Echos, Bruits et Chuchotements...

• La future police municipale dotée de segways

A partir du 1er janvier 2013, la police municipale fera son apparition à Lourdes. Une fois de plus, Artiganave renie sa parole. Il y a une douzaine d’années, tout comme pour le bulletin municipal qui ne devait jamais voir le jour tant qu’il sera maire, le « démocrate » Arti avait juré ses grands dieux que tant qu’il sera à la tête de la ville de Lourdes, il n’y aura jamais de police municipale. On voit une fois de plus ce que deviennent ses promesses qu’il jette allègrement par-dessus le gave. Le bulletin municipal, c’est purement de l’argent public balancé par les fenêtres. Il a été attribué à la société toulousaine Bucerep selon une procédure dite « d’avis en cas de transparence ex ante volontaire ». On devine aisément ce que ça signifie. La rédaction sera assurée par un intime du directeur de la publication Serge Labordère, le « dir-cab » d’Artiganave. Ça permettra à quelques plumitifs de se faire des piges en encensant la politique municipale. On retrouve quasiment les mêmes petites mains que dans le « marché précédent », placées sous la férule d’un spécialiste du plagiat phonique de sites d’informations internet. Dont l’un est carrément confidentiel sur Lourdes. Il suffit de constater l’audience ridicule de ce site que le directeur de cabinet Serge Labordère veut propulser sur la place de Lourdes pour assurer la promotion d’Artiganave et la couverture de sa future campagne municipale. Dernière « fleur » accordée au dit plagiaire : selon une procédure de type adaptée, la ville de Lourdes a décidé : « l’achat d’espaces publicitaires et campagnes de communication sur internet » (suivre le lien ). En principe, on communique sur des supports reconnus pour leur audience et leur professionnalisme. Eh bien à la mairie de Lourdes, ce n’est pas le cas. Là, c’est une source d’économies que l’on pourrait faire en ces temps de crise pour l’ensemble des collectivités.

Revenons à la nouvelle grande idée d’Artiganave qui va encore peser sur le budget de la ville. En guise d’étrennes, JPA va offrir à la population une police municipale forte d’une dizaine de personnes. Le bâtiment qui leur sera affecté ne sera pas très loin du commissariat de police, à une portée de voix. L’ancien bâtiment qui abritait le laboratoire de langues de la CCI, chaussée du Bourg, sera le siège des policiers municipaux. Pour leur équipement, on n’a pas lésiné sur les moyens. On leur a choisi une tenue haut de gamme. Et ils vont être dotés de « Segways ». Qu-es aco ? C’est un gyropode, c’est-à-dire un véhicule électrique monoplace, constitué d’une plateforme munie de deux roues sur laquelle l’utilisateur se tient debout, d’un système de stabilisation gyroscopique et d’un manche de maintien et de conduite. Bref une trottinette perfectionnée. Sur le mode d’emploi d’un de ces engins, on peut lire : « Pour le piloter, il faut incliner le corps dans la direction voulue : en avant ou en arrière pour avancer ou reculer ; à droite ou à gauche en gardant bien le guidon aligné avec son corps pour tourner. Il fonctionne suivant le principe du pendule inversé, l’homme étant le pendule. Les gyroscopes de la centrale inertielle (BSA) détectent l’inclinaison (le tangage) et l’accélération de la plateforme quand l’utilisateur se penche en avant ou en arrière, et les ordinateurs (CU Boards) renvoient une information de correction aux deux moteurs (un pour chaque roue). L’inclinaison qui est aussitôt corrigée et limitée par l’accélération des roues a pour effet d’annuler la perte d’équilibre et d’engendrer le mouvement ».

Artiganave va-t-il nous faire une démonstration ? Chiche !

• Consultation : deux personnes sur trois veulent tourner la page Artiganave !

Question  : Il a passé un quart de siècle* à la mairie de Lourdes. Souhaitez-vous que Jean-Pierre Artiganave brigue un nouveau mandat en 2014 ?

*1989-1995 : adjoint au maire Philippe Douste-Blazy

*1995-2000 : adjoint au maire Philippe Douste-Blazy

*2000-2014 : maire de Lourdes

Telle était la consultation que nous avions lancée en milieu de semaine dernière et que nous avons arrêtée vendredi, 19h. Ci-dessous, on peut lire les résultats.

Ainsi donc 65% des personnes qui se sont exprimées ne souhaitent pas qu’Artiganave se représente en 2014. Si notre consultation n’a pas la valeur d’un sondage, il n’empêche que c’est assez significatif du désaveu qui frappe aujourd’hui l’actuel locataire de l’hôtel de ville. Quand on sait que des consignes téléphoniques ont été données depuis la mairie ou depuis certains portables (notamment celui-là : 06 08 12 46 xx) pour voter oui, le résultat n’en est que plus cinglant. Des personnes, demeurant à Tarbes, nous ont dit avoir été contactées ! Donc malgré ce forcing, et avec la marge d’erreur que nous appliquerons, il ne fait plus aucun doute : le « démocrate » maire de Lourdes n’a plus la cote. Pour nous rien d’étonnant, nous nous en étions aperçus depuis pas mal de temps déjà.

Cette consultation n’est pas sans rappeler celle que nous avions mise en ligne lors des dernières élections législatives et dont les résultats avaient été quasiment les mêmes que ceux du verdict final. Dans le camp artiganavien, on s’amusait alors à colporter que notre consultation n’était pas crédible. On a vu finalement la « gifle » que lui a administrée Jeanine Dubié, non seulement sur la 2e circonscription mais également à Lourdes. D’aucuns se demandent si Artiganave ne va pas ranger ses prétentions dans son vestiaire. C’est bien mal le connaître. Borné, il va aller jusqu’au bout. Son entourage l’a persuadé de dépenser sans compter. D’où l’avalanche d’annonces de réalisations qu’il va déclencher. « Du vent, encore du vent !  », souligne-t-on dans l’opposition qui , en cas de succès, pourrait devoir faire face à une situation financière compliquée. Les spécialistes prévoient, en effet, l’envol de la dette communale. La plupart des projets (piscine municipale, maison de la petite enfance, rachat d’une partie des terrains, propriété de la SEB, entre autres) qui vont être mis en avant ces prochains jours ne se concrétiseront pas avant 2014. Mais Artiganave veut faire illusion. Promettre , du vent, toujours du vent…A lui tout seul, Artiganave est un véritable parc d’éoliennes !

• Les pestougnards

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’Artiganave et sa compagnie ne sont pas des porte-chance pour le FC Lourdais. Chaque fois que le maire arrive dans les tribunes pour suivre les matchs qui concernent le FCL, la première réflexion que l’on entend dans le coin de la tribune de presse est la suivante : « Les pestougnards sont là. Mauvais temps pour le FCL !  ». Ce fut le cas une fois de plus samedi soir. Artiganave était encadré pour la circonstance par Serge Labordère, son directeur de cabinet et par l’inévitable DPP, la pigiste préférée. On aura ce soir-là constaté que le maire avait préféré le rugby aux pompiers qui célébraient à la même heure la sainte-Barbe. Il est vrai qu’il a encore en mémoire la sortie que lui avaient réservée un an auparavant les soldats du feu lourdais (ils avaient quitté la salle pendant le discours d’Artiganave en signe de protestation).