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Grande agglo : où en est-on dans le pays de Lourdes ?
Les jours passent, et l’on s’approche peu à peu du 1er janvier 2017, date à laquelle va voir le jour l’agglo XXL Tarbes-Ossun-Lourdes avec ses 86 communes et ses 123 000 habitants. Cette semaine, on va attendre de voir combien de conseils municipaux du pays de Lourdes vont voter le recours contre l’arrêté préfectoral puisque la Communauté de communes du Pays de Lourdes avec les communautés de Batsurguère et du Montaigu avaient le seuil requis (15 000 habitants) pour ne pas être agrégée à cette grande agglo dont les élus mesurent au fil des réunions les difficultés qu’il va falloir surmonter. On a assisté ces dernières semaines à des pressions inadmissibles émanant de partisans de la grande agglo à l’endroit des maires qui avaient voté contre cette fameuse agglo XXL. Rappelons que sur les 18 maires de la CCPL, 14 avaient voté contre. Il paraît qu’aujourd’hui certains regrettent d’avoir voté pour (sic). En tout cas, cette grande agglo aura fait éclater la solidarité des communes rurales du pays de Lourdes.
La semaine dernière, lors du conseil des maires qui s’est tenu à la CCPL, Ange Mur, le maire de Jarret, chaud partisan de la grande agglo, s’est lancé dans un sermon envers les collègues réunis à Bartrès pour examiner la possibilité d’un recours. Il aurait utilisé le terme de « trahison », ce qui aurait fait bondir plusieurs maires. Il a plaidé pour retrouver la solidarité d’antan, oubliant visiblement qu’il était aux premiers rangs de ceux qui se contrefichaient de l’identité du pays de Lourdes et qu’il est considéré comme l’un des tous premiers diviseurs. Devant la réaction d’un de ses collègues, il a préféré stopper son prêchi-prêcha. Autre pression que l’on n’apprécie pas : c’est la baisse annoncée par certains partisans de l’agglo XXL de la DETR (Dotation d’équipement des territoires ruraux) qui pourrait sanctionner les communes récalcitrantes. Il serait tout de même étonnant que la préfectorale « s’amuse » à ce petit jeu. Préfète ou sous-préfète ne sont pas là pour régler des comptes. D’autant qu’avec l’alternance qui se profile au plus haut niveau de l’Etat, il pourrait y avoir du changement dans l’air.
G.M.