Gérard
Trémège donnant des explications. |
Pourquoi
?
Grande question
à laquelle le maire actuel de Tarbes se refuse de répondre
pour ne pas animer une polémique avec ses prédécesseurs.
Néanmoins, une explication de texte ne laisse planer aucun
doute sur une certaine volonté passée d'avant 2001.
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Voyons
les chiffres.
Selon l'INSEE l'évolution de la population tarbaise est la suivante
:
1962
: 46 600
1968 : 55 375
1975 : 54 897 |
1982
: 51 422
1990 : 47 566
1999 : 46 433 |
Mais
surprise. L'INSEE se rend compte qu'il n'y a pas moins de 3000 habitants
correspondant à des adresses erronées ou plus précisément
inexistantes. Problème lorsqu'on sait que le nouveau mode de calcul
se fait par sondage appliqué à une série statistique
qui recalcule la population par roulement.
Comment
faire avec 3000 adresses inexistantes ?
La population au 1 juillet 2005 est de 45 777 soit 656 habitants en moins
par rapport à 1999. Par ailleurs, le nombre de logements est passé
de 26 297 en 1999 à 27 288 au 1er juillet 2005 soit une progression
de 911 logements. Y aurait-il moins d'habitants par logement ?
Et
le reste à venir.
Les chiffres de l'INSEE sont actuellement arrêtés au 1er
juillet 2005. Mais les chiffres définitifs doivent être arrêtés
au 31 décembre 2007 pour connaître la population légale.
Quelle surprise nous réserve l'avenir ?
Gérard Trémège a voulu apporter quelques précisions.
De juillet 2005 à fin 2007, ont été construits 1587
logements avec permis de construire (les rénovations et aménagements
intérieurs non soumis au permis de construire ne sont donc pas
inclus) qu'il s'agisse de la SEMI, la PAC ou des particuliers. Sachant
qu'il y a 25 à 30 % de vacances de logements, il devrait normalement
y avoir une progression d'environ 1200 habitants. Mais en fait, que fera
l'INSEE des 3000 habitants fantômes ? Ils seront probablement annulés.
De ce fait, la population tarbaise devrait régresser artificiellement
après avoir été " gonflé " en 1999
et limiter la dégringolade en passant de 47 566 en 1990 à
quelque 43 400 soit près de 10 % en moins.
Les mauvaises langue
poseront cette question : " Qui était au conseil municipal
à cette époque ? "
Wikipédia
donne la réponse et apporte quelques précisions sur la population
tarbaise. Nous pouvons également noter la présence permanente
de Chantal
Robin-Rodrigo au Conseil Municipal du 6 mars 1983 au 18 mars 2001
Il faut noter que
les avantages financiers pour la ville (dotations diverses) et deux conseillers
municipaux supplémentaires interviennent à partir de 50
000 habitants. En 1999, l'affaire aurait été intéressante
pour réduire la dette de la ville.
A suivre
.
Texte
et photo : Louis Dollo
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