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50 ans d’activité pour le coiffeur Jean-François
Journée importante ce jeudi pour Jean-François Abram, le sympathique coiffeur pour hommes du boulevard Roger-Cazenave. Le 16 août 1962, il rentrait apprenti. Aujourd’hui, cela fait donc 50 ans que Jean-François exerce une profession qu’il n’abandonnerait pour rien au monde, même s’il a l’âge de goûter à la retraite. « Je suis bien ici, explique-t-il. Je le dis souvent : l’hiver au frais, l’été au chaud. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? Et puis j’ai une bonne clientèle, fort agréable. Ça me va très bien ».

Son parcours, on s’en doute, est bien rempli. Après deux années d’apprentissage dans le Tarn, il a exercé un an dans l’Aveyron, une dizaine d’années dans les Pyrénées-Orientales, et à Lourdes depuis 1974. Y a-t-il eu des dates marquantes dans sa carrière ? « Il y en a eu tellement que je ne peux pas vous en citer comme ça ». Le coiffeur, c’est évidemment le salon où l’on cause. Des histoires croustillantes, des confidences, des secrets de famille, des « bruits et chuchotements », il en a entendu durant ces longues années. Pas question d’en parler, la discrétion avant tout.
Le quartier où il exerce a beaucoup changé. Des gens ont hélas disparu. « Mais on y est toujours bien », se plaît-il à relever.
Ira-t-il jusqu’à la soixantaine ? « Pourquoi pas ? Tant que je suis bon pour le service… »
Le métier est-il plus difficile qu’auparavant ? "Oui. La concurrence est plus sévère. Aujourd’hui, les coiffeurs font tout. Ils ne sont pas comme moi « coiffeur hommes » uniquement". Et puis à Lourdes, les coiffeurs sont beaucoup plus nombreux qu’autrefois.
Bon anniversaire. Professionnellement parlant cher Jean-François.