Du fumier à la chienlit :
le prix du lait ! Un peu partout en France, les producteurs
de lait montrent leur mécontentement sur le prix Hier soir, les producteurs laitiers du département se sont rendus devant la préfecture vers 22h30 pour y laisser la trace de leur état d’esprit : désaccord avec l’accord signé « sous la pression avec le Ministre qui veut être tranquille jusqu’aux élections européennes de dimanche ». Si c’était l’objectif, c’est raté comme en témoigne le feu allumé devant les grilles de la préfecture et la tonne et demie de fumier laissé en cadeau pour le bien-être des plantes du jardin préfectoral. Quel
est le problème ? Jusqu’au 31 décembre dernier, le prix
était fixé entre producteurs et industriels. Cette méthode étant jugée
comme une entente illicite, les accords ont donc été « cassés ».
Le problème est qu’il n’existe pas de véritable concurrence pour que
les producteurs vendent leur lait au plus offrant. Les industriels fixent
eux-mêmes le prix après livraison par les producteurs. Une sorte de
loi Et
le consommateur ? Pas besoin de faire de dessin :
le prix au supermarché n’a pas baissé. C’est un peu comme le carburant
à Que
veulent les producteurs ? Un accord a été passé hier entre producteurs
et industriels « sous la pression de Quels
sont les risques ? Lactalis envisagerait, selon les producteurs laitiers, la fermeture d’une de leurs unités dans le Sud-Ouest si les manifestations se poursuivent, ce qui signifie, plus de collectes pour de nombreux producteurs. D’autres laiteries de la région auraient également un avenir incertain. Face à une telle situation, le consommateur
pourrait s’inquiéter pour son approvisionnement. Eh bien non !
On nous parle d’économie solidaire, de Grenelle de l’environnement et de CO2 à combattre pour « sauver la planète ». Mais lorsqu’il s’agit du business du lait, toutes ces notions tombent à l’eau. Quel
avenir ? Face à une telle situation, c’est la
révolte chez les producteurs laitiers. Pendant des années, on leur a
demandé de produire, puis de respecter des quotas… Ils ont vu les prix
monter au motif de l’existence d’une pénurie puis descendre aujourd’hui
sans pour autant voir le consommateur en profiter. La révolte se traduit
aujourd’hui par quelques tonnes de fumier devant la Préfecture et -------- Conseil
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De l'engrais pour les plantes de la Préfecture |
Fumure naturelle à la DDEA |
Mis
en ligne vendredi 5 juin 2009 |