Elections à la Chambre de Commerce et d'Industrie

Interview de Pascal Claverie (Les Pyrénées Vivantes)

Question : Qu’est-ce qui motive votre engagement dans cette élection consulaire ?
Pascal Claverie : Le désir de voir les Hautes-Pyrénées vivifiées parce que l’économie est durement entamée par la désindustrialisation. Or, nous devons profiter de toutes nos potentialités.

Question : Que reprochez-vous à la liste du président sortant Jean-Claude Roch ?
Pascal Claverie : Je n’ai aucun reproche à lui faire. Ils sont élus depuis 13 ans. Est-ce le mode de scrutin qui était par moitié renouvelable ? En tout cas, je constate simplement qu’il y a des sujets sur lesquels il faut se pencher : la fréquentation de l’aéroport qui a connu une baisse de 32% en cinq ans ; d’autres sujets encore méritent de s’agiter, de travailler, de prospecter.

Question : Une entente entre vous était-elle possible ? Une fusion des listes par exemple !
Pascal Claverie : Je ne le crois pas parce que par nature, nous sommes assez différents. D’autre part, aujourd’hui on a le vague sentiment que les élus ne sont pas véritablement aux commandes mais que c’est le directeur en grande partie qui commande cette institution. Or, il faut que ce soit des gens de terrain qui connaissent la réalité d’une entreprise et qui s’unissent ensemble.

Question : Quelles sont les priorités qui figurent dans votre programme ?
Pascal Claverie : Nous en avons plusieurs. La première c’est défendre les commerçants ; s’intéresser à leurs sujets de préoccupation comme par exemple l’attractivité des centres-villes, la durée des soldes, être au plus près de leurs préoccupations quotidiennes. C’est le premier point. Deuxième grand chapitre, amener plus de clientèle dans les Hautes-Pyrénées, touristique (tourisme religieux, tourisme vert,), le curisme ou le thermalisme. Pour cela nous avons des actions précises qui sont contenues dans notre programme. Le troisième enfin, c’est vendre le savoir-faire et attirer des activités industrielles de petites et moyennes entreprises sur tout le territoire du département. Pour cela aussi, nous avons une méthode particulière et nous avons commencé à avoir des résultats.

Question : Vous parlez de dépolitiser les élections. Vous pensez que votre liste concurrente a un label politique ?
Pascal Claverie : Oui, je le crois. Je note que parmi les élus actuels de la Chambre de Commerce ou ceux qui se représentent, certains ont des mandats électifs politiques. Cette Chambre de Commerce, actuellement en tout cas, est marquée politiquement, je ne leur en fais pas grief, je respecte tout à fait les idées qui sont les leurs. Peut-être sont-elles très voisines des miennes ? Mais là n’est pas la question. Quand nous allons vers le Conseil Régional ou le Conseil général et qu’il y a antagonisme politique, nous ne pouvons rien obtenir. Dès lors, il faut que l’équipe nouvelle qui sera en place s’engage à ne pas briguer de mandat politique pour pouvoir travailler avec les gens de droite comme de gauche.

Question : D’aucuns disent que vous vous adressez souvent à Jean Glavany pour obtenir des salles de réunion à Tarbes. Qu’avez-vous à leur répondre ?
Pascal Claverie : Très franchement, c’est me faire un mauvais procès. C’est vrai qu’à deux reprises, nous avons fait une réunion dans l’école de musique parce qu’elle est centrale, que c’est un bel auditorium. Mais nous avons fait aussi des réunions à Bagnères de Bigorre, à Lourdes, dans plusieurs collectivités dont les maires sont de droite. Ils nous ont accueillis de la même manière.

Question : Votre mot de la fin ?
Pascal Claverie : Le mot de la fin ? Ce serait : nous avons une belle opportunité d’aller de l’avant, de changer les choses. La Chambre de Commerce et d’Industrie doit participer à amener plus de clients et plus d’activités dans notre département qui mérite d’être rénové sur le plan économique.

Propos recueillis par Gérard Merriot

Voir programme et liste des candidats sur le site http://www.pyrenees-vivantes.com