Bruits et chuchotements...

Les perles des deux stars de la com’ de Super-Arti

Nous avions gardé l’info sous le coude et fait en sorte que les intéressé (e) s soient au courant de l’écho qu’on s’apprêtait à sortir. Depuis longtemps, elles appréhendaient le moment où nous allions révéler leurs dernières « perlouzes ». L’autre soir encore, Cathy Gautier, lors du point presse du Tennis-Club Lourdais, s’amusait en faisant allusion à la non journaliste professionnelle qu’elle est. Il est vrai que pour le tandem communicant préféré d’Artiganave, le métier est dur à entrer. On se souvient que lors du premier numéro du bulletin communautaire de la CCPL, D(P)P et CG nous avaient pondu une trentaine de fautes, plus lourdes les unes que les autres. Leur dernier job ne traduit pas des progrès, beaucoup s’en faut. Pour la nouvelle année, elles ont obtenu du maire de Lourdes-président de la CCPL, le feu vert pour sortir un fascicule où les maires de la dite communauté souhaitaient aux habitants des 10 communes de la CCPL de bonnes fêtes de fin d’année. Une initiative totalement inutile à l’heure où il est plutôt question d’économies que de dépenses. D’autant que ce fascicule n’est pas arrivé dans toutes les boîtes aux lettres du territoire concerné. Ceux qui ne l’ont pas reçu n’ont rien perdu.

Ci-dessous, on peut consulter le document en question. D’entrée, on appréciera la lisibilité ! C’est Artiganave qui ouvre le bal. On constate qu’il évoque la mutualisation des services avec une direction générale unique qui, selon lui, « donne encore plus de corps à notre communauté ». Là, il aurait pu parler de la dégradation des relations qui est intervenue. Il n’entend visiblement pas les plaintes de certains élus ni des employés communautaires.

Vient ensuite Robert Bergero, le maire d’Adé. Lui n’a pas droit à l’appellation entière « Communauté de Communes du pays de Lourdes ». Il est vice-président de la « Cté de Cnes du Pays de Lourdes ». Où est l’harmonie dans l’écriture ?

A Gérard Clavé (page 3), on lui fait notamment dire : « Je souhaite pour la nouvelle année voir la mutualisation se poursuive avec les services techniques de ville de Lourdes…

Pour Jean-Claude Beaucoueste, le maire de Saint-Pé, on ne lésine pas sur le prénom : Jean-Claudee (ee) ça fait mieux !

Pour Francis Lafon, un G à « grenelle » s’imposerait.

Les « très heureuses années » ne feront sans doute pas plaisir à l’enseignant Michel Azot qui aurait vraisemblablement préféré « très heureuse année à tous » .Tout comme dans sa première phrase où avant « un véritable territoire en devenir… », il manque un « à » après « d’appartenir ». Il évoque le lancement de l’étude du PLH. Ne serait-ce pas plutôt « PLU » ?

A Marcel de la Conception, maire de Paréac, on a oublié d’écrire qu’il était vice-président. Il ne va pas être content Marcel !

Pour Georges Castres, au cas où on ne le saurait pas, il est mentionné deux fois qu’il est maire de Julos.

Et puis le bouquet c’est pour la fin. Avec un calendrier comportant trois erreurs impardonnables : il est mentionné que le mois de juillet comporte 30 jours, septembre compterait pour ces deux « stars » de la com 31 jours et novembre 28 jours.

Franchement, comme travail bâclé, c’est difficile de faire plus mal. Est-ce que le transparent maire-président de la CCPL et le grand argentier Georges Castres peuvent nous dire combien a coûté cette "plaisanterie" ?

Et pan sur les « Bozzo » de l’info !

