Le denier de l’Eglise, un don vital pour l’Eglise

A l’occasion du lancement de la campagne 2011 du denier de l’Eglise, Monseigneur Jacques Perrier, évêque du diocèse de Tarbes et Lourdes et Thierry Castillo, économe diocésain, ont tenu à l’Evêché une conférence de presse au sujet du financement de l’Eglise catholique dans le département des Hautes-Pyrénées.

« 2O10 a été une mauvaise année, surtout sur sa fin, pour la collecte du denier de l’Eglise » a reconnu d’entrée Monseigneur Perrier avant d’expliquer que si la campagne du 1er semestre avait été très juste, le deuxième semestre qui avait bien commencé, avait vu une chute des dons au moment des fêtes de fin d’année… » Et d’insister : « Il faut que les gens se réveillent, le diocèse peut être en faillite ! Il a beau avoir quinze siècles d’existence, cela peut arriver ! Il faut un minimum…mais les catholiques ont tendance à penser que ça durera toujours ! »

Pour la campagne 2011, le visuel d’appel au denier du culte pour l’Eglise est déjà bien en vue dans les lieux stratégiques des villes et villages du diocèse et souligne la réciprocité de ce don à travers les mots « Donner- recevoir »

Thierry Castillo reconnait que le diocèse de Tarbes et Lourdes est celui de Midi-Pyrénées qui a eu la plus forte baisse de collecte, après avoir connu une hausse ; cette baisse est de 5,8% tandis que le nombre de donateurs a baissé de 9%. Cependant le don moyen a augmenté de 4 euros et on a compté 4% de donateurs en plus qui ont choisi le don par prélèvement …Quant aux dons en ligne, ils restent marginaux, on est passé de 28 à 43, mais cela se développe… »

Parmi les objectifs de 2011 pour redresser la collecte de ce denier du culte qui sert à « entretenir « 122 personnes sur le diocèse, réactiver les anciens donateurs est une des priorités : « certains oublient, laissent traîner et c’est vrai qu’on s’est rendu compte qu’en leur écrivant ils ont renouvelé leurs dons ! Il y a là une belle marge de manœuvre dans ce travail de reconquête des donateurs », affirme Thierry Castillo.

Et Monseigneur Perrier de conclure : « Une de nos faiblesses est de ne

pas vouloir faire comme les grands organismes collecteurs d’argent qui envoient des rappels tous les mois : on ne veut pas entrer dans cette spirale infernale ! Par contre on peut inciter au prélèvement automatique mensuel plus indolore. » Et d’ajouter : « Dans tous les diocèses il y a une baisse du denier du culte, il semble que la générosité ne se soit pas démentie mais orientée vers d’autres causes plus urgentes, plus ponctuelles, plus spontanées. »

Sur le PDF ci- dessous on peut consulter les chiffres de la collecte, trouver des explications à ce denier du culte et avoir des informations sur la façon de donner.

Josiane Perez