Augmentation du salaire de l'agent de développement local

Les interventions de Jean-Pierre Artiganave et Georges Castres,
respectivement président et vice-président de la CCPL

Jean-Pierre Artiganave :

"Je vous propose la modification des bases de rémunération applicable à l’emploi d’agent de développement local de la communauté des communes. Il s’agit de Valérie Teulé. Valérie Teulé a été engagée par la communauté des communes sur un poste d’agent de développement local. Ce poste est actuellement occupé par elle, par un agent non titulaire qui est rémunéré sur la base d’un indice majoré 407 correspondant au 4ème échelon de l’échelle de rémunération et pour une durée hebdomadaire de 35h. Elle doit faire face à une augmentation de tâches importante et elle a sollicité une réévaluation de sa rémunération. Le bureau communautaire réuni a accepté cela et aujourd’hui c’est ce qui vous est proposé en délibération. A savoir de fixer à compter du 1er janvier 2005, à l’indice majoré 558. Je vais vous dire ce que ça veut dire en francs immédiatement après, de l’indice 407 à 558 la base de calcul de la rémunération afférente à l’emploi de développement local de la communauté de communes du pays de Lourdes. Au 1er janvier 2005, suite à la majoration de cet indice Valérie Teulé serait susceptible de toucher 2 356 euros et des poussières nets par mois (NDLR. 15 454,35 F) , ce qui fait une augmentation mensuelle d’un peu plus de 550 euros (NDLR. 3 607,76 F)
…Ça correspond non seulement à ce qui se pratique dans la fonction publique territoriale, je dirai sans plus et sans moins
".

Georges Castres :

"Sa mission a évolué et a pas mal changé depuis son embauche. On était au démarrage de la communauté de communes. Il y avait un travail qui était bien défini avec une visibilité assez simple. Aujourd’hui, elle a la fonction de directrice de la communauté de communes. Au travers de son engagement, aujourd’hui, elle est appelée à aller négocier, dernièrement pour le contrat de site avec les services de la préfecture, avec la logique administrative du grand Tarbes. Elle a un travail qui est énormément approfondi et ça demande bien sûr une intensité dans son engagement. Je pense que c’est mérité qu’on augmente son salaire".

Jean-Pierre Artiganave :

"De toutes façons, on est passé à des missions complètement différentes. On avait une administration au départ qui était d’abord embryonnaire, qui était formatée en particulier sur les compétences. Aujourd’hui, on est passé à un stade administratif d’abord beaucoup plus lourd, la preuve Nicole est là aussi. On ne fait pas les choses comme ça. Si on a des collaborateurs, c’est parce qu’il y a des tâches et que ces tâches sont nombreuses et qu’elles ne peuvent se faire que 35h par semaine d’une part. Ensuite, il y a un problème de responsabilité. Moi, je mets toujours ça en exergue. Un cadre administratif dans une commune ou dans une communauté de communes est appelé dorénavant à remplir non seulement des missions mais à assumer des responsabilités liées à l’appréciation d’un certain nombre de choses qui viennent en soutien des élus. Et que ce traitement correspond à un traitement normatif en matière de fonction publique territoriale. N’allons pas le comparer à ce que peut toucher le directeur général des services de la mairie de Lourdes ni à celui du directeur général des services de la communauté du Grand Tarbes. On en est loin. On est sur une base de rémunération qui est normative dans ce cadre d’emploi. Voilà. En deux ans, il est vrai qu’on est passé, je dirai de rien à autre chose. Et que évidemment c’est un poste qui était nécessairement réévaluable. Voilà ce que nous pouvons vous dire là-dessus. Avez-vous des questions ?"

Silence dans la salle. La délibération est adoptée.

Propos recueillis par Gérard Merriot