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Projet Lourdes 2016-2030 : Note de l’intersyndicale de Lourdes au comité des Sages et aux principales personnalités du département

jeudi 14 avril 2016 par Rédaction

Suite à la présentation en préfecture du projet Lourdes 2016-2030 par le comité des Sages en présence de Madame la Préfète et de la Maire de Lourdes, nous sommes allé recueillir les réactions des socio-professionnels de l’Intersyndicale de Lourdes présidée par Jacques Barzu.

Plusieurs d’entre eux ont d’ailleurs établi une synthèse présentant l’état d’avancement de leurs réflexions et propositions dans la perspective d’alimenter les réflexions et travaux à venir afin qu’il puisse en être tenu compte. Cette première esquisse de propositions de contribution au projet d’un plan de redressement économique « 2015-2030 » a été adressée au président du comité des sages Joseph Carles et à diverses personnalités (préfète, sous-préfète, maire de Lourdes, députée, président du conseil départemental, conseiller départemental de Lourdes 1, présidents de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat).

« Il faut une union sacrée »

Il ressort d’abord de nos entretiens une volonté d’agir ensemble. « Il faut une UNION SACRÉE (Sanctuaire, socio-professionnels, Etat, Région, Département, Mairie). Pourquoi cette union sacrée ? Parce qu’il y a urgence. Le plan 2016-2030 est le bienvenu parce qu’il y a une nécessité. Unir nos Forces, Ville, Sanctuaire, Professionnels (accompagnés des CD, CR, CCI, Etat...), spontanément, sincèrement, sans préalables ni prédominances. « Nous sommes tous Lourdais !!!!! Regroupons-nous..., et regroupons nos moyensNous souhaitons contribuer bien évidemment à ce plan mais on insiste assez fortement sur la nécessité d’apporter des solutions concrètes en urgence. On n’est pas sur du moyen-long terme. La Banque de France dit qu’à horizon 3 ans, un tiers du parc hôtelier et du potentiel économique lourdais pourrait disparaître. Ce plan ne peut se bâtir qu’en mettant tout le monde autour de la table. Dans l’immédiat, nous ce qu’on a voulu faire à travers ce projet de l’intersyndicale c’est porter un certain nombre d’orientations, de pistes de propositions. Ce travail a été préparé dans un délai très court et dans le contexte réclamé par la préfète et la maire de Lourdes. Des membres de l’intersyndicale ont voulu plancher sur ce plan avant que les groupes de travail se mettent en place afin d’alimenter le débat »

« Affirmer et afficher ce que nous sommes »

Le 2e point sur lequel nos interlocuteurs insistent : « C’est ce que l’on veut affirmer et afficher : ce que nous sommes. Cela veut dire que la grande majorité des socio-professionnels sont majoritairement à Lourdes parce qu’il y a le Sanctuaire. Ça ne veut pas dire dans nos propos qu’il n’y a pas d’autres pistes de développement à explorer. Mais ces autres pistes de développement seront toujours de notre point de vue secondaires et n’inverseront en rien à elles seules le déclin actuel. Il faut donc partir des fondamentaux. Le périphérique n’est pas à négliger, mais c’est du complémentaire. Dans ce qu’on propose, on veut être focus sur les sujets fondamentaux, prioritaires. On ne peut pas se disperser ».

Les pistes

Agir sur la durée des séjours. « La question qui se pose est : Comment allonger ces séjours qui, au fil du temps, ont diminué ? Comment redonner du contenu pour participer à l’allongement de ces séjours ? C’est aussi la solution pour vendre du périphérique. Mais l’essentiel c’est quand même le Sanctuaire ».

Il va y avoir un workshop au mois d’octobre. « C’est une très bonne idée. Il vise à faire venir des tours opérateurs, plutôt de pays lointains, pour programmer la destination Lourdes. C’est bien. Pourquoi ne pas profiter de ce workshop pour inviter plus largement des tours opérateurs de pays européens - l’Europe est quand même le fonds de commerce historique et actuel des hôtels lourdais - pour leur donner du contenu et travailler avec eux sur les allongements de séjours ».

