24ème
QUINZAINE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE DE L'ATELIER IMAGINAIRE
(8 - 22 octobre 2008)
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Organisée
à l’occasion de la remise du prix Prométhée de la nouvelle
et du prix de poésie
Max-Pol Fouchet
du dimanche 19 octobre
2008 à Lourdes,
la 24ème quinzaine
culturelle de l'Atelier Imaginaire
se décline en deux
temps:
la Décade littéraire et
artistique proprement dite (8-22 octobre)
et les Journées magiques (16-20 octobre).
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Une fois encore, quinze jours durant, le
piémont pyrénéen va être l'objet d'une intense activité culturelle destinée
au plus grand nombre. Plusieurs dizaines d'artistes et écrivains de tous
horizons vont aller à la rencontre du public dans le cadre de la Décade
littéraire et artistique puis des Journées Magiques organisées à l'occasion de la remise des prix
Prométhée et Max-Pol Fouchet décernés sur manuscrit par des lecteurs.
Des écrivains, des comédiens, des musiciens, des conteurs, des peintres
vont se produire en Bigorre et en Béarn pour donner à voir, écouter,
échanger. Outre la trentaine d’animations mises en place dans les
établissements scolaires en concertation avec le corps professoral, pas
moins de vingt Rendez-vous
de 17 h 30 sont
programmés au Conseil Général des Hautes-Pyrénées et à la Médiathèque
de la communauté de communes du Pays de Lourdes pendant la Décade
proprement dite (8 - 22 octobre). De même que les soirées prévues à
20 h 45, à Tarbes, à Lourdes et à Juillan, et les ateliers d’écriture ou
d’expression artistique * , ces prestations sont
en accès libre, dans la limite des places disponibles. Le bénévolat
des organisateurs, les conditions amicales consenties par les intervenants
et l'aide décisive de nombreuses institutions permettent de relever le
défi.
A partir du 16 octobre, les jurés internationaux, les auteurs primés et
les lauréats du Concours général (opération 2000 jeunes) convergeront vers les Pyrénées pour participer aux Journées Magiques aux côtés des amis et sympathisants de
l’Atelier Imaginaire.
L’association s’est donné pour mission de stimuler la création
littéraire et artistique dans tous les domaines. Elle s’attache à
promouvoir des talents nouveaux, des créateurs mais aussi des passeurs de rêves et des professeurs
d’enthousiasme.
Alors que « le dévergondage des images » (Max-Pol Fouchet) et
que l’échange à sens unique de paroles trop souvent creuses caractérisent
de plus en plus notre société dite de communication, il importe que nous
prenions le temps de rencontrer ceux qui savent que l’essentiel se trouve hors des sentiers battus.
Bonne Décade! Bonnes Journées
Magiques!
Guy ROUQUET
* Les ateliers nécessitent une
inscription préalable. Au nombre de huit, les uns dirigés du 11 au 15
octobre par Christian Moncelet
(livres-objets, insolivres), les autres par
Abdelkader Djemaï (écriture), Florant ou Martine Costes-Souyris
(lecture à haute voix, expression théâtrale), ils sont organisés, sur
un mode ludique, dans l’ensemble des Hautes-Pyrénées, à l’intention des
adolescents comme des adultes, en fonction des demandes présentées. Au
moment d’imprimer ce programme, les lieux et horaires ne sont pas tous
définis précisément. Aussi convient-il de se renseigner auprès de l’Atelier
Imaginaire, de préférence par courriel, de consulter la presse ou le site
Internet : www.atelier-imaginaire.com
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EXPOSITION
26 septembre – 22 novembre
Médiathèque,
espace artistique, Lourdes
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Vendredi 26 septembre
17h45 Annonce de la Quinzaine culturelle
- Inauguration de l’exposition.
VISAGES D’ECRIVAINS, PORTRAITS DE
VOYAGEURS
Dessins de Martine LE COZ textes de Joël SCHMIDT
Exposition
conçue et réalisée par l’Atelier Imaginaire
en collaboration avec les auteurs et
la Médiathèque
de la communauté de communes du Pays
de Lourdes.
«Plus vous dessinez les visages,
plus vous aimez les êtres que vous voyez
vous échapper.
Et vous les aimez dans leur échappée. En
lançant tel ou tel trait,
vous vous sentez heureux de leur
délivrance.» Martine LE COZ
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Pour célébrer l’entrée dans le 3ème
millénaire, les éditons du Rocher ont publié en 2002 un superbe ouvrage sur
beau papier intitulé «Visages de voyageurs», sous la double signature de
Martine Le Coz et Joël Schmidt. Le livre donne à
voir et à lire 120 portraits d’écrivains du 20ème siècle
composés «dans la joie» par les deux amis, tous deux écrivains de grand
talent, associés à l’aventure de l’Atelier Imaginaire, au sein du jury du
prix Prométhée.
Abandonnant la plume pour le crayon,
le fusain ou le pinceau, Martine Le Coz s’est
laissée guider par son admiration ou sa perplexité pour des personnes qui
«écrivent ou ont écrit», qu’elle n’a pas nécessairement rencontrées, vers
lesquelles ses sentiments personnels ne la poussaient pas toujours, mais
dont le visage la
fascinait. C’est que l’artiste a fait sienne cette phrase
d’Emmanuel Levinas: «Le visage s’impose à moi sans que je puisse rester
sourd à son appel ni l’oublier, je veux dire sans que je puisse cesser
d’être responsable de sa misère.» Phrase magnifique, qu’elle porte depuis
toujours et qu’elle portera toute sa vie.
L’originalité de l’ouvrage réside
également dans le compagnonnage harmonieux établi avec Joël Schmidt, qui
commente chaque portrait, en «quelques lignes, légères et rapides» afin de
ne pas «emprisonner» l’Autre, d’en préserver lui aussi l’énigme,
«l’intimité mystérieuse».
En découvrant cette galerie de
portraits, l’Atelier Imaginaire a souhaité l’offrir à son tour sous forme
d’exposition. Cette dernière n’existant pas, l’association s’est appliquée
à la créer tout en demandant à ce que figurent quelques nouveaux visages.
