Samedi 9 août:   

Théatre et musique à l'Abbaye de l'Escaladieu

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« L’Esprit du Jazz»

        Cie Rosemonde Nomade (mise en scène Rosemonde Cathala)

        Et Quatuor Emile Parisien

        Composition musicale de Wynton Marsalis et Emile Parisien

Samedi 9 août, 21h, 8€ (4,5€ tarif réduit)

lieu : église abbatiale

Formée d’artistes professionnels du spectacle vivant, la compagnie, installée dans les Hautes-Pyrénées, œuvre dans le domaine du théâtre et s’attache à promouvoir plus particulièrement le théâtre contemporain à travers l’écriture et la mise en scène. Sous la responsabilité de Rosemonde Cathala, sont abordées dans les spectacles des problématiques contemporaine au travers du rapport qui les lie à l’histoire qu’elle soit générale ou individuelle. LA question du pouvoir et de sa définition dans notre société en est l’axe principal.

Présenté lors du festival Jazz In Marciac 2008, ce spectacle est un hommage au grand musicien Thelonius Monk qui a touché la présence pure de l’Esprit du Jazz.

Sous forme d’échanges entre Armstrong et Monk, l’histoire qui se déroule est celle du jazz et des musiciens qui l’ont écrite.

Un soir de 1957 à New York, Louis Armstrong s’arrête au club du Five Spot où Thelonious Monk le grand prêtre du Be-Bop officie. Il découvre un Monk malade obsédé par un appel à la trompette que Mile Davis lui a lancé lors de l’enregistrement d’un morceau devenu célèbre : The Man I love dans la Chanson de Gershwin.

Un échange s’engage alors entre les deux hommes, échange chargé du poids de l’Histoire du peuple noir américain. Les fantômes sont là, s’engouffrent dans la brèche que leur ouvre la folie de Monk et deviennent visibles. Spectres noirs et spectres blancs s’affrontent.

Peu à peu, Monk s’enfonce dans son délire, derrière les musiciens blancs et la gérante du club, il voit les grandes figures du Jazz : Miles Davis, Charlie Parker, Ella Fitzgerald, Chet Baker, Ornette Coleman, Armstrong….

Son conflit avec Miles Davis éclate. Pour lui Miles a tué le plus grand moment du Jazz… Il n’a pas compris que Monk avait touché la présence pure de l’Esprit du Jazz en étirant le thème de la Chanson vers le silence…

Mis en ligne vendredi 1 août 2008-11h30