Il faut travailler à augmenter la place faite à Bernadette Soubirous. « Ce qu’on a observé auprès de nombreux pèlerins, des groupes , c’est l’intérêt porté à Bernadette Soubirous. S’il y avait quelque chose autour de Bernadette, ça serait un facteur de nouveauté, ça renforcerait le contenu des pèlerinages et mécaniquement ça pourrait prolonger les séjours. La mairie de Lourdes a, dans son programme, le projet d’avoir un palais des congrès. Ce palais des congrès pourrait être la structure de l’espace Bernadette. Il pourrait se situer entre le haut et le bas de la ville. Il servirait d’abord à la ville. Il serait aussi à destination des pèlerins, des directions de pèlerinage. On pourrait imaginer quelque chose autour de Bernadette (films, conférences, expositions). Toute une thématique qui ferait que, in fine, le pèlerin resterait plus longtemps. Nos clients sont tous demandeurs de ça. Autour de cette idée, il y a unanimité et enthousiasme total. Dans cet espace dédié à Bernadette, pourraient se trouver ses reliques, un musée. Il s’agirait d’un espace multifonctions. L’idée : on part d’une volonté politique de la mairie qui veut faire son palais des congrès. Pourquoi ne le mettrait-on pas à un endroit pour faire le lien entre le bas et le haut de la ville. Il aurait en plus cette vocation qui servirait aux pèlerins et qui mettrait en avant Bernadette. Ce projet toucherait positivement la ville, ça créerait le lien entre le haut et le bas. C’est utile pour les pèlerins, c’est utile pour le Sanctuaire, c’est utile pour la ville. C’est utile pour notre devise qui est de créer du lien ».

L’autre point de cette note c’est la nécessité de renforcer les accès à Lourdes. « Deux gros leviers à actionner : l’aérien et le bus. Sur l’aérien, il y a une réalité : multiplier les lignes aériennes sur Lourdes. Ce qui nous semble important, il faut en toute priorité trouver une solution sur la Pologne. Il y a un marché important. Les Polonais en font la demande. Ils veulent venir à Lourdes. Deuxième sujet dans les transports : le bus. Aujourd’hui, la conséquence de la loi Macron sur les autocars est une réalité. 260 villes en France ont des dessertes ou des passages de ces bus. Un des aspects de la loi Macron concerne le développement du transport autocars en lignes régulières. Lourdes doit devenir une des destinations de ces lignes. Aujourd’hui, on note entre 8 et 10 opérateurs en France. Il faut demain à Lourdes une véritable gare routière. Il existe des départs de Tarbes mais la ville n’est pas connue comme Lourdes au plan international ».

La note de l’Intersyndicale 

Le constat :

-La présence des Pèlerins et Visiteurs baisse périlleusement.

-Les fréquentations de certains pays européens sont même en train de disparaître presque intégralement.

- Certaines organisations de Pèlerinages ont du succès. Egalement la fréquentation de certains autres pays est en augmentation. (Il ne nous appartient pas d’en définir les causes ni de dire si elles sont reproductibles. Une analyse approfondie des raisons est compliquée mais serait opportune en collaboration avec leurs responsables.)

-La baisse des Pèlerinages Organisés n’est pas une fatalité. Ils sont « la » référence essentielle depuis des décennies et, sans eux, Lourdes n’aurait jamais atteint sa dimension actuelle. Sans eux, Lourdes ne pourrait la conserver. Il en va absolument de même de l’Hospitalité N-D de Lourdes.

Ce sujet doit être étudié avec ces Organisations qui en ont déjà identifié les causes, sachant qu’une grosse partie du problème est d’ordre technique et provoqué par le désengagement total de la SNCF avec des promesses jamais honorées : matériels, durée des trajets, prix exorbitants, wagons spécialisés, etc.)

- Mais nous pensons que la cause essentielle repose un peu moins sur la baisse des nombres que sur la durée des séjours qui, au bilan des entreprises, est cause de beaucoup plus de dégâts pour l’ensemble de tous les Professionnels.

