Conférence de presse du maire de Lourdes :
Delphina Pinto-Pereira pète les plombs

Le vendredi 14 août en début d'après-midi, le maire de Lourdes a tenu une conférence de presse dont l'ordre du jour n'avait pas été communiqué. Ayant reçu l'invitation, nous nous sommes déplacés à trois (outre votre serviteur, étaient présents Gérard Arramon pour les photos et Marc Laffitte pour la vidéo). Nous avons saisi l'opportunité de ce point-presse pour lire en préambule une déclaration qui a mis dans une colère noire la rédactrice Delphine Pereira. M. Artiganave a finalement consenti à ce que nous allions au bout de notre propos. Il a été demandé - on ne sait pourquoi - d'arrêter de filmer et de photographier. A quoi bon faire une conférence de presse si on lance des interdits ? Nous avons bien évidemment enregistré notre intervention qui comprend les volcaniques paroles de la "super-professionnelle". Vous pouvez prendre connaissance de notre déclaration en cliquant ici... Ci-dessous, nous mettons en ligne l'intervention pleine de "tendresse" de DP (ou DPP). Comme promis, en suivant vous pouvez prendre connaissance du verbatim de ce clash ainsi que nos commentaires.

Ci-dessous la déclaration de Gérard Merriot interrompue par les propos haineux de DPP (DP)
Actualisé vendredi 14 août 2009 - 18h15
LE VERBATIM
- Le maire Jean-Pierre Artiganave: Bon, mesdames et messieurs le sujet d’aujourd’hui sera le Football-Club-Lourdais XV

- Gérard Merriot : Auparavant, je voudrais faire une petite déclaration préalable. Ça a trait à la conférence de presse dont j’ignorais le contenu. J’interviens au titre de rédacteur en chef de lourdes-infos.com. Titulaire de la carte d’identité des journalistes professionnels

- Le maire de Lourdes: d’accord

- Gérard Merriot : Avec un numéro de carte qui précède de plusieurs milliers celui de ceux qui en sont titulaires ici. Je n’ai pas attendu d’approcher, comme d’autres, la quarantaine pour obtenir celle de stagiaire. Tout cela pour..

- Delphine Pereira entre alors en scène : Vous pouvez me le dire en face Monsieur Merriot !

- Gérard Merriot : Je ne vous parle pas Madame.

- Delphine Pereira : Je vous emmerde aussi

- Gérard Merriot : Ah ! bon....

- Delphine Pereira : Vous êtes un grossier personnage, vous êtes vulgaire et vous êtes un lâche.

- Le maire de Lourdes : Je ne suis pas là. Oui, la caméra merci beaucoup

- Delphine Pereira : Oui, la caméra vous arrêtez parce que sinon … meetic.fr que je vais coller ma …

- Le maire de Lourdes : Non, non parce que ça, ce genre d’altercation moi je ne suis

- Gérard Merriot : Ce n’est pas une altercation, c’est une explication.

- Le maire de Lourdes : Très bien

- Delphine Pereira : Quand on parle des gens, on ne parle pas sous couvert d’anonymat.. On parle…

- Gérard Merriot : Mais vous vous sentez visée ?

- Le maire de Lourdes : La conférence de presse…

- Delphine Pereira : Oui, parce qu’il n’y a que moi qui ai une carte de presse ici. Moi je ne travaille pas pour les fachos

- Le maire de Lourdes : La conférence de presse c’est moi qui la tiens. La question ?

- Delphine Pereira : Moi je ne travaille pas pour les fachos. Je ne suis pas un antisémite et un raciste.

- Gérard Merriot : Ah ! bon, Ah ! bon..

- Le maire de Lourdes : Doucement. .Stop ! Quelle est la déclaration ? Après on arrête, parce que c’est une conférence de presse.

- Gérard Merriot : Bien sûr, je continue. C’est le sujet. C’est une conférence de presse que je sache ?

- Le maire de Lourdes : Allons y !

