Le Maillon de Janvier 2008
Une nouvelle année commence. Pour moi, c’est la 76ème. J’espère
qu’elle sera aussi bonne que celle que je vous souhaite. C'est-à-dire
avec des kilomètres en ‘’pagaille’’. Que les montées de cols semblent
douces à vos mollets, que les vannes célestes s’ouvrent rarement et
toujours avec parcimonie.
Si pour l’année 2007,
les résultats à afficher sur
mon palmarès SÉCURITÉ sont plutôt minces, je n’ai pas
chômé pour autant. Des plans d’aménagement ont été élaborés pour ce
qui est devenu une nécessité primordiale : LA CIRCULATION DOUCE.
Le titre à lui seul est tout un programme, mais un programme ardu à
mettre en place. Oh ! N’allez pas penser que circulation douce
est synonyme de tapis volant. Non, il ne suffira pas de frotter en long
et en rond tout ce que l’on voudra pour que votre descente de lit vous
emmène au sommet du Tourmalet ou tout simplement aux Halles faire vos
courses. Il y a belle lurette que les lampes à huile sont remplacées
par les Néons. Si à Lourdes on croit aux miracles
et pour cause, ils sont confinés dans le bas de la Ville. Donc conclusion, en haut,
il nous faudra ‘’bosser’’. Et pour bosser, devinez la belle idée que
j’ai eu en me levant ce matin ? J’ai pensé que faisant partie du
même club cycliste et utilisant le même véhicule, nous devons certainement
connaître les mêmes difficultés de circulation et courir les mêmes dangers.
Alors SOLUTION GÉNIALE :
Vous allez m’aider !
Hé ! c’est pas une bonne idée ça ?
Disséminés aux quatre coins de notre cité, vous rencontrez des difficultés
de circulation ou des points dangereux spécifiques à votre quartier.
Je vous demande tout simplement de m’en faire part en mettant un petit
mot (signé) dans la boîte à lettre de notre local à Soum ou encore plus
simple et convivial, venez me trouver chez moi pour me soumettre vos
idées. C’est un problème crucial que nous devons traiter sérieusement
et rapidement. Les Tarbais ont déjà pris un sérieux avantage sur nous.
L’an dernier, nous avions été conviés par la
D.D.E., Madame Condou (des Services Techniques Municipaux)
et moi-même à participer à une randonnée en ville de Tarbes. Moralité
de l’aventure, tous les participants non cyclistes qui traitent de la
circulation urbaine, n’avaient aucune idée des dangers qu’elle dispense
largement aux utilisateurs des deux roues. Il avait été question en
fin de séance, de renouveler cette expérience à Lourdes, mais le projet
est resté dans les tiroirs de l’administration. Dommage ! Tarbes
ville de vélo par excellence, ne connaît pas les problèmes que pose
en sus la configuration de Lourdes. Lourdes, je ne vous apprends rien,
est une ville à trois étages. Celui du bas, actuellement n’est pas à
vocation cycliste, mais il ne faut pas le négliger pour autant, car
ceux qui s’y promènent à bicyclette, sont toujours très lourdement chargés.
Nous y reviendrons dans un prochain Maillon.
L’étage intermédiaire est le plus naturellement adapté à
la circulation cycliste puisqu’il est quasiment plat. Les quelques bosses
qui relient la périphérie au centre ville, ne sont guère à prendre en
considération, même par des personnes âgées judicieusement équipées
de braquets modestes.
C’est certainement celui qui demandera le plus de réflexion,
car les rues étant ce qu’elles sont, il sera difficile de les élargir
afin de faire passer tout le monde en même temps : piétons, cyclistes
et automobilistes. Il faudra composer d’autant plus que c’est lui qui
est le plus populeux. Mais si l’on veut qu’il reste le cœur de Lourdes, il
faudra plancher ’’grave’’ pour réaliser un cœur, beau, attrayant, solide,
et surtout un cœur bien vivant et fiable qui ne risque pas l’infarctus
dans quelques années.
Le troisième étage lui aussi est plat. Là où le bât blesse, c’est
la liaison avec le centre ville. Mais comme à vélo, on se déplace plus
rapidement qu’à pied, des itinéraires détournés plus aisés que la chaussée Maransin,
sont facilement utilisables. Cet étage, où sont réunis les ‘’Grandes
surfaces’’ est plus aisément aménageable. Des pistes cyclables sont
déjà crées, mais il reste des améliorations
à y apporter, et c’est notre boulot. C’est là que je vous dis
à l’instar d’un Grand Homme : « AMIS
CYCLOS ! J’ai besoin de vous. »
Mais loin de moi l’idée de réserver les idées et propositions
au seul Club des Cyclos-Randonneurs Lourdais. Tout un chacun a le droit
de soumettre les siennes et de me les confier qu’il soit cycliste ou
piéton à la seule condition qu’elles soient nominatives et signées de
leur auteur. C’est un travail collectif ouvert à tous ceux qui sont
intéressés par un projet de Circulation douce,
où piétons, cyclistes et automobilistes pourront aisément,
en toute sécurité et de façon ininterrompue, circuler dans notre cité.
ILS EN ONT LE DROIT.
Parcourir les rues du Centre Ville à pied, à vélo ou à ‘’Cyclàmain’’,
c’est
retrouver avec joie des amis perdus de vue, faire du ‘’lèche vitrine’’, enfin revivre
une convivialité que l’automobile avait facilement détruite. C’est minimiser
une pollution conséquente dont on ne voit pas sur l’instant la féroce
nocivité, mais qui à la longue, détruit notre santé, nos bâtiments,
publics ou privés. Essayez en centre ville de vivre les fenêtres ouvertes
et vous serez vite convaincus QU’IL FAUT FAIRE
QUELQUE CHOSE.
A suivre… |
Corsica
tour 2007
Au cours du mois de Juin, douze cyclo-randonneurs lourdais
accompagnés de cinq épouses ou compagnes ont fait le Tour
de la Corse en douze jours.
Ils sont partis de Lourdes à Marseille en véhicule et
remorques, ont embarqué sur le ferrie en direction d’Ajaccio.
Au port, ils ont été pris en charge par l’Agence Corsica
Tour comprenant deux accompagnateurs avec deux fourgons, l’un pour le
balisage et le ravitaillement, l’autre pour le transport des bagages
et le dépannage. Un véhicule était prévu
pour les non pédalantes.
Le périple s’est déroulé en 10 étapes :
1075 km parcourus et 24 cols franchis. Chaque après-midi en fin
d’étape, visite de la ville ou farniente sur la plage, les cités
en bord de mer.
A Porto, la soirée a été consacrée à
la visite en bateau de la réserve naturelle de Scandola, classée
au patrimoine mondial de l’UNESCO.
De retour à Ajaccio, après le repas de midi, un pot de
départ a été organisé par les accompagnateurs,
ensuite visite de la ville natale de Napoléon. Le retour s’est
déroulé comme pour l’aller, nuit en mer restaurant et
cabine. Durant le séjour : ciel bleu, soleil, sans vent, dans
une très bonne ambiance, des hotels parfaits, une restauration
excellente. A refaire. Merci à Henri Lacrampe.
Norbert Mazzella
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