Le calme après la tempête

 

       Il y a une quinzaine de jours, l'annonce par M. Agius de la nécessité d'abattre les chênes américains qui s'avéraient dangereux dans la forêt de Subercarrère a soulevé un tollé aussi virulent qu'incompréhensible. Pourquoi ci ? Pourquoi pas ça? La Nature s'est chargée de remettre les pendules à l'heure.

Cet abattage n'est pas une invention de M. Agius ni de la C.E.M.E. dont il est Vice-président. C'est le résultat d'une étude faite par l'O.N.F. qui gère notre forêt. Le plan d'entretien et de régénération que nous a présenté cet organisme, tient la route. Si quelques points de détails sont à préciser, c'est lors des réunions O.N.F./C.E.M.E que l'on peut en discuter avec des hommes qui connaissent leur boulot. Quand on a pris connaissance du plan général que les forestiers ont si bien ficelé et rangé sur les étagères Temps, on ne peut que souscrire à leurs assertions. Aller à l'encontre serait prendre de dangereuses responsabilités.

Ce n'est pas par la polémique que l'on pourra souder les solutions "des pour" avec celles "des contre". Ce n'est pas en "pensant que", que l'on sait. Il vaut mieux aller prendre un peu d'humidité dans la NATURE afin de rajouter un peu d'humilité dans sa nature. Les photos prises ce dimanche matin sont certainement plus éloquentes que toutes les discussions disparates qui sont nées ou qui pourraient naître. (René Delhom)

                                                                                            

Photos René Delhom
Mis en ligne dimanche 25 janvier 2009-21h00