Gérard TRÉMÈGE (UMP) : "ENSEMBLE C'EST POSSIBLE..."

Gérard Trémège, maire de Tarbes, candidat UMP dans la deuxième circonscription des Hautes-Pyrénées, était aujourd'hui en campagne à Soues où il a tenu un point presse avec sa suppléante Ginette Curbet, en présence de plusieurs élus du département : Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes ; Jean-François Calvo, conseiller général de Tarbes IV ; Robert Coll, maire d'Argelès-Gazost; Bruno Lepore, maire et conseiller général de Saint-Pé-de-Bigorre ; José Marthe, conseiller général de Lourdes-Ouest. Gérard Trémège s'est dit satisfait de retrouver la grande famille réunie. « Le concept "ENSEMBLE C'EST POSSIBLE" a un sens également dans les Hautes-Pyrénées. Nous présentons un pack uni qui veut faire bouger ce département. Des choses importantes se sont passées dimanche dernier. Des résultats permettent d'espérer un résultat favorable dimanche prochain ». Et le président départemental de l'UMP de passer en revue les avancées enregistrées dans certaines communes de la circonscription, par rapport aux résultats de l'élection présidentielle. Jusqu'à samedi, avec Ginette Curbet et de nombreux amis et militants, Gérard Trémège va continuer le porte-à-porte. Mercredi, il sera Lourdes. La fin de la semaine, ils la réservent à Tarbes. Pour lui, il s'agit de relayer toujours le même message : veut-t-on un député ancré dans la future majorité présidentielle ou une élue marginalisée ? Il est convaincu qu'il vaut mieux travailler avec un élu en phase avec le gouvernement. « Je travaillerai aussi main dans la main avec les élus qui m'entourent, a-t-il enchaîné. L'UMP est devenu le premier parti du département en nombre d'adhérents (plus 1700) et en nombre d'électeurs. Nous, nous privilégions le travail et l'action plutôt que la polémique et l'incantation ».

L'UMP veut mobiliser

Gérard Trémège compte aussi sur une plus forte mobilisation pour dimanche prochain. « Le résultat va être très serré, il faut aller chercher des voix en se mobilisant. Il nous faut aussi avoir un langage clair en direction de l'UDF - Modem ». Il a rendu hommage à Rolland Castells pour les propos qu'il a tenus à son égard. Le maire de Bagnères, candidat malheureux du Modem dans la première circonscription, donne sa préférence à Gérard Trémège. Il en est de même de Michel Valdiguié, président du groupe UDF-Modem du conseil régional Midi-Pyrénées, qui lui a adressé un message de soutien. Le candidat UMP dans la deuxième circonscription s'est dit très satisfait du retrait du candidat UMP dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques pour laisser le champ libre à François Bayrou. « C'est un geste significatif de l'UMP à l'égard de l'UDF Modem ». Par ailleurs, il s'est dit choqué par l'attitude de l'un de ses adjoints par rapport à la personne du maire. (Note de la rédaction : il s'agit de Pierre Lagonelle, adjoint chargé des sports à la municipalité de Tarbes). Il en a appelé à la mémoire de Pierre Bleuler qui fut un grand président de la Fédération UDF , un démocrate chrétien qui n'aurait pas été heureux de voir l'UDF ne pas prendre position.

Ils ont dit...

José Marthe : "J'ai entendu Laurent Fabius parler de risque d'une chape bleue à l'assemblée nationale. Nous qui sommes des élus locaux, au niveau des régions, (toutes les régions sont socialistes sauf une), nous subissons une chape de plomb, notamment sur la région Midi-Pyrénées ainsi que sur la majorité des départements (7 sur 8 sont roses). Au niveau des communes, on a pu constater que lors des dernières élections sénatoriales, les deux sénateurs de gauche avaient été élus dès le 1er tour. Quant au parrainage pour la présidentielle, sur les 520 parrains potentiels, Sarkozy n'en a eu que 7 ! Si l'on veut éviter un monolithisme politique de ce département, il faut profiter du bon score de Gérard Trémège."

Jean-François Calvo : "Je reste convaincu que pour être efficace dans sa circonscription, il faut que le député soit de la même couleur politique que celle du gouvernement . Dans notre département, on ne peut pas rester à l'écart du développement, des grands dossiers. On n'a pas de leçons à donner à Gérard Trémège pour mener à bien des dossiers, il suffit de voir comment Tarbes se transforme, s'embellit, avec une pression fiscale très limitée. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres institutions."

Bruno Lepore : "J'apporte mon soutien à Gérard Trémège au titre de l'amitié qui nous lie. Et aussi pour ce qu'il a fait à Tarbes qui a valeur d'exemple. Je me souviens, que lors des dernières élections cantonales, le PRG avait été très agressif à mon égard. Aujourd'hui, je leur rends la monnaie de la pièce."

Jean-Pierre Artiganave : "Nous avons besoin pour les Hautes-Pyrénées de projets pour faciliter la vie à nos habitants. Nous sommes confrontés à de graves problèmes au niveau de l'emploi ; à un tourisme qui est à l'encan. Il ne faut pas rester à l'écart des grands projets en termes d'infrastructures, notamment les infrastructures ferroviaires avec le TGV. Il nous faut des députés au plus près des décisionnels. Pour le logement social, il faut avancer en termes de dignité. Il en va de même en termes de solidarité. Les résultats de dimanche dernier appellent à une forte mobilisation. Il faut tout faire pour inverser la tendance dans cette circonscription. Avec toute notre volonté, notre dynamisme, un élan doit nous conduire à la victoire dans cette deuxième circonscription".

Robert Coll : "Pour moi, il y a une volonté de changement. Je ne suis pas de gauche. Cette dernière a voulu amener les adolescents au baccalauréat. Nous manquons aujourd'hui de main-d'oeuvre dans les métiers manuels. Les 35 heures ont ruiné notre pays. J'ai la volonté d'aider un candidat qui le mérite. Il a fait avancer sa ville et a réduit sa dette".

Texte Gérard MERRIOT - PHOTOS Alain BOUCHARD

Mis en ligne mardi 12 juin 2007