- Gérard Merriot : Tout cela pour tordre le cou à des déclarations lâchées dans quelques lieux (voire milieux) selon lesquelles seul un certain groupe de presse disposerait de professionnels de l’information. J’en profite pour rendre hommage aux correspondants locaux de presse sans lesquels les journaux et les médias dans leur ensemble n’existeraient pas. Des correspondants qui accomplissent souvent un travail d’aussi grande qualité et parfois mieux encore que des titulaires encartés.

La suite, on peut la consulter en cliquant ici...

Le « pétage de plomb » de Delphine Pereira n’est pas pour nous une surprise. C’est quelque chose que nous avions déjà eu l’occasion de constater quand elle travaillait alors pour l’hebdomadaire « L’Essor Bigourdan ». A la mairie de Lourdes, le lundi 13 février 2006, à l’issue d’une réunion concernant le Débat d’Orientation Budgétaire du comité syndical du Syndicat Mixte de Traitement des Déchets Ménagers et Assimilés du Pays des Gaves alors présidé par Michel Azot, elle avait eu maille à partir avec des membres de l’association de défense des riverains du CSDU de Lourdes-Mourles et leur avait lancé furieuse : « Arrêtez de vous masturber devant vos ordinateurs ! » (sic). Une déclaration qui avait amené son employeur à entamer une procédure de licenciement, sans compter d’autres griefs qui ne nous regardent pas.

Grossier personnage, vulgaire, lâche : voilà donc les qualificatifs diffamants dont nous affuble la vertueuse rédactrice Pereira. Que nous réfutons bien évidemment. Nos lecteurs auront tôt fait sans doute de se faire une opinion. On a toujours assumé nos écrits.

« Moi je ne travaille pas pour les fachos. Je ne suis pas un antisémite et un raciste ». Alors, là c’est grave. Qui visez-vous dans vos propos Madame ? Dites le clairement, avec courage, vous qui nous accusez de lâcheté. Si c’est de nous qu’il s’agit, nous vous mettons au défi de trouver dans nos écrits et notre comportement non seulement récents mais tout au long de notre carrière des preuves de ce que vous avancez. Cela relève de la diffamation, de l’injure et nous en tirerons les conséquences sur le plan pénal.

Delphine Pereira dont on sait qu’elle a été chargée de la rédaction du magazine de la CCPL avec son amie CG de la société Arvima ainsi que du bulletin municipal est aussi pigiste dans le groupe de presse des deux quotidiens haut-pyrénéens (La NR et la Dépêche). Elle signe Delfina Pinto Pereira pour le magazine de la CCPL. C’est bien la même et unique rédactrice. On va voir dans quelques jours sous quel nom elle signera ses «productions » pour le bulletin municipal. D’où les initiales DP et DPP auxquelles on a fait référence dans de précédents échos.

On aura remarqué aussi son ton autoritaire lorsque notre cameraman tournait des images du point presse : « Oui, la caméra vous arrêtez parce que sinon … meetic.fr que je vais coller ma … ». Visiblement pour éviter de citer notre site « lourdes-infos.com », Madame Pereira a fait allusion à un site de rencontres en ligne qui nous est étranger et que nous n’avons pas, nous, l’habitude de fréquenter.

Jeudi dernier, 13 août, en fin de matinée, elle a fait une sortie téléphonique à l’encontre de notre excellent collègue Michel Corsini, qui couvre l’actualité rugbystique du FCL dans les colonnes sportives de la NR, de La Dépêche du Midi et à L’Essor Bigourdan. Il n’a plus rien à prouver, étant lui aussi un « vieux de la vieille ». D.P. l’a qualifié de « petit correspondant » alors qu’elle, c’est évidemment une grande professionnelle. Ce qui ne l’a pas empêchée d’écrire dans les colonnes de la NR que, la saison dernière, dans la poule de Lourdes figurait l’équipe de… Perpignan dont on sait qu’elle a gagné le titre du Top 14 (sic). Nul doute que Michel Corsini va nous réserver un papier dont il a le secret dans la prochaine édition de l’Essor Bigourdan, jeudi prochain.

NDLR. On pourrait encore vous en dire des tonnes. Ce sera peut-être pour une prochaine fois...

Gérard Merriot

Mis en ligne lundi 17 août 2009-16h25