Laubadère :
Meeting d'Andrée Doubrère

Ils étaient environ 150 personnes venus écouter Andrée Doubrère, candidate de l'Entente Républicaine, aux élections cantonales avec son suppléant Gilbert Castet. De nombreux conseillers municipaux et candidats étaient également venus la soutenir notamment F.X. Brunet, E. Pourchier, Jean-François Calvo, conseiller général sortant, etc…

Gérard Trémège rappelle le bilan de sa municipalité en matière sociale, les personnes âgées, la petite enfance, les crèches, le foyer logement, etc.… mais aussi l'action personnelle d'Andrée Doubrère auprès des personnes en difficultés. " Elle a toute ma confiance " dit-il, " le Maire ne décide pas tout, tout seul, du fond de son bureau. " Il évoque également l'emploi tout en précisant que celui-ci comme le domaine économique reste de " la compétence du Grand Tarbes donc de Monsieur Glavany qui tente de diminuer à vos yeux l'action que nous avons menée avec Andrée Doubrère. " Et il rappelle le bilan de Jean Glavany et du Grand Tarbes…. " 9km de Caminadour soit 1.5 km par an en moyenne…4 parcs d'activité inopérants avec Zéro emploi…etc… "

Pour lui, " la campagne électorale n'est pas une guerre mais la confrontation des idées dans le respect mutuel. " Puis il aborde l'action de Frédéric Laval, le conseiller général sortant du canton. " Il utilise tous les moyens pour salir ses adversaires. " Et il montre les " photos montage " aujourd'hui disparues de son site Internet intitulées " Trémège en prison " et remplacées par un commentaire plus " soft " sur " un projet socialiste : Une ambition culturelle " qui ne fâche pas d'autant qu'il ressemble à s'y méprendre, à ce qu'est en train de réaliser la municipalité actuelle. En s'adressant à la salle, "qu'avez-vous vu dans ce quartier fait par le Conseil Général ? "…. "Qu'on oublie Monsieur Laval et qu'Andrée Doubrère fasse ses preuves demain au Conseil Général comme elle l'a fait à la mairie. "

Jean-François Calvo insiste sur le bilan de la municipalité et il précise " La rue Alsace Lorraine n'est pas ripolinée… la gauche a lessivé Tarbes. " en rappelant l'état des finances publiques trouvées en 2001 et il préfère " apporter sa confiance à celui qui a fait ses preuves." En évoquant le pouvoir d'achat, sujet hautement sensible actuellement, il critique l'action du Conseil général de gauche actuel en évoquant " une pression fiscale non maîtrisée. " Il s'est " battu en vain " et en 6 ans " l'augmentation a été de 43 % soit plus de 6% par an. " Et il insiste " ce que le maire de Tarbes a fait, le Conseil Général peut et doit le faire " c'est-à-dire " atteindre un taux de 0 % d'augmentation. " Et il donne des exemples de dépenses inutiles tesl que deux voyages en Thaïlande pour " vérifier que le don de 100 000 Euros fait à la Croix Rouge et au Secours Populaire en faveur des victimes du tsunami était bien employée. Résultat : 15 000 Euros de dépensse de voyages d'agrément pour 5 ou 6 conseillers généraux. ".. " Dépenses exagérées et train de vie exceptionnel. "
Jean-François Calvo, Conseiller Général

Andrée Doubrère

Andrée Doubrère rappelle l'action de la ville dans le quartier tel que l'éclairage public. Pour elle " c'est la campagne la plus douce et la plus belle depuis de nombreuses années…. Nous sommes accueillis comme jamais on ne l'a été. " "Nos adversaires nous cherchent des noises mais nous ne répondons pas parce que nous n'avons pas le temps. "…. " Je veux aller chercher la complémentarité en action sociale entre le Conseil général et la commune de Tarbes. "

