Hier soir, Josette Bourdeu, conseillère générale de Lourdes-Est (PRG), qu'accompagnaient Chantal Robin-Rodrigo, députée PRG de la 2e circonscription et quelques agents territoriaux du conseil général, a procédé à la répartition du Fonds d'Aménagement Rural 2009. Au total, c'est une somme de 330 586 euros qui était destinée aux communes de ce canton. Toutes n'ont pas eu droit à une subvention puisque quatre d'entre elles n'ont rien obtenu. Voir la répartition (225 ko; .pdf) - Chantal Robin-Rodrigo a saisi l'occasion pour aborder devant les maires de Lourdes-Est ou leurs représentants, réunis à l'auberge du Castelloubon, plusieurs sujets d'actualité. Elle a commencé, une fois n'est pas coutume, à adresser des félicitations à Michel Barnier, ministre de l'Agriculture, car selon elle, on lui doit une bonne réforme de la PAC. Elle s'est attardée longuement sur le projet de construction d'un hôpital commun entre Tarbes et Lourdes, annonçant que sur les 5 communes candidates à l'implantation de cette importante structure (une surface de 21 ha est nécessaire), il en reste deux : Louey et Lanne. Elle aurait préféré Adé mais a été étonnée que le maire de Lourdes "n'ait pas ouvert la bouche" pour rejoindre sa position. La décision définitive de cette implantation devrait être connue en juin prochain. Le dossier des déchets lui a permis de mettre aussi le doigt sur ce qu'elle a qualifié de gestion catastrophique du site de Poueyferré-Lourdes. Elle bataille ferme pour éviter l'extension de la décharge de Bénac gérée par la société privée, Véolia. Elle voudrait que les déchets prennent la direction du nord du département, secteur épargné jusqu'ici par la "misère" que provoque ce dossier. Par ailleurs, Chantal Robin-Rodrigo est convaincue que la réforme des collectivités territoriales voulue par Nicolas Sarkozy verra bien le jour et ce en 2014. C'est ce qu'elle appelle le "big-band" territorial. Il se pourrait alors que le conseil général soit composé d'une quinzaine d'élus seulement qui seraient en même temps conseillers régionaux. L'élection se ferait au scrutin de liste avec un panachage homme-femme obligatoire. Cela provoquerait d'énormes chambardements. Là, au sein de la gauche, PS et PRG partiraient vraisemblablement chacun sous ses propres couleurs. Ce ne sont encore que des supputations. On aura le temps d'y revenir. A noter d'autre part la disparition quasi-certaine des "pays". Cette réunion s'est terminée par un repas autour de l'excellente table de l'auberge du Castelloubon. Nous vous invitons à regarder la vidéo ci-dessous réalisée avec Josette Bourdeu...