Puis, nécessité faisant loi, 65 dessins ont été retenus, parmi lesquels
ceux de Simone de Beauvoir, Samuel Beckett , Yamina
Benguigui, Yves Berger, Georges Bernanos, Jorge
Luis Borges, André Breton, Italo Calvino, Albert Camus, Michel del Castillo, Louis-Ferdinand Céline, Aimé Césaire,
Georges-Emmanuel Clancier, Jean Cocteau, Albert Cohen, Annie Ernaux, Max-Pol Fouchet, Patrick Grainville,
Julien Gracq, Jean Guitton, Martin Heidegger, Eugène Ionesco, Franz Kafka,
Jean-Marie Gustave Le Clézio, Martine Le Coz , François Mauriac, Henri Michaux, René de Obaldia,
Charles Péguy, Edmonde-Charles Roux, Françoise Sagan, Antoine de
Saint-Exupéry, Jean-Paul Sartre, Joël Schmidt, Jules Supervielle, Henri
Troyat, Boris Vian, Vercors, Simone Weil, Marguerite Yourcenar…, tous
encadrés par l’artiste lourdaise Mireille Bizet. Magnifique invitation au
voyage à la lecture s’il en est, à découvrir ou redécouvrir des auteurs et
des textes fondamentaux.
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Inaugurée le
vendredi 26 septembre, à 17h45, en présence de Martine Le Coz, prix Renaudot, l’exposition sera en accès libre,
les jours ouvrables de la médiathèque, jusqu’au samedi 22 novembre. Elle
sera exceptionnellement ouverte le dimanche 19 octobre de 11 h 30 à 12 h 30
et de 14 h 30 à 17 h. L’exposition sera mise à profit pour organiser des
ateliers d’expression littéraire et artistique, dont les réalisations
individuelles ou collectives seront soumises à l’appréciation de l’écrivain
Joël Schmidt les 14 et 15 novembre. L’initiative bénéficie du soutien de la
Délégation académique à l’action culturelle du Rectorat de Toulouse.
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DECADE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
Mercredi 8 octobre
10h
Début des animations littéraires et artistiques dans les établissements
scolaires des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. (8-22 octobre).
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17 h 30, Conseil Général, salle de
conférences, Tarbes
ESCLAVAGE ET LIBERTE
Lecture-spectacle d’Isabelle IRENE
Un
choix de textes humanistes d’hommes politiques, de philosophes, de poètes
parmi lesquels : Cervantes, Montesquieu,
Voltaire, Diderot, Bernardin de Saint-Pierre, Condorcet, Hugo, Schoelcher, Senghor, Césaire, Depestre, Luther King…
et aussi des extraits du Code Noir, des témoignages d’esclaves ou de
descendants d’esclaves.
«La liberté, Sancho, est l’un des dons les plus précieux que le ciel
ait fait aux hommes ; rien ne saurait l’égaler, pas même les trésors que
renferme la terre ou que la mer recouvre ; pour la liberté, de même que
pour l’honneur, on peut risquer sa vie, et, au contraire, la servitude
est le plus grand malheur qui puisse affliger les hommes.» CERVANTES (Don
Quichotte)
«La liberté individuelle est antérieure à toutes les lois humaines ;
elle fait corps avec nous, et aucune puissance imaginable ne peut
consacrer la violation de ce principe naturel. L’homme a le droit de
reprendre par la force ce qui lui a été enlevé par la force, l’adresse ou
la trahison ; et pour l’esclave, comme pour le peuple opprimé,
l’insurrection est le plus saint des devoirs.» Victor SCHOELCHER
17h30,
Médiathèque, espace artistique, Lourdes
RECITAL DE NICOLE ET JEAN-CHARLES VASQUEZ
Chansons de poètes et poèmes
chantés
Après leur rencontre en 1993 au
sein de l’association pour l’Etude et la Diffusion de la Guitare
(A.E.D.G), les deux artistes, remarqués lors de leur premier passage au
concours de la Chanson des Deux Ponts de Bagnères-de-Bigorre, se
produisent à la demande d’organisateurs de spectacles amateurs de
chansons à textes et de poésie, avec notamment au programme Georges
Brassens et Jean Ferrat, sur des arrangements de Jean Charles. En 2007,
après sa rencontre avec Jean Ferrat au festival de Barjac, le couple est
invité au festival d’Antraigues-sur-Volane où il assure la première
partie du récital Yvan le Bolloch en 2007 puis,
lors de son deuxième passage au festival de Guitare en concert de
Tournay, celle de Philippe Forcioli, rencontré
en Ardèche, où il est à nouveau programmé durant l’été 2009, lors de la
prochaine édition du festival d’Ayzac. Outre
Brassens, Ferrat, Aragon, Prévert, Jean Vasca,
Alain Lepestre et Philippe Forcioli,
le duo interprète des compositions originales – textes et musiques – de
Jean-Charles, en particulier celles appelées à figurer dans le deuxième
CD dont la sortie est prévue à la fin de cette année 2008
Jeudi 9
17 h 30, Conseil Général, salle de conférences, Tarbes
CLAIRE DUVAL
BEBES ET ENFANTS DU MONDE EN 365 JOURS
Présentation en mots et en images
Quels que
soient leur environnement et leur niveau social, les enfants, «lumières du monde», délivrent un
message universel de paix, d’amour, de tendresse et de fraternité… Publié
aux éditions Atlantica au printemps 2008, Bébés
et enfants du monde en 365 jours est un livre de voyages singulier en ce
sens qu’il propose de faire partager, à partir d'une photo commentée par
jour, riche en couleurs et en émotions, des moments privilégiés
d'intimité au travers des rires, regards, gestes et élans du coeur qui façonnent la vie.
«Dans notre monde, où toutes les sociétés semblent
n'avoir qu'un seul but, enfermer l'homme et la femme dans des carcans de
conventions, de règlements et de modes moutonnières, seuls les enfants
paraissent épargnés, eux seuls conservent des valeurs précieuses, la
liberté, la candeur, l'envie de découvrir. Puisque les enfants des pays
et des îles sont en quelque sorte l'avenir du monde...et le nôtre, vous
trouverez dans ce livre une galerie de portraits, de sourires d'enfants,
aux quatre coins du globe.» ANTOINE, chanteur, navigateur, réalisateur
(Extrait de la préface).
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17h30, Médiathèque, espace artistique, Lourdes
VICTOR HUGO
ON POURRAIT BOIRE AUX FONTAINES
Récital poétique à voix nue d’Isabelle IRENE
Même dans ses histoires les plus
sombres qui témoignent de la cruauté de notre monde humain, comme Souvenir de la nuit du 4, La
Rose de l’Infante, Le Crapaud, Les
Pauvres gens, Victor
Hugo met de la lumière, de façon latente ou soudain jaillissante.
