ELECTIONS MUNICIPALES DES
9 ET 16 MARS 2008 CONSTRUISONS L'AVENIR DE
TARBES La politique petite enfance Avec l'emploi et le logement, la petite enfance est un autre besoin prioritaire exprimé par les Tarbaises et les Tarbais.
Le service d'accueil du jeune enfant, lorsqu'une solution familiale n'existe pas, fait partie de la multitude de ces services de proximité qui concourent à l'attractivité d'un territoire. Nous nous engageons à créer un service public de la petite enfance pour apporter des réponses individuelles ou collectives adaptées et réalistes économiquement à une demande parentale très diversifiée. 1. Un besoin
insuffisamment couvert
Le taux de fréquentation des crèches municipales est en hausse, mais au final seules 26 places municipales supplémentaires ont été créées en 7 ans, soit 3,5 par an... ce qui est dérisoire. 323 places de crèches sont affectées aujourd'hui aux Tarbais entre les crèches municipales (162 places), les crèches CAF (85 places), la crèche hospitalière (40 places) et les crèches associatives (20 places). Plus de soixante demandes sont en liste d'attente : c'est d'abord à ce besoin concret que nous voulons répondre Mais la crèche collective qu'elle soit publique, associative, ou le cas échéant interentreprises, n'est pas la seule réponse qui peut être apportée à l'accueil des jeunes enfants. La réponse individuelle relève de l'assistante maternelle
agréée par les services de Toutes ne gardent pas forcément un enfant. Certaines sont agréées pour garder 2 ou 3 enfants. Elles peuvent accueillir 259 enfants - l'évaluation du besoin relève du rapprochement entre
l'offre possible en places collectives ou individuelles, et la demande
constituée du nombre d'enfants de moins de 3 ans appartenant à des familles
dont le ou les parents travaillent, à des familles dont le ou les parents
sont en formation ou en recherche effective d'emploi. 1 529 enfants ont moins de 3 ans sur la ville de Tarbes. Près de 1 050 familles dont 140 familles monoparentales sont en recherche d'une solution de garde, de façon continue ou discontinue, à des horaires classiques ou atypiques. Les besoins effectifs ne sont couverts qu'à 55 %. Il s'ensuit un déficit quantitatif de places d'accueil (468 familles concernées) ainsi qu'une inadaptation à la diversité des besoins au regard des horaires des parents. 2. Les propositions - la crèche est le mode de garde privilégié par les
parents. Les nouvelles places de crèches que nous créerons quel que
soit leur mode de gestion, seront intégrées dans le contrat enfance/jeunesse/Mairie/CAF
qui permet la prise en charge de 55 % des dépenses de fonctionnement. - la garde par une assistante maternelle est méconnue
faute d'organisation. Nous créerons un relais d'assistante maternelle
qui permettra de mieux former les professionnelles, de faciliter les
relations avec les parents, de mettre en ligne un site d'informations
sur les droits, les prestations versées aux familles, les disponibilités
en temps réel des places et leur localisation. Le métier ayant été statutairement
revalorisé, il est attendu un développement des ces emplois d'aide à
la personne. - la mise en réseau de ces deux modes de garde, envisageable
au niveau de l'agglomération, apportera une réponse à 3 préoccupations
: ● La proposition d'une solution de garde à toute famille souhaitant concilier vie familiale et vie professionnelle. C'est la finalité d'un service public de la petite enfance.
● La résolution progressive des situations parentales confrontées aux horaires atypiques. Sans vouloir encourager ces horaires, il faut tenir compte de cette réalité. Seule la crèche de l'hôpital, ouverte à tous, offre une amplitude horaire étendue. Concrètement nous expérimenterons des solutions innovantes et souples qui combinent les micro crèches adaptées, les haltes-garderies, les services valorisés des assistantes maternelles acceptant ces astreintes horaires, notamment au domicile des familles. Une coopération sera recherchée à l'échelle de l'agglomération. Investir dans la petite enfance, c'est également investir dans le soutien à la parentalité au sein des structures d'accueil et des maternelles, c'est développer une offre globale de service et de conseil, c'est aussi investir dans l'emploi, c'est donc investir dans l'avenir. Quelques chiffres pour récapituler : 4 1 529 enfants ont moins de 3 ans sur la ville de Tarbes 4 1 050 familles, dont 140 monoparentales cherchent une solution de garde : leurs besoins ne sont couverts qu'à 55% 4 323 places de crèches sont affectées aux Tarbais, dont 162 dans les crèches municipales 4 En 7 ans, seules 26 places ont été créées dans les crèches municipales. Jean GLAVANY ET LE RASSEMBLEMENT DE TOUTES LES FORCES DE TARBES |
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Photos
Alain BOUCHARD |
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Mis
en ligne jeudi 31 janvier 2008 |