GIAT:  DU VENT…. ON VEND !

manifestation devant la préfecture

le samedi 4 octobre 2003 à 10h30

La qualité des propositions alternatives élaborées par les organisations syndicales et les experts, l'accueil positif qu'elles reçoivent de toutes parts (élus, citoyens…) comme le confirme le référendum sont la démonstration que le plan "GIAT 2006" du P.D.G. et de M. ALLIOT-MARIE n'est pas inéluctable.

Aujourd'hui, la direction du GIAT tente de faire diversion en affirmant qu'elle sauverait des centaines d'emplois sur TARBES.

L'ensemble des élus et  des organisations syndicales présents lors du Comité d'Etablissement extraordinaire du 1er octobre à TARBES ont reçu la confirmation que ces emplois étaient loin d'être sûrs.

 Aucune réponse sur la viabilité des postes, aucun engagement sur la pérennité de ces emplois.

"N'oublions pas qu'un tiens vaut mieux que deux tu ne l'auras pas".

La chasse est organisée contre les personnels du GIAT et on évacue d'un revers de main les propositions validées par les experts.

Si la direction dit que l'Usinage Grande Dimension et les Forges de Tarbes ont un avenir, elle exige par contre que ces activités soient externalisées le plus rapidement possible et le personnel bradé.

Concernant les emplois qui nous seraient proposés dans la fonction publique territoriale et hospitalière, cela passerait obligatoirement par la fin des contrats salariés précaires travaillant dans ces administrations et par le licenciement des salariés du secteur privé. (ambulanciers…)

Concernant le déménagement d'une partie de la production de l'établissement de CUSSET qui fermerait, ceci n'a jamais été une revendication syndicale. C'est une activité viable sur le site d'origine et il en coûterait 2,4 millions d'euros  pour son transfert. Quelle est la logique industrielle?

En résumé, aujourd'hui, le choix proposé aux salariés du GIAT serait de déménager ou d'accepter des emplois au rabais dont la viabilité reste à prouver sans comparaison avec la pérennité qu'offrent ceux d'un GIAT liés à une loi de programmation militaire.

Le discours du P.D.G. sur FR3 lundi soir, repris par le directeur du centre dans la presse locale, n'est pas une démonstration de force mais plutôt un manque certain de sérénité. Plutôt que de s'employer à mendier des postes à l'extérieur auprès de sociétés ou administration locale pourquoi ne pas faire en sorte de les conserver et les développer en interne. Le projet de plan qui prévoit 4000 suppressions d'emplois est évalué à plus d'un milliard d'euros, on doit pouvoir en créer pas mal avec cette somme d'argent. C'est ce que les organisations syndicales revendiquent depuis le début  et c'est à cela qu'elles ont œuvré dans le cadre de l'accord de méthode.

Les salariés, la population, les élus ne se laisseront pas berner par de tels propos.

Plus que jamais l'heure est au rassemblement, à la mobilisation pour le retrait du plan VIGNERON/ALLIOT-MARIE.

Plus que jamais les partenaires locaux demandent l'ouverture de véritables négociations sur les volets industriel et social.

Nous vous appelons toutes et tous à participer à la manifestation devant la préfecture le samedi 4 octobre 2003 à 10h30 et à venir nombreuses et nombreux en "Chiraquie" pour la manifestation nationale des salariés du GIAT, à TULLE le 9 octobre 2003. (Inscription au 05 62 38 62 60)

Les syndicats CGT, CFDT, FO CFTC et CFE/CGC du CTA