L’écriture du poète rayonne de son amour pour les êtres, particulièrement
pour les déshérités, les opprimés, et de sa foi dans les pouvoirs quasi
miraculeux du cœur humain. En contrepoint de récits où l’on voit à l’œuvre
ses sinistres démons, l’artiste fait chanter l’innocence de l’âme enfantine
et les merveilles de la nature dans des poèmes tels que La Lune ou Spectacle, nous rappelant qu’il est des sources vives où nous
ne devons pas manquer d’aller boire. Mis en scène par Paul Lera, ce récital a été créé à l’occasion du
bicentenaire de la naissance de Victor Hugo.
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Dans le cadre de sa participation à
la 20ème édition de Lire en fête organisée du 10 au 12 octobre par le Ministère de la
culture et de la communication, l’Atelier Imaginaire est soutenu par le
Centre national du livre pour ses initiatives en Bigorre, notamment à
Lourdes, Tarbes et Juillan, durant toute cette période.
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Vendredi 10
17 h 30, Conseil Général, salle de conférences, Tarbes
NICOLE
ET JEAN-CHARLES VASQUEZ
Chansons de poètes et poèmes
chantés
Cf. Présentation du 8.
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17h30, Médiathèque, espace artistique, Lourdes
CLAIRE DUVAL
BEBES ET ENFANTS DU MONDE EN 365 JOURS
Présentation
en mots et en images.
Cf. Présentation du 9
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20 h 45, Juillan
salle en gradins de l’école maternelle
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INSOLIVRES
de et par
Christian MONCELET
écrivain et comédien
Un écrivain arrive avec une valise.
Il en sort des livres insolites, autrement dit des « insolivres». Et la valise se fait malle aux merveilles,
corne d’abondance loup-phoque, puits de surprises. Au furet à mesure, voire
à démesure poétique, l’écrivain fait vivre ses étranges créatures. Des
livres certes mais aux formes bizarres, avec des pliages et des collages
inattendus. Des livres pour rire, pour rêver, pour retrouver une âme
d’enfant. Des livres pour aérer la cage aux mots, aux mots doux, aux mots
doux-amers, aux mots-doutes… Bref, à contenants étranges, contenus
non-conventionnels. Insolivres tient de la
confidence à la veillée et de la conférence théâtralisée. Avec des gestes
de prestidigitateur, Christian Moncelet, auteur
de Les mots du comique
et de l’humour (Belin,
2006), fait battre un livre-cœur ou aboyer un livre qui mord. Sous
ses doigts de bonimenteur, les pages de Balivernes et de Flagrant délivre
volent comme des colombes de l’illusionniste. Muni d’une simple boîte
d’amulettes, il aimerait mettre le feu aux poutres vermoulues du banal. Et
que faire avec un livre-bouteille, avec un livre qui se noue, avec un
livre-trousseau-de-clefs, avec un livre en «j’ailules» ?
Rien sinon sourire, sinon raconter des histoires en jouant avec ou sur les
mots. Poilu poilant, clown lyrique, l’auteur-acteur considère Robert Morel,
Pierre Dac, Jean Tardieu et les pataphysiciens comme ses maîtres à pencher
vers l’humour pour ne pas tomber dans le «rigidicule».
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20 h 45, Librairie Lhéris,
56, rue Foch, Tarbes
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DE LA LITURGIE DES SAISONS
AU PACTE DE LUMIERE
Lecture du comédien Alain
RAOUL,
en présence du poète Philippe MAC LEOD
La Liturgie des saisons, prix de poésie Max-Pol Fouchet en 2001, et Le Pacte de lumière publié également aux éditions du Castor Astral en
2007 sont deux recueils très remarqués de Philippe Mac Leod.
Le monde dont leurs poèmes nous parlent est celui qui s'offre toujours à
notre regard. Poésie de la présence au monde qui nous mène doucement à l'intérieur
du monde. La solitude est infiniment présente, comme le plus sûr chemin
vers l'essentiel, pour ne pas se perdre… Cette poésie de la clarté rejoint
la source inépuisable du mystère qui luit au bout de chaque regard,
poursuit la recherche de la transparence.
Transparence du monde. Transparence du langage habité par
cet éblouissement d'être là. La mise en voix de cette lecture par le
comédien Alain Raoul, intérieure, s'insinue dans le silence, tout en
retenue, se fait murmure dans l'intimité de la rencontre avec notre être.
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14 h 30 -17 h 00 –
Médiathèque Aragon
31 rue André
Fourcade, Tarbes
ABDELKADER DJEMAÏ
ATELIER D’ECRITURE
Né en 1948 à Oran, Abdelkader Djemaï fut journaliste, notamment à El Moudjahid. Il réside en France depuis 1993. Il est notamment
l'auteur de nouvelles publiées dans des revues, de plusieurs romans Un été de cendres, Sable rouge, 31, rue de l'Aigle,
Mémoires de nègre, Camping, Gare du Nord et Le Nez sur la vitre, d'un recueil de nouvelles Dites-leur de me laisser passer et autres nouvelles et d'un essai sur Albert Camus (Camus à Oran). Grand voyageur (Le Caire qui bat), il anime aussi de nombreux ateliers d'écriture,
qui ont donné naissance à une quinzaine de livres. En juin 2004, avec le
concours de la
Région Nord-Pas-de-Calais, il a publié Nos quartiers d’été, avec des photographies de Philippe Dupuich, et, en 2006, aux éditions du Castor Astral, Pain, Adour et fantaisie, au terme d’une résidence d’écrivain en Bigorre, à
l’initiative de l’Atelier Imaginaire
Durant cet atelier d’écriture, l’écrivain dispensera des conseils et, à
partir du choix arrêté individuellement ou collectivement, accompagnera
chaque participant durant l’après-midi pour stimuler son imagination et
guider son travail.
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17h30, Médiathèque, espace artistique, Lourdes
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INSOLIVRES
de et par Christian MONCELET
écrivain et comédien
auteur de Les mots du comique et de l’humour.
cf.
Présentation du 10.
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* *
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14h30 - 17h - Médiathèque, espace artistique, Lourdes
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PREMIER ATELIER
DE CUISINE INSOLIVRESQUE
AVEC CHRISTIAN MONCELET
grand
accommodeur de mets et de mots,
expert en feux d’artifice du langage,
auteur de Les mots du comique et de l’humour.
cf.
Présentation du 10.
«Jusqu'à présent, je n'ai pas
fait d'ateliers d'insolivres mais pourquoi pas?»
