Questions à Marie-Henriette Cabanne

Question : Vous venez de présenter la rentrée culturelle 2004. Quelles sont les nouveautés ?

Marie-Henriette Cabanne : Je pense qu’il y a surtout consolidation de ce qui existait. Nous pérennisons des activités lancées ces deux dernières années. Les nouveautés ? Ce sont des interventions pour l’initiation au théâtre qui se veulent un peu plus larges puisqu’il y aura des interventions dans les foyers lourdais.

Q : Pour cela, vous vous appuyez sur des professionnels ?

Marie-Henriette Cabanne : Effectivement, ce sont des professionnels sauf pour le cours amateur. Finalement, en regardant ce qui se passait sur le terrain, je me suis rendu compte qu’il y avait des gens qui avaient envie de se faire plaisir, de se détendre à travers l’activité théâtrale sans avoir nécessairement une exigence pédagogique, une exigence technique, etc. J’ai essayé de répondre à ces besoins, notamment avec l’intervention de Mme Zune.

Q : La Culture, c’est quelque chose qui n’est pas forcément facile à faire passer. Est-ce que vous avez le sentiment que vos efforts sont récompensés ?

Marie-Henriette Cabanne : Oui. Je vois bien que dans différents secteurs les gens sont au rendez-vous. C’est en poursuivant cet effort que cela portera des fruits. Oui, il y a des signaux positifs. Les conférences connaissent un public fidèle et tout à fait respectable en nombre. C’est la même chose en ce qui concerne les visites thématiques du Musée Pyrénéen, le public va grandissant. On propose une offre permanente. C’est quelque chose qui permet d’attirer des gens parce que ça donne des repères. Sur le plan de la programmation théâtrale que nous proposons, à chaque fois nous avons eu la satisfaction de voir un public très important. Oui, c’est un domaine qui n’est pas toujours facile. Bon, avec nos moyens qui sont ceux d’une petite ville, nous essayons de proposer une offre, de l’améliorer chaque année…

Q : Justement, est-ce que le budget culturel vous satisfait ? Ça représente combien ?

Marie-Henriette Cabanne : Je ne vais pas rentrer dans ce genre de débat. Vous ne m’entraînerez pas sur ce terrain-là. Ecoutez, on fait avec !

Propos recueillis par Gérard Merriot