Un
remarquable spectacle de fauconnerie au château-fort |
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Pour la première fois, un spectacle
de fauconnerie a été présenté dimanche 9
août à 14h30 et à 17h00 à la lice du château
fort de Lourdes. Le fauconnier Valéry Marche et ses partenaires
ont présenté une dizaine de rapaces qui ont émerveillé
le public venu en grand nombre (1 000 visiteurs pour cette seule journée
sur le site et plus de 500 personnes, Lourdais et touristes, sont descendus
jusqu'à la lice du château pour participer à cette
fête de la fauconnerie), par leur vol majestueux et leur adresse
à capturer les proies.Ce cadre médiéval et les
fauconniers en tenue d'époque ont permis à ce fabuleux
spectacle de s'intégrer parfaitement au pied du donjon. Un stand
de fauconnerie permettait d'approcher ces grands oiseaux, et de mieux
les connaître. Madeleine Sagot qui représentait la municipalité
de Lourdes s'est déclarée enchantée. Ces oiseaux
(faucons, buses, vautours, aigles) étaient utilisés pour
la chasse qui profitait tant à l'homme qu'à l'animal.
Faisans, perdreaux, canards, lapins et lièvres, hérons
sandrés, étaient capturés et servaient de ripaille
au Seigneur. Certains aigles chassaient également le chevreuil.
La fauconnerie qui avait disparu s'est à nouveau pratiquée
au bas Moyen Age, où seuls les hauts seigneurs avaient le droit
d'utiliser ces magnifiques oiseaux de proie. Deux techniques de dressage
sont apparues : la technique de haut vol avec le faucon qui a été
ramené des croisades. Il monte très haut en altitude et
descend en piquet à des vitesses vertigineuses pour venir percuter
sa proie. La technique de bas vol utilisée avec des buses tiercelets,
excellents chasseurs, qui partaient du poing du fauconnier pour faire
un vol très rapide et tenter de saisir sa proie dans les meilleurs
délais.(Dans les trente à quarante mètres qui suivent
l'envol ou le démarrage du gibier) C'est avec des leurres que
ces oiseaux ont effectué leur démonstration de chasse.
Après saisie de la proie, ils sont revenus sur le poing du fauconnier,
ou ont immobilisé leur prise au sol jusqu'à sa récupération.
(Henri Soulet) |
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