Maire de Tarbes et Président du Grand Tarbes
Président du Groupe UMP au Conseil Régional
Midi-Pyrénées
Président Départemental de l’UMP
Toulouse, le 10/03/2009
« Je veux faire de Midi-Pyrénées une
région où il fait mieux vivre, mieux travailler et mieux respirer »
La Rédaction : Gérard TREMEGE, pourquoi vous lancez-vous dans la bataille des régionales ?
Gérard TREMEGE :
D’abord, parce que je suis un militant UMP et que je veux me battre pour faire
gagner l’UMP en Midi-Pyrénées. Ensuite, parce que j’aime ma Région. J’y suis
né. J’y ai grandi. J’y ai appris mon premier métier, celui d’apprenti
boulanger, avant de reprendre des études de comptabilité. J’y ai créé et
développé mon entreprise d’expertise comptable qui est aujourd’hui présente
dans plusieurs départements. J’y vis avec ma famille. Et puis, c’est en
Midi-Pyrénées qu’est née ma passion de
La Rédaction : Ce n’est pas le cas
aujourd’hui ?
Gérard TREMEGE : Non, ce n’est pas le
cas.
La Rédaction : Pour quelles
raisons ?
Gérard TREMEGE : J’en vois principalement
deux. La première, c’est l’hégémonie du PS qui est devenue intolérable et
à laquelle
il faut mettre un terme. La seconde, c’est la politique conduite par Martin
MALVY dans le domaine du développement économique, de la recherche et de l’innovation,
des transports, de l’aménagement du territoire, de l’agriculture, de l’environnement
ou encore de la culture qui empêche notre Région de donner la pleine mesure
de ses potentialités. Cette politique repose sur le clientélisme, le saupoudrage
et le matraquage fiscal qui ampute le pouvoir d’achat des ménages et handicape
nos entreprises. Il faut que cela cesse. Martin MALVY devrait être le président
de tous les Midi-Pyrénéens. Il ne l’est pas. Il devrait porter une réelle
ambition pour Midi-Pyrénées. Il ne le fait pas.
La Rédaction :
L’UMP a décidé d’organiser des primaires pour désigner son chef de file en
Midi-Pyrénées. L’exercice n’est-il pas risqué ?
Gérard TREMEGE :
Bien sûr qu’il y a un risque. Ce risque, c’est celui de
La Rédaction : Quelle campagne conduirez-vous si vous êtes désigné par les militants ?
Gérard TREMEGE : Pour l’emporter en 2010, nous devrons conduire une campagne de proximité et de mobilisation et, surtout, faire rêver les Midi-Pyrénéens. Nous devrons nous inspirer de la campagne de Barak OBAMA aux Etats-Unis en organisant un quadrillage méthodique de notre région, en faisant campagne sur tous les terrains, sur tous les marchés, sur Internet, dans les universités, dans le tissu associatif… C’est comme cela que j’ai fait à Tarbes avec mes équipes. C’est comme cela que je ferai demain à l’échelle régionale. Et je suis convaincu qu’en portant haut et fort les couleurs de l’UMP, en rassemblant toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté qui veulent mettre un terme à la mainmise socialiste sur notre Région, en renouvelant en profondeur nos équipes, en proposant un projet ambitieux et fédérateur et en allant chercher sur le terrain les voix des indécis et des abstentionnistes, nous créerons la surprise et nous l’emporterons. Il n’y a pas de citadelle imprenable, il n’y a que des citadelles mal assiégées.
La Rédaction :
La campagne touche à sa fin. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Gérard TREMEGE : Plus déterminé que jamais à être le n° 1 et confiant dans le bon sens des militants parce que j’ai pu constater au cours de nos réunions qu’ils ont envie d’en découdre, qu’ils ont envie de relever avec moi ce formidable défi de l’alternance et de la reconquête.
La Rédaction :
Un mot pour conclure.
Gérard TREMEGE :
J’ai envie de redire aux militants ce que je leur ai dit lors de nos rencontres
dans chacun de nos 8 départements à savoir que la victoire est à notre portée,
que je serai celui qui les y conduira et qu’ensemble, nous ferons gagner l’UMP
en Midi-Pyrénées et ferons de 2010 la 1ère étape de la reconquête
des bastions perdus dans
Gérard Trémège