a tourné sur le rachat ou non de la SOGERES qui a perdu plusieurs marchés locaux et qui était disposée à vendre sa cuisine centrale (bâtiment et matériels compris) pour un million d’euros environ il y a un peu plus d’un an. Aujourd’hui, le prix est tombé à 380 000 euros. « Bientôt, on va nous la donner ! », s’amuse un délégué.
Pour Thierry Lavit, le nouveau président du SIMAJE, des trois alternatives qui se présentent, celle d’externaliser la confection des repas sous réserve d’une qualité avec une préférence des produits locaux, et d’un prix acceptable, semble la meilleure. La construction et le fonctionnement d’une cuisine centrale pour « vendre un millier de repas » aux écoles du SIMAJE présentent trop de risques. L’exemple de la SOGERES qui a une capacité de production de 4000 repas alors qu’il en faudrait 3000 pour être rentable provoque inévitablement des réflexions. Tout comme est-ce la vocation du SIMAJE de vendre des repas ? La question est posée par Thierry Lavit qui a plusieurs fois rappelé le coût du fonctionnement élevé pour ce service, alors qu’il convient de réaliser des économies pour financer entre autres la rénovation du centre aéré. Et d’annoncer qu’il a deux ou trois touches intéressantes. On devrait les connaître lorsque le dossier va revenir sur la table des délégués du SIMAJE.
Rédaction
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