Telle fut la réponse de Christian Moncelet
lorsque Guy Rouquet lui soumit l’idée. Tous ceux
qui connaissent les talents multiples du poète qui fait Pouèt
pouët pouêt, comme tous
ceux qui aiment jongler avec les mots, les rimes qui s'enriment
ou les couleurs et les objets qui font les beaux pour se faire la belle, ne
manqueront pas ce premier atelier où l’humour le disputera à la fantaisie
débridée, avec la complicité des apprentis cuisiniers qui voudront bien
l’assister ce dimanche pour réaliser un insolivre
original, à partir des idées émises collectivement sur le fond comme sur la forme.
Christian Moncelet, grand
admirateur de Victor Hugo, de René-Cadou et de Jean Tardieu comme de
Rabelais, Robert Morel, Pierre Dac et Pierre Desproges, profitera de la
circonstance pour évoquer l’un de ses auteurs de prédilection, l’humoriste
et dessinateur Pierre-Henri CAMI, né à Pau en 1884 et décédé à Paris en
1958. Il nous entretiendra du livre qu’il vient de consacrer, avec son ami
palois Jacques Rouvière, à cet auteur d’une
«loufoquerie inégalée» l’ouvrage, intitulé «Redécouvrir Cami
l'humoriste loufock», sera publié prochainement
aux éditions Marrimpouey.
*
* *
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17h30, Médiathèque, espace artistique, Lourdes
FLORANT PETITE : LEçON DE THEÂTRE
Après avoir présenté de façon
humoristique les différentes techniques nécessaires au travail du comédien,
aussi bien la respiration, la gestuelle, la mise en espace que les
différents modes d’expression théâtrale, le mime, le masque, le burlesque, Florant interprète avec sensibilité et talent plusieurs
extraits de spectacles: «L’esprit du vin», «Un Maupassant bien vivant»,
«Rabelais et Montaigne», «Lire Julien Gracq» et «Voyage aux Pyrénées»…
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Lundi 13
17 h 30, Conseil Général, salle de conférences, Tarbes
GOURMANDISES
Lecture-spectacle de Françoise BARRET
«Qu’est-ce qui distingue l’homme de l’animal?» demandait Brillat-Savarin….«Le repas». Et voilà les mots et l’eau qui montent à la
bouche, les aliments et les mots se savourent en un même lieu: le palais,
doux mot pour le creuset de la bouche… Gourmand, gourmet, glouton,
gastronome, que serait l’homme sans le repas? Gourmandises est un spectacle épicé, où se mélangent en un même
mijoté, littérature culinaire et contes savoureux.
17h30,
Médiathèque, espace artistique, Lourdes
Relâche
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Mardi 14
17 h 30, Conseil Général, salle de conférences, Tarbes
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J’ATTENDS TOUJOURS LE PRINTEMPS
Lettres de Robert DOISNEAU
à Maurice BAQUET
lues par Martine COSTES-SOUYRIS
Mise en espace et montage vidéo d’Enrico CLARELLI
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«Je crois en fait que
le plus important
ce n’est pas de «faire une image»,
c’est d’être là, dans ce paysage» Robert Doisneau
«Il y aurait quelque indiscrétion à
dévoiler ces lettres si elles ne reflétaient comme jamais, et à jamais, le
travail au jour le jour du photographe, cette empoignade quotidienne avec
des sujets, ses voyages obligés, ses difficultés, ses bonheurs, son humour,
l’impertinent regard qu’il portait sur la vie… A lire ces pages savoureuses
que Robert Doisneau adresse à Maurice Baquet, à voir les réjouissantes
photos qu’il fit de lui, on comprend que ces deux-là
s’étaient juré de ne pas se prendre au sérieux, et qu’ils tinrent parole.
Ce livre est donc une histoire d’amitié – en même temps qu’un hommage. Pour
saluer l’artiste. Les artistes.» (Actes Sud, 1998)
Robert DOISNEAU (1912-1994), formé à la photographie par André Vigneau,
devient rapidement photographe indépendant pour l'agence Rapho. Prix Kodak en 1947 et prix Niepce en 1956, ce «braconnier
de l'éphémère» est célèbre pour ses clichés d'écoliers et
d'individus croisés dans les rues de Paris, tel le couple s'échangeant Le
Baiser de l'hôtel de ville. Mais ces œuvres emplies de
légèreté et d'humanisme font parfois oublier le caractère révolté du
photographe, s'évertuant à traduire par images sa haine de la guerre, ses
inquiétudes vis-à-vis du capitalisme et de ses méfaits dans la banlieue. Il a
immortalisé Braque, Picasso, Giacometti, Léger, Carné... Une exposition au
MOMA de New York en 1951 le consacre au niveau international. En 1974, les
Editeurs Français Réunis, entremêlant photos et texte, publient Le
Paris de Robert Doisneau et Max-Pol Fouchet, où les deux amis
présentent «le Paris de la saveur humaine, celle qu’il faut
sauver»…
Maurice BAQUET (1911-2005), alpiniste, acteur, violoncelliste, chanteur
d’opérette, ami privilégié de Robert Doisneau, a publié (avec Doisneau) Ballade
pour violoncelle et chambre noire en 1981, ainsi qu’un livre
de souvenirs: On dirait du veau, en 1979.
*
* *
17h30, Médiathèque, espace
artistique, Lourdes
GOURMANDISES
Lecture-spectacle de Françoise
BARRET
Cf. Présentation du 13.
*
* *
20 h 45 - Ecole maternelle – Salle en gradins, Juillan
FLORANT : PETITE LEçON DE THEÂTRE
Cf. Présentation du 12.
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Mercredi 15
17 h 30, Conseil Général, salle de
conférences, Tarbes
CAMBALACHE
avec Servane SOLANA et Ignacio NAON
sous la direction artistique de Sergio PITERBARG.
Récital
de musiques populaires
latino-américaine et arabo-judéo-andalouse.
Cf. Présentation du 16.
*
* *
14h30 - 17h - Médiathèque, espace artistique, Lourdes
ABDELKADER
DJEMAÏ : ATELIER D’ECRITURE
Cf.
Présentation du 11
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Jeudi 16
16 h. Scène de Musiques Actuelles de La Gespe, Tarbes
OPERA DE MALDOROR
d'après Les Chants de Maldoror de LAUTREAMONT
adaptés et mis en scène par
Jean-Louis MANCEAU
sur une musique originale d’André
FERTIER
avec Jean-Louis MANCEAU, Dominique
PRUNIER,
André FERTIER, Francis FERRIE.
Cf. Présentation du 17.
Réservation obligatoire
en raison d’une jauge limitée.
