Séance du Conseil Municipal
de Tarbes
du 29 septembre 2008
Courte
séance de deux heures seulement. Il aura fallu attendre le 8ème
point de l’ordre du jour pour voir l’opposition se manifester. Les « subventions supplémentaires à divers groupements »
ont suscité un certain intérêt notamment la subvention à Pic FM, une
radio associative bien connue. Pourquoi une subvention de 12 000
Euros ? La réponse du maire est sans ambiguïté. « Cette association…
permet de diffuser sur la ville de Tarbes et l’agglomération…. Il n’y
a pas Radio France…. Elle participe
à la vie associative… elle a 4 emplois… C’est la seule radio qui retransmet
en direct les matches du TPR et du TGB. Selon Médiamétrie, elle a 16 100
auditeurs et une progression de 14% » la subvention est votée.
Au point suivant, nous apprenons que
« la gestion active de la dette a permis d’économiser 891 605
Euros. Claude Gaits demande qu’il soit remis des documents précis ce
qui sera fait par le maire en personne.
Jean Glavany demande quelques
précisions sur le fonctionnement des Vélos en Ville. Gérard Trémège,
maire de Tarbes, explique les raisons qui l’on conduit à faire payer
au-delà de la
journée. Il reconnaît avoir fait une erreur de proposer
une gratuité totale. Néanmoins, si l’on rend le vélo le soir, la journée
est gratuite. Les dégradations ont considérablement diminué et le succès
reste le même. L’amplitude des horaires d’ouverture reste un problème
et il est prévu « un second lieu (de station de location) sur le GIAT. »
Jean Glavany interpelle le
maire sur les travaux de la halle Brauhauban.
Ceux-ci devaient débuter dès après les élections. Ne
voyant rien se produire il s’interroge sur l’opportunité de la banderole
qui est sur le bâtiment. Pour Gérard Trémège, « l’affiche
reste parce que le projet reste ». Toutefois il fait part de
ses « inquiétudes pour le haras et Brauhauban…
compte tenu du contexte actuel. » Puis il explique la procédure
engagée par le garage Renault qui n’a d’ailleurs rien à voir avec le
garage lui-même mais permet de faire durer la situation. La procédure
vise « le montage juridique
pour rester dans les lieux le plus longtemps possible à des conditions
préférentielles. » Compte tenu d’une telle situation, « les investisseurs deviennent frileux. »
Après quelques hésitations,
l’opposition municipale ne vote pas la décision modificative du budget.
Par la suite, et au nom d’une certaine logique, l’opposition votera
contre toutes les propositions de modification du budget y compris lorsque
l’opération est neutre.
Le projet de « Taxe
locale sur la publicité extérieure » qui a été votée représente
une recette annuelle de 50 000 Euros par an. Gérard Trémège
fait remarquer qu’il n’a « jamais
accordé d’autorisation pour des panneaux de 4x3 m. dans la ville de
Tarbes » et il précise que « la
pollution visuelle demeure » en donnant l’exemple de la rue Vatau. « Le problème est que la publicité se
trouve sur le domaine privé avec des conventions de longue durée »
Une subvention sera demandée
au Conseil régional pour la rénovation de 5 tapisseries d’Aubusson présentées
dans la salle des mariages en cours de rénovation après des dégradations
importantes liées à des infiltrations d’eau avant la réfection de la
toiture de la Mairie.
Il est surprenant que le
sujet traitant de la création d’une servitude sur la propriété Promologis
pour une issue de secours au bénéfice de la maison des associations
Saint Frai soit détournée par Jean Glavany pour demander
un poste au Conseil d’Administration de la SEMI. Jean Glavany
rappelle à Gérard Trémège qu’il vient d’obtenir une place au Conseil
d’administration de l’OPAC. Le maire de Tarbes rappelle que ce poste
a été obtenu au titre de l’agglomération du Grand Tarbes qui couvre
40% des emprunts de l’OPAC, ce qui n’est pas comparable à la demande
de l’opposition municipale pour la SEMI. Néanmoins, Gérard Trémège
accepte la présence d’une personne de l’opposition sans voie délibérative.
« Après on verra » d’autant qu’il
faudrait modifier les statuts de la SEMI. Ce qui fait dire à Jean Glavany que « l’opposition est soumise à une période
probatoire… qu’avez-vous à cacher ? »
Il s’ensuit une joute verbale
entre Jean Glavany
et Gérard Trémège. Ce dernier rappelle le sort qui a été fait à Tarbes
en 2001 au sein du
Grand Tarbes…. « pas
une vice-présidence ! »… « Ne venez pas nous donner des
leçons de ce genre… la ville de Tarbes n’a que 54% de la SEMI. ».
Jean Glavany : « On pose des questions sans donner de
leçon…. Nous faisons notre rôle d’opposition sans vous donner de leçons…
Je suis toujours mal placé avec vous. » Et Gérard Trémège
de répondre : « Surtout
en ce moment. » Très probablement, était-ce une forte référence
à l’affaire Alstom. Et il rappelle l’épisode des transferts qui a permis
à Tarbes d’avoir une place supplémentaire et symbolique au Grand Tarbes…
En définitive, Jean Glavany bat en retraite verbale et au final l’opposition
votera la proposition de servitude.
La cession d’un bâtiment de l’Arsenal fait réagir José
Cubéro qui réclame toujours un projet abouti. Pour lui, la situation
« manque de lisibilité ».
Le transfert de l’avenue
des Forges est voté et Gérard Trémège renouvelle son intention de présenter
un film en 3D de l’Arsenal, qui
reprendra les informations déjà données. Déjà entre 300 et 400 emplois
ont été créés sur le site. En fait Mr Cubéro critique la méthode de
présentation à postériori et réclame « une
étude d’impact sur les flux » Il lui est répondu que tout ceci
a déjà été présenté.
Benjamin Verdeil s’intéresse
au temps de travail des personnels des CLAE. Il est rappelé qu’il s’agit
de « petits boulots »
qui permettent parfois de « mettre
un pied à la mairie » afin de le transformer par la suite en
emploi plus stable.
Marie
Pierre Vieu aborde le problème du COS (Comité des Œuvres
Sociales du personnel) sur lequel nous reviendrons.
Louis Dollo |