Le conseil débute par la proposition d'une motion pour la reconnaissance du peuple tibétain. Une motion consensuelle votée à l'unanimité sans discussion. Voilà un bon début….

Marie-Pierre Vieu présente sa motion sur l'école Louise Lichel

Majorité et opposition travaillent sur le texte commun d'une motion en faveur de l'école Louise Michel

Marie-Pierre Vieu (PC) demande la parole pour proposer une motion pour " Préserver une école du savoir, sauver l'école Louise Michel ! " Comme tout le Conseil découvre le texte d'une page, Gérard Trémège suspend la séance 5 mn pour en prendre connaissance. Le texte faisant état d'éléments et de références à l'opposition difficilement acceptable par la majorité, le maire propose une suspension de séance pour qu'un petit groupe de la majorité et de l'opposition élabore une motion consensuelle. De ce fait une motion exprimant " son opposition à la suppression d'un poste d'enseignant " est votée à l'unanimité du Conseil. Assez rare….

D'autres points ont fait l'objet d'une unanimité comme la définition des périmètres des quartiers ayant donné lieu à la création de postes d'adjoints au Maire. Ainsi, quatre adjoints se partagent la ville

• Quartier nord dont l'Arsenal : Albert Malfait
• Quartier ouest : Nathalie Barbes-Suzac
• Quartier est : Anne Candebat-Requet
• Quartier sud : Marie-Françoise Crancée
  

Albert Malfait, adjoint au quartier nord

" L'adjoint charge du quartier connaît toutes les questions intéressant à titre principal le ou les quartiers dont il a la charge. Il veille à l'information des habitants et favorise leur participation à la vie du quartier. Il coordonne l'organisation et l'activité des conseils de quartier relevant de sa compétence territoriale. "

D'autres délégations ont été moins consensuelles. Soit l'opposition ne participe pas au vote soit vote contre. Jean Glavany demande qu'un élu d'opposition soit délégué au Conseil d'Administration de la SEMI. Réponse du Maire : " ceux qui y sont déjà n'ont pas démérité, je ne vois pas pourquoi je les retirerais pour un autre. " La marge de manœuvre de l'opposition est bien limitée. C'est d'ailleurs très clair lorsque arrive la désignation des 10 délégués au Grand Tarbes.

Jean Glavany rappelle l'engagement " solennel et public " pris par Gérard Trémège en 2004 d'associer un membre de l'opposition. Pour lui, le Maire de Tarbes doit tenir son engagement. Sous entendu " pourquoi ce ne serait pas moi pour retrouver mon poste de Président ? "

Pas naïf, Gérard Trémège rappelle quelques souvenirs de 2001 à Jean Glavany déjà développés au cours de la campagne électorale. La ville de Tarbes " représente 70% de la population de l'agglomération et 70% du potentiel fiscal " et en 2001 " la majorité du Grand Tarbes n'a pas accordé un seul poste de vice-Président à Tarbes. " Tarbes n'avait à cette époque que 7 délégués sur 21. Par la suite, il rappelle que pour que l'agglomération ne perde pas de dotations fiscales il a été consenti " le transfert au Grand Tarbes les piscines, la bibliothèque municipale, la médiathèque… "

Et en contre partie, il était attribué 10 délégués sur 21 à Tarbes dont un de l'opposition qui était Alette Dubalen. " je me suis vite rendu compte que Mademoiselle Dubalen n'était pas une voix pour Tarbes mais pour la gauche " parfois au détriment de Tarbes. En conséquence " je reprends ma voix " qui de toute manière n'est pas à vie et " n'engageait pas mes successeurs. " L'opposition ne prend pas part au vote et il n'y aura pas, au Grand Tarbes, de délégués de l'opposition tarbaise.

Le reste des sujets a été voté sans difficulté ni débat. Jean Glavany quitte la séance avant la fin.

Texte et photos : Louis Dollo