Un site politiquement engagé (à gauche et c’est son droit) créé pour les besoins de l’opposition municipale lourdaise qui essaye de se faire passer pour totalement neutre tombe la plupart du temps sous le charme du maire de Lourdes qu’il est l’un des rares à défendre à certains moments de la vie locale. En s’inspirant largement de notre média, mais visiblement pas avec le même succès (on préfère toujours l’original à la copie), sous la signature « La rédaction », les spécialistes de « l’info à la source » s’en prennent à nos écrits. Et notamment à propos de nos informations concernant l’étape du tour de France, le 15 juillet prochain. Etape qui reliera Pau à Lourdes. Nous avions dit à la veille de la réunion qui devait se tenir à la préfecture, le jeudi 10 février 2011, à 14h, que le tour passerait par la vallée de Batsurguère. Nous ne bidonnions pas l’info puisque nous avions mis en ligne deux documents officiels : le premier émanant de la préfecture avaient été transmis à diverses personnalités, dont les maires de la vallée de Batsurguère (voir .pdf) ci-dessous.

Le second détaillait le parcours de ladite étape avec passage dans la vallée de Batsurguère (voir.pdf ci-dessous)

Ces courriers avaient été transmis le 10 janvier 2011. Les observations pouvaient être prises en compte jusqu’au 31 janvier 2011. C’est durant ce laps de temps que s’est préparé le coup de Trafalgar que nous avons été les seuls à prédire. Le maire de Lourdes n’a pas apprécié qu’un élu du conseil général - en l’occurrence José Marthe - lui vole la vedette lors de la fête d’Omex, le 7 novembre 2010. Ce jour-là, le conseiller général de Lourdes-Ouest avait annoncé la traversée du Tour de France à Aspin-en-Lavedan, Ossen, Ségus, Omex, sur la foi de réunions de travail avec les services routiers départementaux. Il s’est bien passé quelque chose pour changer d’itinéraire. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner l’auteur de la manœuvre.

Les « sourciers » lourdais de l’info, fâchés d’avoir été devancés comme souvent, par lourdes-infos.com, nous accusent d’avoir « recherché le scoop au détriment de la vérité » . Et d’ajouter qu’ils avaient préféré attendre la tenue de la réunion avant de délivrer l’information. C’est le genre de piètre excuse que certains avancent parfois pour justifier un raté. La production de ces deux documents est une preuve incontestable de notre bonne foi.

Nous avons été les premiers ensuite, ce jeudi 10 février, en fin d’après-midi, à annoncer le « coup de Trafalgar » et l’arrivée à Lourdes boulevard du Lapacca, près de la station Total avec le tracé en ville : entrée dans Lourdes par la côte des Courriers, puis traversée du centre-ville par l’avenue Francis Lagardère, l’avenue Foch, la rue Laffitte, la place Marcadal, la rue Basse, la place Jeanne d’Arc et le boulevard du Lapacca. Et que nous propose après la concurrence ? Entrée par la côte des Courriers puis rond-point de l’Europe. Eh bien non, votre source est tarie messieurs-dames de la rédaction. Lors de cette réunion, c’est du rond-point de Czestochowa (ou du Pic du Jer) dont il a été question. Le rond-point de l’Europe, c’est à l’entrée Nord de Lourdes, à l’opposé (vers Tarbes). Une erreur commise également dans l’article de la plumitive préférée du maire dans les colonnes des deux quotidiens. La preuve que d’un côté et de l’autre, on fusionne comme bien souvent les infos.

Les « sourciers » de l’info qui nous accusent de désinformer les internautes et de faire ce qu’on appelle du « buzz » en seront une fois de plus pour leurs frais. Nos « Bozzo » de l’info par contre, on sait qu’ils évoluent dans l’amateurisme le plus complet. Et qu’ils attendent qu’on leur serve les nouvelles toutes fraîches sur un plateau. Comme lors des points-presse du maire avec lequel ils sont en totale connivence. Et ce n’est pas après plus de 40 ans dans la profession qu’on va venir nous donner une leçon d’éthique journalistique.

(G.M.)