Les mises au point de Michel Azot :
le sort actuel des commerçants non sédentaires et le CSDU
 

Michel Azot, adjoint au maire de Lourdes, chargé de l'Urbanisme et de l'animation commerciale, a profité Photo Gérard Merriotdu point-presse initialement axé sur les festivités lourdaises de l'été pour faire deux mises au point. La première concernait la réorganisation du marché des commerçants non sédentaires. La seconde portait sur le Centre de Stockage de Déchets Ultimes.

Les commerçants non sédentaires regroupés côté nord des halles
sauf les deux jours de marché hebdomadaires

La réouverture du chantier de la médiathéque, côté ouest des halles, a provoqué le désarroi des commerçants non sédentaires. Il a donc été demandé à la maîtrise d'œuvre de la médiathèque de tracer un périmètre le plus large possible dans lequel les commerçants non sédentaires pourront être installés. La municipalité lourdaise a chargé le syndicat des commerçants non sédentaires de répartir l'ensemble des commerçants non sédentaires y compris les Sénégalais sur le nord de la place du Champ-Commun, à l'exception des jeudis et samedis, jours de marché hebdomadaires où la pression de fréquentation est très forte. Michel Azot a réfuté avec force toutes les accusations de raciste qui, précise-t-il, ne lui correspondent pas du tout.

CSDU : la qualité du site s'améliore

L'adjoint à l'Urbanisme qui est aussi président du Syndicat Mixte de Traitement des Déchets qui gère le Centre de Stockage de Déchets Ultimes est ensuite monté au créneau pour répondre au communiqué de l'Association des Riverains et du Comité de Vigilance Lourdais dont on a pu prendre connaissance dans nos infos. Il a rappelé qu'une visite du CSDU avait été organisée à l'adresse des élus lourdais de l'opposition (GOM) et des élus de Montaut (64) afin qu'ils se rendent compte de la réalité de ce centre. Pour Michel Azot, tout le monde a convenu que des améliorations avaient été apportées. Il regrette que les deux associations refusent de constater les évolutions. Et il hausse le ton : "Le premier élément que je n'accepte pas de leur part c'est lorsqu'il est écrit : "Tri factice et finalement très onéreux pour les citoyens". Je ne peux accepter le terme de "tri factice" car le SMTD a les meilleures performances en matière de tri (69 kg/an/habitant). Ce tri a évidemment un coût. Je ne peux pas accepter non plus que soit évoquée aujourd'hui la pollution de La Mouscle. Des mesures de conductivité et de PH (Potentiel d'Hydrogène) en continu sont effectuées avant et après le site. Ce vendredi matin, la conductivité du ruissellement est de 360. La conductivité à la zone de mélange des eaux est de 320. L'eau potable doit avoir une conductivité située entre 180 et 1000. Le PH ce matin était de 7,75. Le PH accepté est situé entre 6,5 et 9. Mais je veux rester modeste car on n'est jamais à l'abri d'incidents. Les travaux de captage dans les sources ont amené un ruissellement plus net". Bref, pour Michel Azot, on s'achemine petit à petit vers une meilleure qualité du site. ( Mis en ligne dimanche 18 juin 2006 - 11h10)

Gérard MERRIOT