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27e festival de Gavarnie : Le Cid, de Pierre Corneille (du 17 au 29 juillet 2012)
Une histoire d’amour et d’honneur
Le Cid est avant tout une magnifique histoire d’amour entre deux êtres, Rodrigue et Chimène.
Ils s’aiment et sont sur le point d’officialiser leur union quand le père de Chimène gifle le père de Rodrigue. Ce dernier demande à son fils de venger son honneur. Bien que déchiré entre son devoir et son amour, Rodrigue finit par tuer en duel le père de sa promise. Accablée mais sans renier son amour, Chimène réclame au roi la tête de son amant. Mais l’attaque du royaume par les Maures permet à Rodrigue de montrer son héroïsme et d’obtenir la clémence du roi. Toujours amoureuse de Rodrigue mais tenue par le devoir de venger l’honneur de son père, Chimène obtient du roi un duel entre Rodrigue et Don Sanche, l’autre prétendant. Elle promet d’épouser le vainqueur. Rodrigue sort victorieux du duel.
Corneille explore tous les plis de l’âme humaine, fait chanter les nuances des passions, éclaire tous les chemins de la pensée et du coeur et par dessous tout sublime, grâce à son style, la poésie dramatique.
Une écriture sublime
La pièce est écrite en 5 actes et en alexandrins.
On ne peut que s’enthousiasmer par la magie des mots de Corneille. La versification peut,
peut- être , aujourd’hui rebuter certains spectateurs mais la fluidité et la force d’écriture résonnent à l’oreille d’une manière évidente. En raison de son style c’est une pièce rare, intelligente et exigeante faisant alterner des dialogues, des monologues où la pensée s’éclaire et donne aux mots toute leur musicalité.