*
* *
17 h 30, Conseil Général, salle de conférences, Tarbes
RENCONTRE AVEC JEAN-LOUIS MANCEAU
Comédien, metteur en
scène,
concepteur de l’Opéra de Maldoror
Après avoir découvert le théâtre en
participant au Festival mondial du théâtre à Nancy, sous la direction de
Jack Lang (1966-1969), Jean-Louis Manceau a mis en scène une trentaine de
spectacles professionnels, à Paris, Avignon, Bruxelles, Jérusalem… Il a
toujours attaché uen grande importance à la
fusion entre le théâtre et la musique sous toutes ses formes et a travaillé
avec des compositeurs très différents. Egalement comédien, il a interprété
une trentaine de rôles principaux sur scène. Il fut un animateur très
populaire sur l’antenne de FR3 puis France Sud dans de nombreuses émissions
télévisées. Il a également assuré l’administration ou la direction
d’équipements culturels, dont celui de Tarbes en scènes de 2002 à 2006.
A l’occasion des trois nouvelles représentations de l’Opéra
de Maldoror données durant les Journées
Magiques, à l’invitation de l’Atelier Imaginaire, Jean-Louis
Manceau s’entretiendra librement avec le public sur sa carrière, le métier
de comédien et de metteur en scène, ainsi que sur son long compagnonnage
avec Les Chants de Maldoror
de Lautréamont.
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* *
17h30, Médiathèque, espace artistique, Lourdes
JOËL SCHMIDT RACONTE «CLEOPÂTRE»
Elle était la «séduction même», une «polyglotte extraordinaire», sa voix était «suave et chantante», son esprit «merveilleux d'intelligence», son sein «d'une blancheur exceptionnelle, à travers le voile de
Sidon», ainsi
s'expriment les contemporains de Cléopâtre( 69-30
av. J-C. ). Ni César ni Marc Antoine ne surent résister à ses charmes.
Cruelle, perverse, manipulatrice, assoiffée de pouvoir, Cléopâtre VII Philopator semble réunir en elle tout ce que la beauté
sans retenue, l'esprit sans conscience, la passion sans frein peuvent
produire de plus lumineux et de plus sombre. Nul besoin d'accuser ou de
réhabiliter Cléopâtre : la vie de la reine d'Egypte, qui nous fascine
depuis deux mille ans, parle d'elle-même. C'est celle-ci que Joël Schmidt
nous restitue, impudique et féroce, dans toute son humanité.
Historien de formation, Joël Schmidt est romancier, critique
littéraire, lecteur de manuscrits dans de nombreuses maisons d’édition et
membre du comité de lecture des éditions Albin Michel. Outre de nombreuses
collaborations à des Encyclopédies et Dictionnaires, sa bibliographie
comprend aujourd’hui plus de trente ouvrages: romans, romans historiques,
histoire et essais, biographies, nouvelles, préfaces, critiques... On
recense des traductions de ses livres dans une dizaine de pays. Site : http://www.joel-schmidt.com
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Jeudi 16 octobre
15h - hôtel Alba, salle de conférences
27 av. du Paradis, Lourdes
RENCONTRE AVEC CHRISTIANE BAROCHE
nouvelliste, romancière et critique littéraire
Née à Paris 1935, Christiane Baroche
a consacré sa vie à la recherche médicale et à la littérature. De
1962 à sa retraite en 1999, elle a œuvré comme biologiste à l’Institut
Curie tout en s’adonnant à l’écriture comme nouvelliste, romancière et
critique. Elle a publié une vingtaine de titres, dont La
petite Sorcière de l'hôpital (Le Verger, 1999), L'Homme de cendres (Grasset, 2001), Attention, chaud devant (Les Transbordeurs, 2007).
Présidente du jury du Prix du Jeune Ecrivain pour son volet hexagonal,
Christiane Baroche siège au sein du jury du prix Prométhée de la nouvelle
depuis 1987. Elle est administratrice de la Société des Gens de Lettres
depuis 1999, où elle s'occupe tout particulièrement de la Nouvelle, des
Prix, des Aides, après avoir été Secrétaire générale puis Vice-Présidente aux Affaires littéraires. «Je suis depuis toujours, n’ayons pas peur des mots,
c’est-à-dire depuis l’âge de huit ans, une fanatique de la nouvelle. C’est
donc sur son «arrivée» dans ma vie que je commencerai, sur ma passion pour
Marcel Aymé, Maupassant et quelques autres, anglo-saxons souvent, que
j’essaierai de faire partager mes passions personnelles dans l’écriture,
c’est-à-dire le regard autour de soi, générateur de déclencheurs me
bousculant vers l’écriture. En fait, j’aime les gens, leurs différences,
minuscules ou monumentales, et mon regard ne les quitte jamais, dans la
rue, le métro, le bus, le train,… ensuite, au travail.» C. B
Pour en savoir plus sur Christiane
BAROCHE: http://www.atelierimaginaire.com/jure.php?uid=4e91bb992721456438823966a91114d3&id=4&old=
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17h30 - hôtel Alba, salle de conférences
27 av. du Paradis, Lourdes
PRESENTATION
DES ECRIVAINS ET ARTISTES ASSOCIES
AUX REALISATIONS DE L’ATELIER IMAGINAIRE
Ouverture officielle des Journées Magiques.
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20 h 45 - Palais des Congrès, Lourdes
FLORANT : LE
VOYAGE DU COMEDIEN
Après avoir salué les vins du terroir
pyrénéen avec le jurançon et le madiran, le comédien entraîne son public
vers le pays de Caux cher à Maupassant et la Bourgogne de Colette. En
compagnie de Montaigne qui considérait «le voyager comme un exercice
profitable», des deux
pigeons de Jean de La Fontaine et de Blaise Cendrars, voyageur infatigable
nous partirons à la rencontre de Max-Pol Fouchet, qui n’eut de cesse de
répondre à tous les appels, puis de Julien Gracq qui, sa longue vie durant,
a parcouru les livres et les chemins…
22 h 00 - Palais des Congrès, Lourdes
CAMBALACHE
avec
Servane SOLANA (chants, percussions)
et Ignacio NAON (guitare, luth)
sous la direction artistique de Sergio PITERBARG.
Récital
de musiques populaires
latino-américaine et arabo-judéo-andalouse.
