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F.C.Oloron 35 F.C. Lourdes 14. La situation est grave !
Mi-temps 13-6. Arbitrage de M. Corbin (Côte d’Argent). 2.200 spectateurs environ.
• Pour Oloron : 4 essais de Vitalla (21e), Fourtine (45e), Cousté (55e), Tauzin (64e), 3 transformations (21e, 45e, 55e) et 3 pénalités ( 9e, 28e et 60e) de Picabéa
• Pour Lourdes : 1 essai de Irigoyen (78e), 1 drop (11e) et 2 pénalités (24e et 53e) de Pouey.
F C Oloron : Delgado ; Fourtine, Lafon (Esserhane, 69e), Cousté, Lasserre ; (o) Picabéa (cap) (m) Cruzalebes (Labaigs 69e) ; Tauzin (Pédelaborde 73e), Lannes, Lacave (Quintana 64e) ; Derive , Mazieres (Cazalet 69e) ; Laperne (Carrey, 73e), Vitalla (Jaber 60e), Monnier (Tomuli 62e)
F.C.L. : Dumitras ; Dourthe, Timotéo, Barrouillet, Carbo ; (o) Pouey (Brua 51e), (m) Rouet (Paulès 69e) ; Pays (Igau 64e), Lacabarats (Lizon,60e), Maisonabe ; Lobato, Socol (cap) ; Da Costa (Zanibellato 66e), Cazalot (Irigoyen 51e), Iribarne (Miro 51e).
En commettant des erreurs flagrantes, les Lourdais ont fourni aux Oloronais le fouet pour être rossé ! Ainsi, les quatre essais béarnais proviennent d’erreurs défensives surprenantes !
Est-il normal de voir un talonneur passer entre les mailles du pack adverse et s’en aller marquer un essai tel un ailier semant ses poursuivants ?
Est-il normal, après ne pas avoir trouvé une touche sur pénalité de laisser l’arrière adverse effectuer un numéro de funambule de plus de 50 mètres ?
Est-il normal de prendre quatre essais en continuant à faire les mêmes fautes (défense inexistante par moments, nombre de balles lâchées trop important, par exemple) ?
Et le pire, c’est que l’équipe lourdaise nous parait orpheline. D’un meneur, d’un capitaine, de joueurs susceptibles de remuer le cocotier, en un mot de guerriers. Sur ce que les supporters ont enduré à Oloron, leur moral est au ras des chaussettes. Qu’en est-il de celui des joueurs ? Car, à l’ évidence, avec de telles prestations, outre le doute et la peur de mal faire, les affaires du FCL risquent de se compliquer sérieusement.
Sur la physionomie des premières 40 minutes, le FCL parait capable de soutenir la comparaison et puis, dès leur retour des vestiaires, ils encaissent les essais, les points et perdent de leur superbe au fil des minutes à un point que cette situation en devient dramatique.
Il ne reste plus à espérer qu’une solution rapide soit trouvée pour guérir ce mal qui hélas ! devient chronique. Au classement, le FCL est 11e et se trouve en position de relégable. Quelle galère ! Qu’en disent les thuriféraires de service qui nous promettaient une saison marquée sous le signe du renouveau ?
L.I.