Une haie de
manifestants CGT pour l'arrivée de Gérard Trémège
au Conseil |
Séquence
ambiance
Les personnels communaux étaient dans le couloir pour revendiquer
une revalorisation de leurs salaires en arborant une étiquette
" Raz le bol des bas salaires - Ration 100 % ".
Claude Gaits porte le même badge !
Nous apprendrons au cours des débats que la satisfaction
de la revendication représenterait 1,6 points d'augmentation
de la fiscalité alors qu'actuellement elle est zéro.
Par ailleurs, Madame Palamaringue (PC) était attendue par
François-Xavier Brunet pour parler du sujet mais
elle n'est jamais venue. Les responsables CGT sont partis en silence.
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Séquence
émotion
En début de séance, Véronique Vieu prend la parole
pour rendre hommage
au maire sortant, Gérard Trémège au nom
de ses collègues de la majorité municipale. "
Notre ville doit continuer à avancer sur la voie de la réussite
et de la prospérité" dit-elle. " Au
revoir et non adieu" suivi d'applaudissements. |
Véronique
Vieu |
Claude Gaits
avec le badge : " Raz le bol des bas salaires" -
De sa part, est-ce de l'humour ? |
Séquence
recensement
La séquence émotion avait donné du tonus
à l'opposition. Claude Gaits (PRG) sonne la charge au sujet
des chiffres du recensement en rappelant que selon l'INSEE, la
population s'établissait ainsi
1990
: 47 566
1999 : 46 433 |
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Curieuse démonstration
pour nous prouver que sous la précédente municipalité
la population avait augmenté et que c'était sous la municipalité
Trémège qu'il y avait eu diminution selon lui avec une population
au 1 juillet 2005 de 45 777. Il conteste les propos
de Gérard Trémège en disant " Tarbes
va continuer à perdre des habitants, environ 2000 " nous
annonce-t-il. Gérard Trémège rappelle ce qu'il a
déjà dit
à la presse. Il explique qu'il avait demandé un
échantillon de 100 adresses sur les 3000 contestées afin
de faire un sondage et " il en a été retrouvé
20. Reste 80 de la liste non retrouvé " ce qui confirme
les observations de l'INSEE. Et il précise : " Je n'ai
pas l'intention d'endosser la responsabilité de la diminution du
nombre d'habitants. "
Séquence
polémique
Le Conseil aborde enfin le premier sujet : la démission de
Pierre Lagonelle de sa qualité d'adjoint au sport. Il est d'ailleurs
absent du Conseil. C'est Claude Palmade (PS) qui attaque en rappelant
le départ du Docteur Couderc en parodiant le CD des chanteurs
montagnards et de la musique militaire " le rêve est
passé " et en disant " cette majorité
se délite ". Ce qui vaut à Gérard Trémège
de rappeler le " départ de Mademoiselle Abadie (PS)
et de Monsieur Baqué (Les Verts) ". Il précise
qu'il reste " 31 conseillers municipaux sur 33 de l'équipe
de départ. " |
Une partie
de la gauche en grande forme ! |
Au Parti Communiste,
la ZAC de l'Ormeau est un modèle de réussite d'urbanisme
et M. Barrière nous fait un discours de député
sur sa réforme de la fiscalité des collectivités
locales |
Séquence
" qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? " ou "
ravalement de façade "
Il fallait entériner des décisions prises notamment
l'obligation faite aux héritiers de l'immeuble Dupont rue
Maréchal Foch de faire des travaux sur la façade.
Obligatione légales contestéee par Gisèle
Palamaringue (PC) qui rappelle qu'il était faux de dire
que c'est l'équipe municipale actuelle qui a lancé
l'opération " façade " dans la
ville mais la précédente équipe en 1995.
Polémique sans grand intérêt lorsqu'on sait
que depuis 2001, 196 façades ont rénovées
avec une aide de la ville ce qui laisse entendre qu'avant 2001
rien n'avait été fait dans ce sens.
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Le
budget
.
Le budget primitif est présenté par le maire lui-même.
