L'ASPAP, Association pour la Sauvegarde du Patrimoine
d'Ariège-Pyrénées communique :
Foix, le 9 octobre 2007
Initialement
prévue le 8 octobre, l'audience des 10 ariégeois poursuivis en justice pour
avoir manifesté en avril 2006 à Arbas se déroulera le lundi 22 octobre à 14 heures à la Cour d'Appel de
Toulouse.
François
Archangéli réclame aujourd'hui 40.000 euros. La hauteur des exigences
financières du maire d'Arbas, également président de l'ADET – outil de
promotion et d'importation des ours slovènes - ne laisse aucun doute sur sa
volonté, au-delà d'aggraver les peines individuelles, d'atteindre l'ASPAP qui
n'a jamais caché son soutien aux ariégeois traduits en justice.
S'en
prendre à l'ASPAP, c'est attenter à la liberté d'expression que les
Pyrénéens, longtemps privés de parole, ont chèrement gagnée. Des Pyrénéens qui
dénoncent la casse de l'outil de travail de milliers d'éleveurs, les coûts
exorbitants de ces programmes, les dangers d'ours peu farouches pour les
populations, l'ensauvagement programmé des estives. Et qui dérangent.
Nous appelons à une
grande manifestation de solidarité : Le lundi 22 octobre 2007, à 14 heures
devant la cour d'appel de
Toulouse, 10 place du Salin.
Des
cars sont organisés au départ de tous les départements pyrénéens. Les
inscriptions se font auprès de votre association locale : ADIP31, ASPP65,
FTEM64, et ASPAP pour l'Ariège :
Départ AX/Foix : Claude
Carrière, au 06.84.35.79.64
Départ
St Girons : Véronique Estrémé, au 06.76.88.29.67
Devant les menaces qui pèsent sur
l'avenir des Pyrénées, et sur notre droit même à nous exprimer, nous appelons
tous ceux, citoyens et élus, résidents et vacanciers, éleveurs, professionnels
du tourisme, randonneurs, chasseurs, pêcheurs, amoureux de nature et d'espace à
exprimer à Toulouse notre refus commun de ces Pyrénées dont nous ne voulons pas
:
Des milliers de kilomètres de parcs électrifiés
en tout genre, des centaines de chiens patous près des sentiers l'été puis 8
mois sur 12 dans les villages,
des troupeaux affolés, des restrictions de circuler ou de chasser comme les
sous-entend le Préfet de l'Ariège,
des ours qui ont tous les droits, toutes les libertés.
Tout ce gâchis au nom d'un emblème importé qui fera reculer la biodiversité des
Pyrénées, les éleveurs l'ont compris les premiers.
Par leur immense connaissance de la montagne, ne sont-ils
pas la véritable "sentinelle des Pyrénées" ?
Contact presse,
information, adhésion :
Magali Boniface au
06.30.29.90.86
Mail :
aspap.contact@gmail.com