Cambalache pourrait être traduit en français par le mot par méli-mélo,mais en Argentine le
vocable a un sens beaucoup plus large et emphatique: il n’inclut pas la
seule idée de mélange hétéroclite d’objets, il a également un sens
philosophique. L’illustration parfaite en est le texte du tango du même nom
qui clôture ce spectacle. Composé entièrement de chansons populaires dans
un échange et une complicité totale avec les deux interprètes, le récital
est conçu comme une visite en profondeur dans la poésie et la musique de
l’Amérique latine et de l’Espagne, surtout de l’Espagne séfarade. Mais ce
n’est pas un simple récital: pour un programme longuement et mûrement
étudié, tant dans son contenu que dans la succession des morceaux, Sergio Piterbarg installe une ambiance, un contenu, une
cohérence, un décor qui sont autant d'éléments au service d’un magnifique
répertoire. Du tango argentin au chant mapuche ou encore ce chant
polyphonique, aux paroles insolites, qui nous vient de la renaissance
espagnole et enthousiasme le public après l’avoir surpris. Un chant basque?
Non. Un rondo gascon? Et les paroles, dans quelle languesont-elles?...
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Vendredi 17
10 h 00, Hôtel Alba
27 av. du Paradis, Lourdes
LES ATELIERS DE L’ATELIER
Débats sur la création littéraire,
l’édition, la nouvelle et la poésie… avec la participation d’une vingtaine
d’écrivains associés aux travaux de l’Atelier Imaginaire. Deux ateliers
distincts.
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14 h 00 TARBES- Visite du Jardin Massey. Placide Massey s’est éteint
à Tarbes en 1853, où il est né en 1777. Après avoir été intendant des
jardins de la reine
Hortense, mère de Napoléon III, il termina sa carrière
comme intendant des pépinières du Trianon puis des jardins de Versailles.
Il consacra ses dernières années à tailler, sur dix hectares, le «diamant»
(Hugo) du jardin à l’anglaise, peuplé d’essences rares, qu’il légua à la ville. Faisant
office de serre, l’Orangerie s’y présente comme un bel ensemble de verre et
de métal caractérisé par un dôme demi-sphérique avec clocheton. Visite du
«lycée impérial » (aujourd’hui Théophile Gautier), où Isidore Ducasse alias
Comte de Lautréamont, fut interne de 1859 à 1863. Dans la chapelle restée
dans le décor de l’époque, découverte de l’exposition, riche de documents
inconnus ou jamais publiés, consacrée au «poète maudit».
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16 h. Scène de Musiques Actuelles de La Gespe, Tarbes
OPERA DE MALDOROR
d'après Les Chants de Maldoror de LAUTREAMONT
adaptés et mis en scène par Jean-Louis
MANCEAU
sur une musique originale d’André
FERTIER
avec Jean-Louis MANCEAU, Dominique
PRUNIER,
André FERTIER, Francis FERRIE.
Réservation
obligatoire en raison d’une jauge limitée.
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«Il y en a qui écrivent pour rechercher les
applaudissements humains
au moyen de nobles qualités de cœur. Moi, je fais servir mon génie
à peindre les délices de la cruauté.» Lautréamont
Isidore Ducasse, plus connu sous le
nom du comte de Lautréamont, est né en 1846 à Montevideo (Uruguay), de
parents immigrés bigourdans originaires de Bazet et de Sarniguet. En
octobre 1859, il entre comme interne au «lycée impérial» de Tarbes. Son tuteur est un avoué tarbais très
cultivé, Jean Dazet. Après son
baccalauréat-ès-lettres obtenu en 1867 avec la mention «passable», il entame une carrière d’homme de lettres à Paris.
En avril 1869, ayant mis la dernière main aux Chants de Maldoror, Ducasse passe un contrat avec la Librairie
Internationale Lacroix, Verboeckhoven
et Cie, imprimeurs à Bruxelles et libraires-éditeurs à Paris. Moyennant une
somme de 1200 francs, dont 400 d’arrhes, il est convenu d’une publication
rapide du manuscrit. En octobre, le titre est mentionné au catalogue de la Librairie. Mais,
Albert Lacroix
«n'avait pas lu le
manuscrit» et «il semble s'être effrayé des audaces du texte au
moment où le livre allait être broché.» Il demanda au poète d’entreprendre certaines
modifications. Des cartons destinés à remplacer les passages les plus
dangereux devaient être tirés quand Lacroix suggéra à Ducasse de se mettre
en relation avec un confrère spécialisé dans l'écoulement des «ouvrages difficiles»: Auguste Poulet-Malassis,
réfugié à Bruxelles depuis sa condamnation pour l'édition des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire. Le 23 octobre 1869, Ducasse
autorise Poulet-Malassis à mettre en vente
l’ouvrage. Mais, pour des raisons demeurées mystérieuse, Lacroix ne livre
pas les ouvrages. Le 21 février 1870, l'affaire n'est toujours pas réglée.
Isidore Ducasse écrit à Poulet-Malassis : «Lacroix a-t-il cédé l'édition ou qu'en a-t-il fait?
Il ne m'en a rien dit. Je ne l'ai pas revu depuis lors...». A la mort du poète, le stock en feuilles des Chants de Maldoror dort toujours dans l'entrepôt de Bruxelles. En 1872,
Lacroix fait faillite et cède son stock d'invendus à Jean-Baptiste Rozez. Né à Ossun, dans les Hautes-Pyrénées, l’éditeur,
réfugié politique à Bruxelles depuis 1840, a pris la
nationalité belge. Prudent, Rozez ne fait rien
pour diffuser l'œuvre, ne la faisant figurer sur aucun de ses catalogues.
En 1885, soit onze ans plus tard, un jeune poète belge, Max Waller, qui
publiait chez Rozez avec d'autres poètes une
revue «la Jeune Belgique», lit par hasard dans la librairie bruxelloise l’un
des rares exemplaires encore existants des Chants de Maldoror. Ebloui, il fait partager sa trouvaille à ses amis
poètes qui se précipitent chez Rozez. Les Chants de Maldoror étaient sauvés.
Dépeinte comme «la plus sulfureuse et provocatrice de la
littérature française», cette œuvre est considérée comme un
texte fondateur du surréalisme et de la littérature contemporaine. Elle
constitue le support de l'Opéra de Maldoror,
mis en scène par Jean-Louis Manceau, qui entretient avec Lautréamont un
long compagnonnage: en 1972, à Paris, il s’était déjà lancé dans l’aventure
de l’adaptation et de l’interprétation à l’Espace Cardin, avec, comme
illustrateur musical, André Fertier, compositeur
et multi-instrumentiste. Trente-cinq ans plus tard, en 2006, dans la salle
du Pari de Tarbes, les deux artistes se sont retrouvés, accompagnés de la comédienne
Dominique Prunier et de la World Music de
Joël Grare, pour recréer le spectacle, dans une
coproduction de l'Équipe de Réalisation et de la Scène de Musiques
Actuelles - La Gespe, avec le soutien du Conseil
Régional Midi-Pyrénées, du Conseil Général des Hautes-Pyrénées, de la ville
de Tarbes et de la S.A.C.D.