- De « nouveaux profils » de pèlerins ou visiteurs sont apparus. La caractéristique principale de leurs séjours concerne la durée de leur présence de plus en plus réduite. Ces visiteurs « mal traités » proviennent essentiellement de la mise sur le Marché des pays éloignés (Asie, Amériques Centrale et du Sud) par les Tour-operators de « Tours » en Europe où le nombre et la collection des lieux à visiter sont l’argument essentiel de vente. Beaucoup de ces visiteurs séjournent une ou deux nuits Maximum (1 seule journée à Lourdes) après de longues étapes, et ne sont souvent que des visiteurs visuels ou photographes qui repartent sans avoir « vécu ni compris » Lourdes. Ils ne seront pas des ambassadeurs de notre Ville à leur retour. Exemple : il arrive assez régulièrement que les cars de ces visiteurs arrivent trop tardivement le soir pour permettre qu’ils assistent à la Procession aux Flambeaux (parfois seul programme de leur séjour), alors qu’ils repartent déjà le lendemain matin... Heureusement ces extrêmes ne sont pas majoritaires.

- Les autres origines de séjours programmés trop courts proviennent essentiellement de l’Espagne et du Portugal pour l’Europe en ce qui concerne les Groupes, et de la tendance bien identifiée à l’individualisation des comportements pour les visiteurs individuels. Souvent ces profils de clientèle ne sont pas encadrés et n’auront de vécu à Lourdes que ce que leurs yeux auront su voir....

-Le LIEN entre le haut et le bas de la Ville n’est pas suffisamment établi et leur COMPLEMENTARITE n’est pas effective. Il est absolument primordial de réussir à « gommer » cette rupture de communauté . Ce problème est identifié par tous depuis de très/trop longues années. Tous les Professionnels sont unanimes et y sont favorables, intéressés, et le réclament. Il faut absolument identifier les solutions et les mécanismes qui pourraient permettre l’amélioration de l’attractivité du « Centre Ville » qui contribuerait très largement aussi à l’allongement des séjours. Il est bien dommage que l’antique Tramway qui faisait le Tour permanent Boulevard/Rue de la Grotte/Centre Ville n’ait pas été perpétué. Il aurait pu être un élément majeur de « la » solution recherchée, et sinon le lien convivial et attractif qui la soutiendrait (Cf. la réussite à Bordeaux ou partout ailleurs où cela a eu lieu). Aurait-on assez de moyens et d’ambitions pour cela ?

- Il est également regrettable qu’aucune solution ou proposition n’ait pu encore être trouvée pour « AIDER » à l’embellissement et à la revalorisation des nombreuses et MAGNIFIQUES façades présentes sur les axes principaux. Les exemples de la Rue de la Grotte et surtout du Boulevard de la Grotte sont caractéristiques du retournement positif d’ambiance extraordinaire que cela amènerait si elles pouvaient être repeintes ainsi que si les auvents ancestraux et hétéroclites qui les masquent pouvaient être remplacés et financés par du mobilier urbain contemporain et compatible avec elles.... Malheureusement la situation actuelle de la plupart des entreprises ne leur permet pas de prendre en compte ces investissements d’un intérêt promotionnel, collectif et public évidents.

- Il semble également évident et donc presque inutile d’évoquer l’impact sur nos visiteurs ainsi que les conséquences des problèmes posés par les friches immobilières qui se généralisent. Indépendamment de l’esthétique et de l’ambiance, certaines posent de graves problèmes de sécurité publique et d’hygiène. Une réflexion pour l’accélération ou l’aboutissement des procédures pour permettre leurs revalorisations semble urgente (logements ?, parkings ?, espaces verts ?...).

- Les Hôteliers et Socio-professionnels qui ont énormément pris de risques personnels et investi pour hisser leurs établissements au standard des exigences internationales et satisfaire aux normes administratives se sont fortement endettés et ne vont plus arriver à honorer leurs échéances financières si la situation ne s’inverse pas rapidement.

- Les Hôteliers et Socio-Professionnels qui n’ont pas pu investir ne seront plus en mesure de le faire également si cette situation perdure ou continue à se dégrader. Si c’était le cas, l’analyse de la Banque de France prédisant la fermeture de 60 hôtels à un horizon de 3 ans seulement (soit 1/3 du potentiel hôtelier ! ! ! .... ) se concrétiserait. Et tout le reste des entreprises locales suivraient dans les mêmes proportions, au minimum....