Il est établi, comme pour d'autres années, sans augmentation
de la pression fiscale " contrairement à d'autres collectivités
qui ont connu des augmentations de 25 % "
suivez son
regard du côté de la région et du département
.
La politique de désendettement de la ville est poursuivie avec
une nette amélioration de l'épargne nette (+324 % depuis
2001) qui " sous la précédente municipalité
était négative. "
Pour Jean-Claude Palmade, c'est " un mauvais budget "
Il précise que si la gauche gagne les élections, "
le budget sera modifié. " Et il précise au
maire " on va vous laisser dans votre autosatisfaction permanente.
" Pour lui, c'est un échec pour la municipalité
sortante. La ville n'est pas propre (budget : 50 000 euros en 2007
et 25 000 euros en 2008). |
Le MoDem a voté
comme l'UMP sans aucune défaillance |
Il n'y a pas de pistes
cyclable " juste de la peinture au sol ". Et il pose
cette question : " qui voulez-vous convaincre ? " Et
Gérard Trémège de répondre " pas vous.
" Mais pour la gauche, " reste à convaincre les
Tarbais. " Antoinette Castelot explique à JC. Palmade
ce qu'est une piste et une bande cyclable et lui propose une visite de
terrain pour qu'il comprenne. Il aurait peut-être été
intéressant que le leader de la gauche s'y intéresse avant
les élections parce qu'il reconnaît quelques carences dans
ce domaine.
Un maire heureux
et confiant |
Séquence
écolo - vélo
François-Xavier Brunet présente le projet de "
charte d'écologie urbaine et de développement durable.
" L'occasion pour Arlette Dubalen (Les Verts)
de rentrer en scène un peu comme si il n'y avait que les
Verts qui pouvaient parler d'un tel sujet. En s'adressant à
Gérard Trémège " vous avez découvert
l'écologie et le développement durable. "
Et de questionner : " Quelles actions pendant 7 ans ?
" Et elle nous sort un catalogue de ce qui n'a pas été
fait (en oubliant ce qui a été fait et qui lui a
été rappelé par FX. Brunet) notamment, rien
pour les piétons. Pourtant plusieurs kilomètres
de trottoirs ont été refaits. Et de critiquer l'opération
des vélos gratuits en demandant " des vélos
gratuits pour qui ? " Curieuse question sur un sujet
qui avait déjà eu un vote unanime du conseil. Elle
rappelle que " jamais le terme de développement
durable n'a été employé en 7 ans "
Peut-être a-t-elle été elle-même défaillante
d'autant qu'à un moment du dialogue la confusion entre
écologie et développement durable est bien visible.
Bref !
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FX. Brunet réplique
en disant à Arlette Dubalen " je comprends votre embarras
" en faisant le bilan de ce qui a été fait notamment
la maison des associations rue Latil (Haute Qualité Environnementale),
les actions en faveurs du vélo, etc.. en lui rappelant que lorsqu'elle
était aux affaires (25 ans de gauche) elle s'était "
souvent plainte de ses alliés " et de conclure "
nous n'avons pas de leçons à recevoir. "
Pour Gérard Trémège, " il n'est pas choquant
que la ville de Tarbes s'engage dans une démarche. Nous proposons
un cadre de discussions. " Il rappelle qu'il a " voté
le PDU (traduction : Plan de déplacement urbain) au Grand
Tarbes sous une réserve, le coût. " Il est effectivement
estimé entre 26 et 35 millions d'euros après étude
" Au Grand Tarbes, il ne se fait que des études et pas
de réalisation " précise le maire de Tarbes. Et
il explique que au Grand Tarbes, présidé par Jean Glavany,
" les vélos c'est prévu avec un parking à
Bordères, une piste cyclable depuis Bordères
. Pas
sérieux. " Il y aurait également des points "
vélos " à la gare SNCF et Place de Verdun. Ce qui fait
dire à Gérard Trémège que c'est "
une proposition farfelue qui ne verra jamais le jour. " Et il
précise que " ce projet devait se réaliser en 2007
et nous sommes en 2008 et rien n'est fait. "
Jean-Claude Palmade précise que le projet de Bordères est
lié au bus. C'est donc " bus vélo bus ".
