Lourdes : Trains de pèlerinage

Comité de pilotage européen

(Jeudi 28 octobre 2004)

L'intervention de Jean-Yves Rivals, directeur délégué régional voyageurs SNCF

Jean-Yves Rivals : "Notre présence ici et notre participation au comité de pilotage témoignent de l’engagement qui a été assumé par M. Pépy lorsqu’il est venu rencontrer M. le maire. L’activité trains de pèlerins en direction de Lourdes nous intéresse pour aujourd’hui et pour l’avenir. Il y a des décisions à prendre pour faire en sorte qu’on mette en qualité cette production et qu’on réponde aux attentes de la clientèle".

Un certain nombre d'orientations

"Concrètement, un certain nombre d’orientations ont été prises. Notamment la très symbolique décision de mettre un « Monsieur Pèlerin » ou une «Madame Pèlerin » à Lourdes est une traduction déjà très concrète. On est en train de chercher le profil adéquat. C’est une question de semaine. Et d’ici la fin de l’année les choses seront en place. Je crois que ça correspond à un besoin de coordination, ça répond également aux besoins de communication soulevés de façon très précise par rapport à un certain nombre d’attentes. Donc, sur différents sujets, tout ce qui a été évoqué nous semble complètement en phase.

"Nous apportons notre pierre à l’édifice, édifice dans lequel tout le monde peut participer à la construction. Notre pierre, c’est d’améliorer la production, c’est de travailler ensemble sur les voitures ambulances en acceptant que l’expression des besoins ne soit pas uniquement le fait des ingénieurs de la SNCF qui savent le faire mais qui n’ont pas forcément toute la connaissance de la particularité des malades, de cette clientèle là. On va associer toutes les compétences pour ce sujet. Et en ouvrant des voies originales qui peuvent nous permettre de travailler sur l’avenir.

"Notre message, c’est surtout de dire effectivement oui on confirme cette activité et contrairement à tout ce qui peut être dit ou qui a pu être écrit et qu’il faut que nous combattions aujourd’hui, cette activité nous intéresse, on la continue. On ne peut pas d’ailleurs imaginer qu’on continue l’activité dans une entreprise de transports ou autres sans envisager de l’améliorer, sans envisager de la développer. C’est bien dans ce cadre-là qu’on participe à ces travaux"

Propos recueillis par Gérard Merriot