Echos, bruits et chuchotements...

Bashing ! vous avez dit bashing…

On rappellera ce que la voyante Mamouchka disait dans notre dernière chronique du vendredi 28 mars 2014 : « Le résultat ne se fera pas dans un mouchoir de poche. Le retard du maire sortant sur celle qui lui fera toucher les épaules à terre sera plus conséquent que prévu ». Bravo, bien joué ! Artiganave a été largement battu, avec 505 voix dans la vue. Ce qui a sacrément secoué ses colistiers et supporters. Il lui a donc fallu trouver un coupable. Il s’appelle « Bashing ». Ce néologisme d’origine anglophone signifie souvent une sorte de « lynchage médiatique ». Vous avez sans doute compris qui était visé. C’est donc ce qui explique, selon lui, sa défaite. Quand il y a fait allusion lors de la proclamation des résultats, les nombreuses personnes qui se trouvaient dans le couloir de la mairie l’ont hué. Il oubliait tout simplement qu’il avait été à l’origine de notre mise à l’écart de toute information municipale sans que l’on en connaisse les raisons. Des exclusions que nous n’avons pas manqué de lui rappeler. Nous y reviendrons dans quelques jours pour rappeler l’origine de ce conflit qui a, c’est vrai, pesé un peu dans la balance. Ci-dessous en audio l’intervention du maire, lequel entre parenthèses n’a pas, contrairement aux usages républicains, félicité Josette Bourdeu pour sa belle victoire. Même pas un coup de téléphone. C’est un manque de panache…

Phrase à méditer

C’est à la résidence hôtelière Lorda que Jean-Pierre Artiganave a rassemblé, dimanche soir, ses colistiers et supporters. Evidemment, on ne baignait pas dans l’euphorie. C’était et ça se comprend « soupe à la grimace », surtout pour ceux qui avaient claironné il y a quelques semaines qu’un tour suffirait à JPA pour gagner. Il a remercié son équipe et son directeur de campagne André Barreyat. Pendant ce temps-là, il y avait une personne qui répétait à l’envi : « C’est pas grave, je serai moins riche ! ». On n’a pas toujours compris ce qu’elle voulait dire…

Gestes symboliques

Josette Bourdeu devrait marquer son élection par deux gestes symboliques. On croit savoir ce dont il s’agit mais on lui réserve d’en faire la surprise, vendredi soir, au terme de l’installation du conseil municipal et de l’élection du maire.

CCPL : moins de vice-présidents

La Communauté de communes du Pays de Lourdes va connaître un profond changement. Elle perd son président (Jean-Pierre Artiganave) et un de ses vice-présidents, Robert Bergero, le maire sortant d’Adé, battu lui aussi dans sa commune. La CCPL devrait tenir sa prochaine réunion le 14 avril. Il se chuchote qu’il y aurait moins de vice-présidents. Au lieu de 10 sous le mandat précédent, il n’y en aurait plus que 7. Ce qui annonce peut-être une bousculade tant cette fonction est convoitée quand on connaît l’indemnité qui y est rattachée.