Pose de la première pierre du collège Saint-Joseph rénové

Jeudi 27 septembre 2018, avant la pose et la bénédiction de la première pierre du nouveau collège Saint-Joseph par Mgr Brouwet, évêque de Tarbes et Lourdes, le directeur Frédéric Reynaud a détaillé le projet de l’architecte lourdais Sylvain Peretto en présence du Père André Cabes, recteur du Sanctuaire, de l’abbé Jean-François Duhar, curé de Lourdes, d’Alain Garrot, Marie-José Moulet et Fabienne Borde, adjoints au maire de Lourdes, de Gérard Larroze, président de l’amicale des anciens élèves de l’école Saint-Joseph, du frère Pinel, jadis directeur de cet établissement réputé, véritable institution lourdaise, d’enseignants, des représentants de l’Ogec, de l’Apel, de quelques enseignants, des chefs d’entreprise ayant participé à cet important chantier.

« Ce projet nous tenait particulièrement à cœur, il est basé sur des réflexions qui ont duré trois longues années, a relevé F. Reynaud. On a pris le temps avec le soutien appuyé de notre OGEC, de nos parents d’élèves mais également et je les en remercie particulièrement du cabinet Peretto pour leur présence au quotidien. Ce projet a différentes fondations. On a la chance d’être dans une période de croissance assez continue de nos effectifs. Nous avions un besoin de s’agrandir. Nous avons racheté une partie du bar des Inquiets, très connu des Lourdais. Il fallait que nous puissions aussi répondre aux nouvelles attentes de l’Education nationale, avec de nouvelles normes y compris de sécurité, d’espaces, de nouveaux lieux d’enseignement. Il ne faut pas oublier que nous avons des obligations depuis 2005 avec l’accueil de personnes à mobilité réduite. L’objectif n’est pas de trahir l’histoire de cet établissement. Depuis Jean-Marie de La Mennais, nous restons les mêmes. Notre travail est d’honorer ce qui a été fait avant mais c’est surtout de permettre que cette histoire continue. Aujourd’hui, on était sur un bâtiment aussi beau soit-il, aussi historique soit-il, qu’il n’était plus fait pour l’enseignement avec des problèmes d’accessibilité, de sécurité et d’espaces. Notre travail c’est de prévoir l’histoire de demain. Aujourd’hui, tous les marqueurs sont au vert dans cet établissement. Notre caractère propre, nous y tenons fort. Il était important pour nous qu’il y ait symboliquement une trace qui sera dans ce hall, dans la future entrée du collège, et de placer notre construction et ce qu’elle va devenir sous la protection du Seigneur ».

Des élèves de 6^ème introduisaient alors un document écrit dans un cylindre, placé dans la première pierre que Mgr Brouwet bénissait dans la foulée.