- Si davantage d’établissements étaient en nécessité de fermer, ce serait un désastre général pour Lourdes tant en capacité d’Accueil des grands pèlerinages ou Rassemblements, qu’en terme d’image, d’ambiance pour les visiteurs ou qu’en terme d’emploi, d’activité pour les entreprises locales mais aussi en terme de recettes fiscales. Ces fermetures d’établissements « n’assainiraient » pas le marché mais installeraient Lourdes dans un tourbillon de déclin irréversible pour l’ensemble de la Collectivité. Toutes les catégories d’établissements doivent survivre car ils répondent à des nécessités sociales.

- Nous ne pensons pas que ce sont des analystes qui nous apporteront, seuls, nos solutions. Ils ne peuvent, éventuellement, que nous aider à beaucoup mieux les formaliser en tenant surtout compte des observations et visions que nous leur soulignons. Nous pensons que nous sommes capables et en mesure de nous prendre en main. L’heure est grave. Il faut aller à l’essentiel. Il n’y aura aucun remède « miracle ». Il ne faut faire que « ce qu’il faut », avec ambition et urgence :

► Unir nos Forces, Ville, Sanctuaire, Professionnels (accompagnés des CD, CR, CCI, Etat...), spontanément, sincèrement, sans préalables ni prédominances. « Nous sommes tous Lourdais !!!!! » Regroupons-nous..., et regroupons nos moyens.

► Inventorier nos Moyens, nos Capacités, nos Ambitions et Solutions Réunies, et établissons « notre » synthèse dans une démarche URGENTE et FEDEREE de Lourdais unis pour notre Avenir et notre Devenir... La situation réclamerait simplement et surtout, pour Lourdes, prioritairement, l’Union « Sacrée » ! 

► Nous, les Socio-professionnels ressentons très amèrement aujourd’hui la situation économique dégradée et exsangue d’une « majorité » d’établissements malgré tous les efforts par lesquels ils se sont très fortement investis et endettés. Trop de nos collègues ont disparu ou ne sont plus en mesure de reconstituer les marges et donc la trésorerie qui devraient impérativement leur permettre d’entretenir et de conserver leurs établissements au niveau d’exigence réclamé par les utilisateurs. L’heure est aux solutions d’URGENCE. Les planifications sur 15 ans ne répondent pas à la réalité économique du moment qui doit être traitée en urgence, en amont de tout le reste pour se conserver les moyens d’une Planification sur 15 ans, sinon trop d’acteurs auront disparu et avec eux les moyens et les supports pour sa réussite. Donc un Plan traitant du Court terme permettant la Planification d’un Schéma à Long Terme doit impérativement et très prioritairement être élaboré.

► En aucun cas ce ne seront pas le Tourisme, les événements sportifs, les Congrès, etc... en tant que tels qui sauveront Lourdes. Cependant ils peuvent y contribuer fortement et permettraient d’apporter à Lourdes ce qui lui manque : du renouveau, du renouvellement, des compléments. Par contre, il apparaît prioritaire et primordial d’Assumer et d’Afficher clairement « qui nous sommes » (voir plus bas) et de cultiver ce dont on a hérité et la notoriété internationale irremplaçable qui en découle, seule capable d’être le support de notre Devenir.

Le besoin pour le renouveau économique de Lourdes, évidemment, repose sur l’augmentation de sa fréquentation et/ou sur l’allongement des séjours. Parmi les moyens susceptibles de permettre d’y parvenir sur le court terme, nous en évoquons quelques-uns :

- sur le principe de l’allongement des séjours, la plate-forme de base à retenir est d’avoir la capacité à proposer au moins une demi-journée d’« activité » nouvelle imposant un allongement de séjour d’une nuitée. Cela permettrait une augmentation « extrêmement conséquente et majeure » de la fréquentation qui résoudrait à elle seule une proportion importante du problème économique.

