Gérard Trémège - Jean Glavany :
l'effet boomerang

" Quand on s'attaque à Trémège, mieux vaut connaître ses dossiers. " nous disait récemment un de ses anciens collaborateurs… professionnel


Tous les tarbais peuvent se procurer ce document

Dans son rôle de maire de Tarbes, c'est la même chose. Cette fois, c'est Jean Glavany et son équipe qui en font les frais. Et ce ne pourrait bien être qu'un début... " Je n'ai attaqué personne " nous dit-il. " Je suis étonné de l'arrogance de mon adversaire… cela dénote une certaine fébrilité de sa part…. Quand on a rien à dire c'est plus facile de tirer sur l'adversaire. "

Gérard Trémège compare les deux bilans : celui de Jean Glavany sur un tract de deux pages et le sien, un document de 24 pages avec photos. La comparaison tient difficilement. " Il est normal que nous rendions compte de notre bilan aux Tarbaises et aux Tarbais. " Et il commente les propos de Jean Glavany : " Notre bilan est nul ? Il découvre la ville de Tarbes " car s'il avait été là " il aurait vu l'évolution dans tous les quartiers…. Ce que lui ne voit pas, lesTarbais le voient. " C'est sans doute l'essentiel. " Je n'aurais pas l'inélégance de contester son propre bilan d'une page et demie. " Le ton est donné en nous montrant le document. Difficilement contestable. Et G. Trémège d'aborder chacun des points faisant l'objet d'une critique que nous retrouvons sur les vidéos.

Une revue de détails avec en main le document " programme " de 2001 "L'avenir partagé" pour reprendre chacune des 9 propositions de la stratégie annoncée.

Dans le domaine du développement économique, " le maire de Tarbes n'a rien fait. " C'est vrai. Car dans le " Contrat citoyen " de 2001, il était écrit page 11 " Créer, avec la Communauté d'agglomération et les Chambres consulaires, une structure d'accueil pour les investisseurs et les créateurs d'entreprise dotée de moyens humains et financiers. " Le problème est que " le Grand Tarbes n'a rien voulu faire. " Eh oui, le développement économique est du ressort du Grand Tarbes donc de Jean Glavany, Président. Et s'il ne fait rien ou ne demande rien à la ville, Tarbes ne peut rien faire.

La " nouvelle économie " avec le très haut débit ? " Oui je suis fier d'avoir bloqué ce projet absurde puisque 98% de l'agglomération est en phase avec le très haut débit. " Gérard Trémège a effectivement refusé les propositions de Jean Glavany qui voulait confier ce projet à une entreprise privée pour 11 millions d'Euros. Et France Télécom l'a fait sans frais pour le contribuable tarbais et couvre 98% de la ville.

Le pôle aéronautique… " J'ai fait partie de ceux qui….. de tous les élus… J'ai contribué comme les autres " puisque c'est le Préfet Bilaud qui était le principal acteur. Et de rappeler page 12 de son " Contrat citoyen " de 2001 ce qui était écrit : "Favoriser l'émergence d'un pôle aéronautique sur la zone aéroportuaire et d'un pôle industrie Agro Alimentaire dans l'agglomération."

Gérard Trémège poursuit chacun des 9 points de 2001 pour arriver à cette conclusion : "J'ai réalisé 7 points sur 9 soit 78%. " Et il poursuit : " Globalement j'ai réalisé 80% de mes engagements avec en sécurité 100%, social avec 43% de réalisation soit 6 points sur 14. " En effet, les autres points ne sont pas de la compétence de la commune et prévoyaient " une coordination avec les partenaires de l'agglomération " qui, manifestement de s'est jamais produite. Pour l'enfance, ce sont 7 points sur 9 soit 78% de réalisation, en urbanisme, 8 sur 9, etc…

Gérard Trémège se dit " surpris que Jean Glavany ne mette pas " Pamela " dans son bilan " car c'est une réalisation de la compétence du grand Tarbes. Et il précise qu'il a créé " quatre zones d'activités …. Et zéro création d'emplois en sept ans. "

Pour les crèches, Andrée Doubrère expose ou " réexpose " ce qui a été fait. (Voir vidéo)

" La ville de Tarbes se coupe de ses partenaires " selon Jean Glavany. Le problème c'est que dans ce cas, il faut être deux et que, selon Gérard Trémège le Grand Tarbes a été souvent absent. Néanmoins, il y a eu de nombreux partenariats avec les contrats de site, l'ORU, le contrat de ville, le contrat de Plan Etat-Région, etc…et il conclut : " ai-je besoin du Président du Grand Tarbes pour parler au Président du Conseil Général ? "

Pour les critiques sur GIAT, Gérard Trémège passe la parole à Albert Malfait, ancien syndicaliste CFDT de Giat-Industrie qui ne cache pas sa colère, sur ce sujet sensible. " Surpris et révolté " comme nous pouvons le voir sur la vidéo. Et il ne prend pas de gants pour accuser Jean Glavany et les divers gouvernements de gauche dans le drame de GIAT-Industrie. Manifestement, Jean Glavany connaît mal le sujet ou aurait dû revoir ses leçons avant de passer l'examen.

"Voilà une polémique dont nous nous serions bien passé car dans le fond, qu'est-ce que propose vraiment l'opposition ? Actuellement nous n'avons rien que des critiques assez peu solides" dit-on du côté de l'équipe municipale sortante.

Rumeurs et petites phrases

Pierre Lagonelle ? Sa lite MoDem est créditée de 5% dans un sondage BVA

Gérard Trémège nous dit : " Je n'ai pas attendu le sondage. "… " Je laisse la porte entre ouverte. "…. " Je présente ma liste le 14…. Après cette date je ne refais pas ma liste. " L'avertissement est clair.

Le sondage BVA
" Sondage intéressant pour le premier tour. Les conditions sont meilleures qu'au premier tour de 2001. " Mais c'est le second tour qui compte… à moins que….

Tarbes Shoping
Jean Vivez, Président de Tarbes Shoping représente 130 commerçants de la ville. Il explique avoir participé à une réunion de " la fabrique démocratique " de Jean Glavany et s'être fait conspuer. Pas du tout content, il l'explique dans une lettre ouverte que nous publions.

Une nouvelle sur la liste ?
La liste n'est pas encore constituée mais qui voyait-on hier autour de Gérard Trémège ? André Doubrère laquelle, avec Antoinette Castelot ne cachent pas leur candidature pour un nouveau mandat. Même chose pour Karine Vignes. Par contre, à la gauche du maire, une nouvelle figure, Sabine Djaballah, 28 ans, assistante vétérinaire. Elle pourrait bien être une des nouvelles venues dans la gestion de la ville. Pour ce qui est d'Albert Malfait, nous savons que c'est un point acquis.

Texte : Louis Dollo