Luz Saint Sauveur :
fin de campagne électorale douloureuse


La vallée de Luz Saint Sauveur

La vie politique d'un pays, d'une région, d'un département, d'un canton et d'un village est ponctuée d'incertitudes, de combats de dépassement de soi et au final, parfois, de surprises. Le maire d'une commune, comme le Conseiller Général d'un canton, n'échappe pas à cette règle. Il n'a pas la maîtrise de son avenir. Rien ne lui est promis. Tout est toujours remis en cause au moins tous les 6 ans. Il dépend du jugement de ses administrés, des citoyens, qui décident de qui va gérer la cité.


Quel que soit le niveau électif, l'élu est avant tout " le gestionnaire de la cité " au service des autres et non de lui-même. Il ne s'appartient pas, il appartient à tous, pour ou contre et il se doit d'être au service de tous et non de ses seuls partisans.

C'est une des règles fondamentales de la démocratie qui est parfois difficile à accepter lorsqu'on a le sentiment d'avoir fait du bon boulot.

Il semble qu'à Luz-Saint-Sauveur, il y ait des lendemains douloureux, difficiles à accepter. Des reports de voix qui ne se sont pas faits selon l'arithmétique cartésienne. Là aussi, la démocratie veut que les voix n'appartiennent qu'à ceux qui les détiennent c'est-à-dire à l'électeur, seul dans l'isoloir, face à sa conscience.

Nous venons de recevoir un billet de Laurent Grandsimon, " tête " d'une liste malheureuse à la mairie de Luz qui ne se plaint pas de son sort et qui l'accepte. Dans ce communiqué il soumet le cas d'un candidat malheureux aux élections cantonales dont le sort soulève l'indignation selon de nombreux appels téléphoniques reçus hier.

"Dans les villages on se côtoie tous, on ne peut pas se fâcher si non la vie est intenable"
Ici à Betpouey, été 2007, Daniel Borderolle, Noël Fourtine et Jean-Louis Noguère.

Souhaitons que chacun sache raison garder et admettent que dans la vie d'un élu ou d'un simple candidat " il y a des moments joyeux, d'autres un peu moins… Ça fait partie de la vie politique. " Il faut savoir " l'accepter avec dignité " comme le disait hier soir François Fortassin (PRG) en saluant la victoire de Josette Durrieu (PS) à la présidence de l'assemblée départementale.


Eglise de Sazos

Texte et photo : Louis Dollo