- sachant qu’il est très difficile, voire impossible, d’influer sur l’allongement d’un séjour programmé court, toute la difficulté serait de savoir « toucher » le Pèlerin et le Visiteur pour sa prise de décision en amont de sa venue, et de SAVOIR COMMENT COMMUNIQUER et PROPOSER toutes les activités possibles sur un « marché » difficile à cerner et à identifier en dehors des organisations de pèlerinages et opérateurs structurés.

- travailler en direction des pays éloignés (+ Espagne et Portugal) pour inciter les TO ou décideurs à proposer un vrai programme à leurs clients avec allongement indispensable d’une journée à Lourdes.

- en tant que Lourdais, un des aspects de fond majeur que nous nous permettons d’évoquer et de proposer à la réflexion commune est celui de Bernadette Soubirous ainsi que celui de Sainte Bernadette. « A tort ou à raison », la grande majorité des personnes consultées et s’intéressant aux sujets qui nous préoccupent tous, partagent un ressenti commun mais également entièrement partagé par l’immense majorité des Pèlerins avec qui nous évoquons ce sujet. La place faite à Lourdes à Bernadette Soubirous et à Sainte Bernadette ne correspond pas à la place qui devrait lui être dévolue. Nous ne développerons pas ici les commentaires et interrogations très intéressants sur ce sujet qui sera développé plus bas. En tous cas, l’amplification du référencement à Bernadette serait quelque chose de majeur et, selon l’expression qui en serait donnée, contribuerait à l’allongement des séjours et à l’augmentation des visiteurs et Pèlerins (Création d’un Espace Bernadette avec projections et grande structure d’accueil pour les Pèlerinages, Représentation et Valorisation d’un site de recueillement dédié et spécifique avec ses reliques,) (réfléchir sur l’exemple de l’organisation à Nevers d’un grand spectacle sur Bernadette pendant le prochain mois de Juillet avec 250 figurants à voir sur Internet, etc.)

- enfin donner priorité à l’ouverture de nouvelles Routes Aériennes. Des pays entiers et extrêmement bien identifiés les attendent pour les utiliser. Leur potentiel est conséquent. La Collectivité et les Socio-professionnels les réclament depuis de longues années, jusqu’à présent sans résultat. Lourdes « Hub du Pèlerinage et du Tourisme Religieux en Europe » n’est pas une utopie, compte tenu des Lignes déjà existantes.

- réfléchir pour mesurer d’urgence l’intérêt de la création d’une liaison aérienne spécifique (journalière ? ou tri-hebdomadaire ?) pendant la durée du 100ème Anniversaire des Apparitions de Fatima en 2017 ?

- etc.

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Exemple de Recherche informelle

pour tenter d’identifier des évolutions qui pourraient permettre, réunis,

d’influer sur notre Destin pour notre Devenir.

DEFINIR NOTRE IDENTITE

« ETRE NOUS-MEMES »

(ET UNIS)

- Lourdes n’a rayonné que par son Identité

- Lourdes ne pourra continuer à briller qu’à travers son « Identité » appuyée par notre volonté de l’afficher au monde et de l’imposer efficacement dans une détermination locale unie pour les mêmes objectifs.

- Si l’accessoire, le complémentaire, le tourisme, sont nécessaires et peuvent aider à participer à l’épanouissement et développement de son Identité, ils n’en sont et n’en resteront pour l’essentiel que la très intéressante, valorisante et même déterminante conséquence.

- L’Identité de Lourdes nous « semble » être très essentiellement traduite et cultivée aujourd’hui par la référence naturelle et essentielle aux Apparitions, au Divin, et par la Dévotion à la Vierge.

- Mais il nous « semblerait » que pour permettre une meilleure et beaucoup plus importante appropriation émotionnelle « des » Faits de Lourdes par les visiteurs du monde entier, il devrait être réservé une place beaucoup plus importante à la dimension et à la réalité humaine, c’est-à-dire à celle de Bernadette Soubirous, sainte Bernadette, et à tout l’affectif qui l’accompagne ou qui.... l’accompagnerait... autrement dit, au-delà des cérémonies majeures, de tout le positif majeur existant, « lui » accorder une place beaucoup plus importante en « formalisant » l’évocation de toute « l’Histoire de Sainte Bernadette » dans un espace, un cadre qui lui serait dédié et consacré autour de sa « présence centrale (relique ?) » et en rapport avec la reconnaissance que le Sanctuaire, la Ville et les Lourdais lui portent et lui doivent.