Projet intéressant lorsque vous faites vos courses avec des gosses
et des paquets. Et il faut plier les poussettes dans les bus du Grand
Tarbes
.
Arlette Dubalen conclut
en dénonçant " le fait d'en parler avant les élections.
" C'est bien là tout le fond du problème. La commune
de Tarbes continue de travailler jusqu'au 16 mars alors que pour l'actuelle
majorité municipale, le Grand Tarbes présidé par
Jean Glavany est déjà en hibernation électorale.
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Séquence
" Permis de conduire "
Une initiative intéressante pour ceux qui n'ont pas les
moyens de se financer un permis de conduire. Mais cela
devient une occasion de critique. Pour Arlette Dubalen c'est "
une mesure électoraliste. " Et Gérard Trémège
d'expliquer que cela se fait déjà dans d'autres
villes et que le ministre des Transports a écrit aux maires
pour les inciter à prendre cette initiative. Ce qui fait
dire à FX. Brunet à l'adresse d'Arlette Dubalen
que son propos est " un commentaire électoraliste
". En définitive la gauche votera cette mesure
prise dans "l'intérêt collectif."
On se serait bien passé d'un dialogue stérile.
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Séquence
GIAT
C'est devenu une habitude à chaque séance du conseil municipal.
Hier soir, c'était la vente de 6 bâtiments ou parties de
bâtiments qui était à l'ordre du jour. Une vente à
un prix supérieur à l'évaluation des " domaines
". Rien de très nouveau dans cette procédure. Dès
la présentation de son projet, le maire de Tarbes avait expliqué
sa méthode de financement de l'acquisition pour que cela coûte
le moins possible ou rien du tout aux Tarbais. Ne pas payer la première
année, payer sur trois ans en revendant une partie des acquisitions
sous certaines conditions. La procédure est engagée. Il
ne perd pas de temps.
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Pour JC Palmade
" ces ventes successives n'ont pas de sens. "
Il y a " une absence de vue d'ensemble. " Pourtant
il existe bien des plans, des consultations, des dialogues
.
Mais " c'est une pseudo concertation au Comité
de suivi du site. C'est une démarche qui s'inscrit dans
une logique comptable et une vente sans plan d'ensemble et sans
cohérence. " Encore heureux qu'il y ait une logique
comptable pour éviter de se retrouver encore endetté
comme par le passé. Quant au " plan d'ensemble
" il a été abondamment présenté
et commenté.
Pour Claude Gaits il n'y a " pas de plan ". Il
faut admettre que nous ne l'avons jamais vu au cours des portes
ouvertes. " C'est une vente à la découpe.
" Normal. Il ne fallait pas s'attendre à un acquéreur
de la totalité si non ça se saurait depuis longtemps.
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Concernant le cinéma
CGR, " On engage la ville de Tarbes dans une opération
suspecte. " Il explique que la ville vend un bâtiment à
GIAT mais rachète 4 salles de cinéma en ville qui sont destinées
à du cinéma d'art et d'essai.
Gérard
Trémège est " surpris de l'absence de vue d'ensemble
" pour les raisons déjà évoquées
ci-dessus. Il rappelle que Jean Glavany se plaint du " manque
d'hôtel d'entreprises mais il ne fait rien au GIAT. " Après
avoir essuyé des critiques sur la présence d'entreprises
industrielles sur le site dont deux qui souhaitent acquérir
des locaux, la maire de Tarbes s'interroge : " la gauche veut
elle une activité économique avec création d'emplois
? " Il nous apprend qu'assez rapidement 400 emplois pourraient
être créés sur le site. Et en répondant
à Claude Gaits, il dit " vous avez une méconnaissance
des lieux et des procédures. " |
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Dans la soirée
ce seront pas moins de 43 points de l'ordre du jour qui auront fait l'objet
d'un vote au cours de cette dernière séance de la première
mandature de Gérard Trémège.
Texte
et photos : Louis Dollo
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