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Où est passée la manne de la taxe de séjour ?
Le dossier de la taxe de séjour va-t-il refaire surface lors du prochain conseil municipal ? La rumeur est de plus en plus persistante, notamment du côté des hôteliers lourdais qui ne cachent pas leurs inquiétudes. Alors qu’il semble que le produit de la dite taxe pour l’année 2016 ait été nettement supérieur aux prévisions – on parle de 2,5 millions d’euros voire plus – des hôteliers ont appris que la maire de Lourdes envisageait d’augmenter de façon substantielle la taxe de séjour pour l’année 2018 (et non 2017). Cette information provoque la colère voire la panique chez les socioprofessionnels concernés. Certains font remarquer qu’après le précédent vote du conseil municipal, ils avaient dû absorber pratiquement 100% de cette taxe, n’ayant pu la répercuter sur leurs clients.
Pas mal de questions se posent aujourd’hui. A quoi a servi l’argent engrangé par l’instauration de la taxe de séjour ? Personne ne le sait. En aucun cas la loi ne permet au produit de la taxe de séjour d’alimenter le budget de la ville. Les professionnels, par le biais de l’EPIC-Office de Tourisme, ont leur mot à dire. Or, jusqu’à présent, à notre connaissance, il n’y a eu aucun vote permettant d’affecter la manne de la taxe de séjour à une ou des réalisations d’ordre touristique, comme le voudrait la législation. Le conseil municipal n’a pas eu non plus à délibérer sur cette question. Tout juste a-t-on avancé que cet argent pratiquement tombé du ciel pourrait servir à financer les travaux du pont Peyramale. Où trouve-t-on une délibération sur ce sujet ?
Non contente d’engranger cet intéressant pécule, Josette Bourdeu, la maire de Lourdes, influencée paraît-il par ses services, ferait le forcing auprès de son équipe pour qu’il soit procédé à une nouvelle hausse de la taxe de séjour. Au sein du conseil municipal, siègent deux hôteliers Bruno Vinuales et Alain Abadie. Ils connaissent bien les difficultés de l’hôtellerie lourdaise. Seront-ils d’accord pour encaisser le choc ? Comment vont-ils l’expliquer à leurs collègues dans ce contexte de déprime totale ? D’aucuns se plaignent du mépris affiché à leur égard par la maire de Lourdes à laquelle on prête des propos de ce genre : « Les hôteliers n’ont qu’à augmenter leurs prix, qu’ils s’arrangent entre eux ! » Le droit de la concurrence n’interdit-il pas les ententes illicites ou restrictives ?
Après les problèmes de circulation découlant de la sécurisation dans le bas de la ville (ils devraient resurgir à l’orée de la saison prochaine), va-t-on assister à une levée de boucliers des hôteliers lourdais ? Les jours à venir vont apporter la réponse…
G.M.
Rédaction
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