«Les comédiens, très près des spectateurs, ne peuvent tricher et
jouent avec une intensité remarquable. « Nous avons voulu en
faire un spectacle intégral associant voix, théâtre et musique autour de
cinq grands textes des Chants de Maldoror»,
précise Jean-Louis Manceau. Le spectacle commence dès l’entrée dans la
salle : en promenant les spectateurs dans une déambulation sonore et
visuelle, le public plonge progressivement dans l’ambiance étrange de Maldoror. Une mise en situation qui permet de laisser à
l’entrée ses repères de la vie courante. Lautréamont avertit : «Il
n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre :
quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger». Le
ton est donné ! Les gradins qui cernent la scène de près, les senteurs des
feuilles, les jeux d’ombres et de lumières plantent un décor intimiste. Les
percussions de Francis Ferrié et les instruments d’André Fertier vont bien au delà d’un simple élément
d’ambiance en se mêlant profondément au texte.» La Dépêche du
Midi
Après ses trois représentations à Tarbes
dans le cadre de la 24ème Quinzaine de l’Atelier Imaginaire, le
spectacle sera donné du 19 novembre au 6 décembre, à la Péniche Opéra à
Paris, et disponible en tournée durant la saison 2009-2010.
Note Bene: La
jauge étant limitée, il est impératif de réserver sa place et d’en avoir
confirmation écrite:
- auprès de l’Atelier Imaginaire (T/F05.62.32.03.70 ou atelier.imaginaire@wanadoo.fr) pour les séances du 16, à 14h30, et du 17, à 16h ;
- auprès de l’Equipe de Réalisation pour la séance du 16, à 21h (T.
05.62.33.13.18 equipederealisation@hotmail.com).
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18 h 30 salle des fêtes de la
mairie, Tarbes
RENCONTRE AVEC JEAN-LOUIS MANCEAU
Comédien,
metteur en scène, concepteur de l’Opéra de Maldoror
Cf.
Présentation du 16.
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20 h 45 - Palais des Congrès, Lourdes
VOYAGE AU CŒUR DES PYRENEES:
DE MARGUERITE DE NAVARRE ET GEORGE SAND
A CHARLES LE QUINTREC ET ABDELKADER DJEMAÏ
Lecture à voix haute de Florant
Présentation et liaisons de Guy Rouquet.
Illustrations musicales des Chanteurs Montagnards de Lourdes.
«Dès 1830, une frénésie de voyages
s’empare des Européens.»
Le mouvement romantique triomphe, et avec lui le goût de la nature sauvage.
Les Pyrénées, avec leurs pics, leurs ours, leurs gouffres, leurs torrents,
leurs bergers et leurs sentiers muletiers deviennent une destination à la mode. Pour prendre
«les eaux» recommandées par les médecins comme pour contempler
le lac de Gaube ou traverser le Chaos de Gavarnie, Lourdes est un passage
obligé. Victor Hugo parle d’une «arrivée magique», et «le magnifique donjon du treizième siècle sur un
rocher» ne laisse
personne indifférent. Lourdes et ses cavernes, celles des «espéluques ou spélonques», qui font penser à «l’enfer de Dante» et que George Sand venue spécialement de Cauterets
explore à la lueur des torches, s’enfonçant dans les profondes entrailles
de la terre plus loin qu’aucune autre femme avant elle… Lourdes d’avant les
Apparitions, visitée en passant, puis Lourdes d’après 1858, qui fait
converger vers elle des foules entières pour voir le rocher de Massabielle,
s’abandonner au mystère ou tenter de le comprendre.
Le choix de textes – Marguerite de Navarre, Guillaume Sallute du Bartas, George Sand, Eugène Viollet-le-Duc,
Gustave Flaubert, Victor Hugo, Hyppolite Taine, Charles Baudelaire, Octave
Mirbeau, Emile Zola, Henry Russel, Maurice Barrès, Charles Le Quintrec, Abdelkader Djemaï…
- permettra de voyager de Pau à Tarbes et Saint Savin,
de Lourdes à Bagnères, de Saint-Pé-de-Bigorre à la Brèche de Roland mais
aussi et surtout de découvrir des pages superbes, généralement inconnues ou
méconnues.
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20 h 45 - Ecole maternelle, salle en gradins, Juillan
(dans le cadre de la Décade littéraire)
ERIC FRAJ: UNE VOIX DU SUD
Récital
Né en décembre 1956, Eric Fraj commence à chanter en novembre 1971 à Bordeaux. Il
n’a pas encore quinze ans. Depuis, sa voix n’a cessé de résonner là où la
vie a bien voulu le conduire, d’une place de village à la scène d’un grand
festival, d’une salle de café à celle d’un centre Culturel, du Théâtre
Lumière de Göttingen au Palau de la Música de
Barcelona, en passant par la Bretagne, Paris et le Maroc… Formé à la rude
école de la scène, il a une dizaine de disques à son actif dont le dernier,
«Arranca-me»
(chez Nord-Sud), a reçu un «Coup de cœur»
de l’Académie Charles-Cros (en 2003). Fidèle aux rêves et aux tribulations
de son enfance, il opte très tôt pour la pluralité linguistique: il écrit,
compose et chante en langue d’Oc, catalan et espagnol, il met en musique
des poètes à vocation universelle: d’André du Pré à Jean Boudou, de Robert Marty à José-María Caballero Bonald…
Pour sa venue à Juillan, Eric Fraj a concocté un
récital en solo sur mesure: de la plus tendre à la plus fougueuse, toute sa
gamme musicale sera là, des chansons qui ont fait sa réputation aux toutes
dernières, extraites de son nouveau spectacle, GAO, qu’il donnera le 22
octobre au Rendez-vous de 17 h 30 du Conseil Général, avec la complicité du
pianiste Jean-Raymond Gelis. Si vous ne
connaissez pas encore cette voix parfaitement maîtrisée, qui peut se faire
puissante ou doucereuse, délicate ou burlesque, c’est l’occasion ou jamais:
Eric Fraj est indéniablement au sommet de son
art… Et venez sans crainte: quand on a commencé à chanter à l’âge de 14 ans
et que, le cheveu blanc, on continue à combler son public, il n’y a pas de
magie, il n’y a que du talent!
