WHAT’S
UP ROCKERS cycle Rock
et cinéma du 31 octobre
au 4 décembre 2007 Rock et cinéma. Voilà deux cultures de masse
où les règles industrielles sont les mêmes : on trouve de grosses écuries,
des producteurs rebelles, des artistes qui répondent à des commandes
ou qui pourchassent une farouche liberté. Artistes et industrie sont
donc au coeur de ce cycle rock et cinéma qui vous est proposé autour
de sept films emblématiques d'un alliage qui résiste depuis plus de
cinquante ans. Pink Floyd The Wall
Un film de Alan Parker (1982 - 1h40 – GB – VO) Critique acerbe de la guerre The Wall illustre
magistralement le génie musical d’un des plus grands groupes des années
soixante-dix. En faisant appel à l’animation, à la narration non chronologique
et aux paroles des chansons pour tout dialogue, cette fresque rock psychédélique
est à la fois un poème musical filmé et une réflexion sur les désillusions
d’une vie humaine. Control
Un Film d'Anton Corbijn (2007 - 2H - Royaume-Uni - V.O.) Le 17 mai 1980, Ian Curtis ,
leader de Joy Division, se pend à l'âge de 23 ans, à la veille de la
tournée américaine du groupe qui s'annonçait triomphale. Le photographe
Hollandais Anton Corbijn retrace dans Control l'ascension et la chute
du pionnier de la cold wave en réalisant non pas un biopic hollywoodien mais un film à hauteur d’homme,
portrait pudique d’un artiste confronté à ses démons. Neil Young : heart of gold
Un film de Jonathan Demme (2006
- 1h43 – USA – VO) Voici un film simple, à l’image du musicien dont il s’emploie
à capter l’âme et l’histoire. Mais ne vous y trompez pas. Derrière son
apparence désuète (le tournage du concert Prairie Wind à Nashville
en 2005 ) Heart of gold est un film-poème, un vibrant et magnétique
hommage au conteur et à l’artiste dans toute sa vulnérabilité. Neil
Young est là. Et ses chansons, sublimes, disent l'homme mieux que toute
interview. Wassup Rockers
Un film de Larry Clark (2006 – 1H46 – USA – VO) Pour sortir du quotidien de leur ghetto du
sud de Los Angeles, un groupe de jeunes mexicanos, fans de culture punk,
décide d’aller skater à Beverly Hills. Là bas, ils se lient à des jeunes
filles de familles riches et leur présence détonne très vite dans le
paysage local. "Whassup Rockers" est un récit initiatique prenant,
qui voit pour la première fois celui qui nous avait habitué à des portraits
d'ados déviants ( Kids, Bully, Ken Park) susciter une vrai tendresse
pour ses personnages. C'est amusant, réfléchi, dramatique, irrévérencieux,
brutal, caustique, bref c'est du Larry Clark. JULIEN TEMPLE : le bruit
et la fureur Partie prenante des époques
et des sujets filmés, amoureux du rock et de la marge, le réalisateur
anglais Julien Temple a côtoyé les plus grands, des Sex Pistols aux
Rolling Stones, en passant par Joe Strummer et David Bowie. Fasciné
pour la culture punk, il a construit une filmographie cohérente en
participant à la création d’un genre : le documentaire rock. L'obscénité
et la fureur
Un film documentaire de Julien
Temple (2001 – 1h47 – GB – VO) En 1980, Julien Temple réalise
La grande escroquerie du rock'n'roll. Ce film résumait la carrière
des Sex Pistols racontée du point de vue de leur manager Malcom Mac
Laren. Il omettait donc de prendre en compte la version des membres
du groupe, dont celle de son leader et chanteur Johnny Rotten. Bien
décidé à réparer cette injustice, Julien Temple s'est mis en quête
des films réalisés sur le groupe, et s'est aperçu que 90% de ces images
n'avait jamais été montrés au public. Ce trésor constitue le matériel
idéal pour dépoussiérer l'histoire des Sex Pistols de ses légendes
et de ses préjugés. Inspiré du titre en 1976 d’un quotidien londonien
au lendemain de la première apparition télévisée des Sex Pistols,
L’obscénité et la fureur est à l’image de son sujet, réalisé avec
l’énergie d’un électrochoc. Joe Strummer the future is unwritten
Un film de Julien Temple (2006
– 2h03 – GB – 2007) Entrelaçant les documents d'hier et ceux d'aujourd'hui avec
brio, le film de Julien Temple retrace la vie du leader des Clash
et nous offre à la fois un pur retour aux sources
et un hymne humaniste d'une réjouissante vigueur. Le choix
judicieux de laisser Strummer commenter sa vie en voix off, l'entendre
ainsi sortir de sa tombe avec sa voix de stentor donne immédiatement
des frissons. Homme complexe, assoiffé d’expérience et de liberté,
Joe Strummer a eu la grâce de vivre juste assez longtemps pour que
sa vie décrive un arc élégant, dont Temple a su faire un film qui
restera comme l'un des meilleurs portraits de musiciens jamais porté
à l'écran. Glastonbury
Un film
de Julien Temple (2006 – 2h15 – GB – VO) 1970. Michael Eavis, un jeune
fermier, ouvre sa ferme de 150 hectares à 1 500 personnes. Toutes
ont payé la modique somme d'une livre pour assister à des concerts
proposés durant deux jours par une poignée de stars folk et pop. Le
festival de Glastonbury était né. 2007. Le
réalisateur Julien Temple nous convie à 2h15 de vibrations pop-rock
étourdissantes ; un voyage sensoriel étonnant intelligent qui
brasse quarante ans de musique, de boue, de défonce, de sexe, d'utopie,
de communion, de baston, de mysticisme, de dévotion, de répression
et de folie pure. -------- Rencontres et concert
Sibyl Vane est un groupe originaire de Pau,
écartelé avec bonheur entre pop entêtante et expérimentations plus exigeantes.
C'est sous la direction artistique de Howard Bilerman (Arcade Fire,
A Silver Mount Zion...) que le groupe produit son nouvel album (à paraître
début 2008). Une collection de chansons teintées de fantastique et parsemées
de collaborations avec des artistes tel Mike Garson (David Bowie) ou
Lydia Lunch. En attendant ce nouvel opus, Sybil Vane nous rend une divine
visite et nous offre un hommage à Joy Division en introduction du film
de d'Anton Corbijn. www.sibylvane.net www.myspace.com/borntobeoscarwilde réservation par téléphone
au 05 62 90 08 55 fax/05 62 90 60 31 ou par mail cinema@parvis.net
-------- TARIFS Tarif unique : 4,5 euros Soirée concert Sybil Vane + film Control : 8 euros |