- Automatiquement se poserait la question du dimensionnement, du lieu et du financement d’une telle structure d’accueil ? Mais avant tout il faudrait surtout savoir si nous aurions la seule et sincère volonté d’afficher et de s’afficher UNIS dans cette perspective, sachant que la capacité financière d’y parvenir ne serait probablement réelle que si cette volonté était traduite et portée dans un cadre consensuel local déterminé et déterminant (S.E.M. ???)

Cette structure dédiée, cet éventuel « Espace Bernadette » devrait être suffisamment dimensionné et structuré pour pouvoir :

• Permettre à la Population Lourdaise de l’utiliser à ses fins propres

• Permettre d’accueillir intégralement des Pèlerinages et des Rassemblements entiers « avec les handicapés qu’ils accompagnent » (sachant que Bernadette soignait elle-même les Malades et a été aussi une grande malade décédée prématurément).

• Permettre aux Organisateurs de Pèlerinages de réunir différemment leurs participants et de pouvoir s’adresser à eux « normalement » comme n’importe quel autre organisateur de Congrès, Rassemblements, Gros séminaires pourraient le faire partout ailleurs où ils vont. Y a-t-il une différence entre un Organisateur de Pèlerinage et un Organisateur de Congrès ? Nous pensons que non, sauf à Lourdes. Lourdes n’a jamais intégré jusqu’à présent cette considération et cette nécessité élémentaires, (mis à part les Sanctuaires) pour répondre à nos organisateurs et par conséquent les soutenir.

• Avoir les Moyens de Présenter et Expliquer à tous les Individuels, Groupes indépendants non encadrés, et surtout à tous les nouveaux Pèlerins ou Visiteurs, et plus particulièrement venant de pays lointains (Asie, Amérique, et autres), ce qu’ils viennent chercher en venant à nous.

• Projeter l’Histoire de Bernadette à travers des films, documentaires, spectacles, conférences présentatives directes ou préenregistrées « dans toutes les langues »,

• Vénérer sainte Bernadette dans un cheminement réservé.

• Aussi répondre aux besoins de Séminaires, Congrès, Manifestations, Salons, Expositions, et même Concerts ou autres, non religieux...

Sachant que les réservations d’occupations de ces espaces pourraient se faire dans le cadre d’une convention avec des règles préalablement établies entre Sanctuaire et Ville.

La gestion des occupations religieuses pourrait simplement se faire sur plannings comme pour les réservations des messes, des cérémonies ou des places dans les Accueils, et par les mêmes mécanismes.

FINANCEMENT : Aujourd’hui, seuls les Pèlerins « identifiés » participent aux frais des Sanctuaires. Avec une prise de conscience active des socio-professionnels, il devrait y avoir la possibilité d’identifier et de faire prendre conscience à tous les Visiteurs de la nécessité d’aller aider le Sanctuaire en participant aux frais qui sont les leurs. Ceci pourrait permettre de mettre en oeuvre un projet dimensionné permettant d’aboutir à la finalité évoquée.... Par exemple, un complément ou une utilisation partielle de la participation des Pèlerins aux Frais des Sanctuaires de 0,50 € sur une base de 1.000.000 Pèlerins/an permettrait une capacité d’autofinancement de 500 K€/annuels. Avec une utilisation très partielle de la TS à même hauteur (ce serait sa vraie Vocation et sous réserve qu’elle ne soit pas réaugmentée), et des subventions sur une base théorique au minimum équivalente (si elle ne serait pas de 50 %), cela pourrait permettre dans le seul cadre d’une SEM, de mettre en oeuvre un projet mixte à hauteur de 15 à 20.000 K€ (dont subventions) ... ? Et cela aurait l’avantage de répondre peut-être aux attentes et aux besoins conjugués de l’identité locale, de la population, des visiteurs, des socio-professionnels, de la Ville de Lourdes et du Sanctuaire.