Puis viennent les questions de la salle. Patrick Delaporte, bien connu pour son engagement à la CFDT, ouvre le dialogue. Après nous avoir expliqué qu'un " responsable CFDT ne pouvait pas être candidat sur une liste d'une grande ville " il s'en prend à Albert Malfait, absent du meeting, en nous expliquant une sombre histoire de matériel (un rétro projecteur et ordinateur) donné par la CFDT de Giat à l'Union Départementale CFDT mais repris par Albert Malfait pour le restituer à la CFDT de Giat….. Bref ! Au final, Albert Malfait passait pour une personne malhonnête et il fallait le dire à l'assistance qui n'en avait pas grand-chose à faire. Mais comme le dit l'entourage de Gérard Trémège " après les mensonges de l'incident à la Halle Brauhauban, nous prenons nos précautions ", cette fois le maire arrivait avec des arguments frappants et des preuves matérielles.
Patrick Delaporte - CFDT

Après avoir expliqué que " contrairement à d'autres je suis ouvert et je ne pratique pas l'exclusion ", il site des exemples d'exclusion comme Tarissan à Bordères sur Echez, à Bourg ou plus récemment Ségolène Royal " qui refuse la parole à son premier vice-Président de la région Poitou - Charente alors qu'elle va donner des leçons au Président de la République. " Il rappelle également " le harcèlement dont fait l'objet Gilbert Castet, le suppléant d'Andrée Doubrère. " Puis il poursuit sur le fond de la question en disant " j'ai plutôt tendance à croire la version d'Albert Malfait. ". Pour commencer, il y a la photocopie d'une facture du magasin " Connexion " du matériel concerné datant du 21 novembre 2003 et adressée à " CFDT Giat ". Puis il rappelle un article du Code Civil " en fait de meuble, possession vaut titre " qui, en clair, demande à l'Union Départementale CFDT d'apporter la preuve qu'elle est propriétaire de ce matériel. Et il termine par le texte assez édifiant d'un message téléphonique laissé par Patrick Delaporte à Albert Malfait.

Message du 26 février 2008 à 11h24 laissé par Patrick Delaporte à Albert Malfait


" Salut, c'est Patrick Delaporte. Je crois que le courage encore ne t'étouffe pas.

" C'était simplement pour te dire que si j'ai pas le vidéo projecteur et l'ordinateur qui appartiennent à l'Union Départementale que tu as dérobé malhonnêtement cet après midi à 14h je te préviens que je te dépose plainte au commissariat de police contre toi.

" Et deuxièmement il y a une réunion publique à laquelle va assister Gérard Trémège je viens faire un pataquès et suivi par la presse.

" Tu as jusqu'à 14h pour ramener les outils que tu as dérobé malhonnêtement.

" Je souligne que tu es vraiment très petit, je suis déçu mais ça ne m'étonne pas puisque tu n'hésites pas à te mettre sur une liste avec des personnes dans ton style. "


Une " salade " qui n'avait pas d'autre objectif que de salir gratuitement Albert Malfait et qui n'avait pas grand-chose à faire dans ce genre de réunion. La réponse l'aura scotché sur son siège. Mis KO pour la fin de la soirée.

Gérard Trémège aborde la seconde question de Patrick Delaporte concernant l'ouverture des magasins le dimanche… A croire qu'on s'était trompé de campagne électorale… La réponse : " Je suis pour la liberté. Qu'on n'empêche pas à des volontaires de travailler le dimanche et qu'on empêche pas ceux qui veulent travailler de le faire."


En fin de réunion, Gérard Trémège et Andrée Doubrère restaient à l'écoute des gens du quartier Laubadère

Plus qu'une question, c'est un témoignage que Monsieur L. a voulu apporter. " J'habite le quartier depuis 40 ans, je suis Rmiste depuis 2005, j'ai fait un stage à Marseille et j'ai écrit à Monsieur Laval pour lui demander de l'aide pour trouver un emploi. Je n'ai jamais eu de réponse. Je voterai pour Monsieur Trémège et madame Doubrère… "


Texte et photos : Louis Dollo