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Samedi 18
10 h 00 - Médiathèque, espace artistique, Lourdes
VISAGES DE VOYAGEURS
Rencontre avec Martine LE COZ et Joël SCHMIDT.
Exposition originale de portraits
d’écrivains du 20ème siècle réalisés par Martine Le Coz (dessins) et Joël Schmidt (textes). Ces portraits
ont été publiés en 2000 aux éditions du Rocher ils n’étaient pas destinés à
faire l’objet d’une exposition.
Cf.
Présentation du 26 septembre.
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ABBAYE DE L’ESCALADIEU
14 h 30 - visite de l’abbaye
L’ordre cistercien apparaît en 1098
avec l’abbaye de Citeaux, qui donnera naissance à
Morimond à laquelle sera affiliée l’Escaldieu vers 1135. Après une première installation
sur les pentes du Tourmalet, les moines choisissent en 1142 leur
emplacement définitif dans la vallée plus hospitalière de l’Arros. La construction de l’abbaye s’achèvera en 1160.
Son architecture et les espaces extérieurs sont aujourd’hui les témoins de
l’art cistercien. Remanié jusqu’au XVIIIème siècle, marqué par les
vicissitudes historiques, le site devient propriété du Conseil Général des
Hautes-Pyrénées en 1997, qui y développe un programme de restauration à
long terme ainsi qu’une offre culturelle variée.
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15 h 00 - Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemazon
LES ATELIERS DE L’ATELIER
Débats sur la création littéraire,
l’édition, la nouvelle et la poésie… avec la participation d’une vingtaine
d’écrivains associés aux travaux de l’Atelier Imaginaire. Deux ateliers
distincts.
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16 h 45 - Abbaye de l’Escaladieu, Bonnemazon
NEDIM GÜRSEL
DE VILLE EN VILLE AUX FILLES D’ALLAH
Rencontre avec le romancier, directeur de recherche au CNRS
et professeur de littérature turque à la Sorbonne.
« Il y a deux choses que seule la mort peut nous
faire oublier :
le visage d’une mère et le visage d’une ville. »
Né dans le sud-est de la Turquie en
1951, Nedim Gürsel est, avec Oran Pamuk et Yachar Kemal, l'un
des grands écrivains turcs contemporains à vocation internationale. Une
grande partie de ses 37 romans, nouvelles et études, publiés en France au
Seuil pour l’essentiel, a été traduite en 12 langues. La
traduction française des
Filles d’Allah
devrait paraître à l’automne 2009, à l'occasion de la Saison de la Turquie. «Il s’agit d’un roman sur la vie du prophète Mahomet
et la naissance de la religion musulmane dans lequel je m’interroge sur la
croyance, comme sur la violence dans l’islam, à partir des sources
principales et traditionnelles, mais aussi à partir de sources secondaires,
d’ennemis de Mahomet qui ne peuvent pas faire l’éloge du prophète». Cet été, l’ouvrage lui a valu, à sa grande
stupéfaction, des poursuites d’un procureur d’Istanbul
pour «insulte aux
valeurs religieuses» et
risque de déstabilisation de «l’ordre public», sur la base du nouveau code pénal turc, adopté il y
a trois ans, avant le début des négociations d’adhésion avec l’Union
européenne. «La Turquie est une république laïque et non pas une
théocratie: je n’ai pas eu l’intention d’insulter la religion dans mon
livre, mais nous avons la liberté de la critique», se
défend-il. Bien que la sortie de l’ouvrage au Seuil ne soit prévue que dans
un an, l’auteur se fera un plaisir de nous en entretenir et de lire un
extrait.
Nedim Gürsel a publié plusieurs
ouvrages en France, dont Le Dernier Tramway, Le
Roman du Conquérant et Au pays des Poissons
captifs. Il publie également des essais critiques sur la
littérature turque et française, ainsi que des récits de voyage, dont Mirages
du Sud et De ville en ville (Ombres
et traces, Seuil, 2007). «J’ai un désir des villes,
confie-t-il. Pendant longtemps, j’ai vibré pour Paris, qui m’a comblé.
Aujourd’hui, Paris est devenu mon lieu de travail. J’ai le désir d’autres
cités, comme Venise.» Il est devenu
un écrivain voyageur grâce à la revue turque Atlas, qui lui commande chaque
année un récit de voyage. Alors il part à la rencontre des cités, comme
dans De ville en ville. Il nous précède à
Bruxelles, Prague, Tirana, Saint-Pétersbourg… Mais il n’y est pas seul. Il
emporte avec lui les œuvres de Baudelaire, de Kafka, de
Kadaré, de Pouchkine… A travers ses écrits, il donne à son tour à ses
lecteurs envie de relire ces immenses auteurs. «Avec eux, je
peux découvrir le côté secret des choses, le visage caché d’un lieu, tout
ce que les guides touristiques ne mentionnent pas.» De cette
curiosité-là, de cette passion, Nedim Gürsel a
choisi de nous entretenir aussi.
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20 h 45 - Palais des Congrès, Lourdes
CHANSONS DE MARIE ROUANET
avec Marie ROUANET (auteur-interprète)
et Philippe NICOT (piano et flûte traversière)
Marie Rouanet
entre à l'Ecole Normale Supérieure en juillet 1952. Dix ans plus tard elle
écrit ses premiers récits tout en menant parallèlement une carrière de
chanteuse occitane. En 1990, elle publie son premier grand succès de
librairie, Nous les filles, qui raconte son enfance joueuse, du côté de
Béziers, dont elle deviendra conseillère municipale. Viennent ensuite des
ouvrages très remarqués comme La Marche lente des glaciers, une réflexion mélancolique sur le vieillissement de
ses parents, puis son Petit
traité romanesque de cuisine
qu’elle complètera avec Mémoires
du goût. Marie Rouanet a publié une trentaine d’ouvrages mêlant
autobiographie et document ethnographique sur le monde des gens modestes.
En juin 2006, elle a publié Luxueuse austérité
(Albin Michel), une exaltation de la beauté des gestes domestiques, ceux du
quotidien de son enfance et de sa prime jeunesse : fraîcheur de la
vaisselle, minutie de la couture, de la cuisine et les infinis mérites de
la prière biquotidienne… La vie la plus ascétique peut être source de
richesse, affirme-t-elle. Il faut cueillir la poésie aux ronces du
quotidien. Il faut apprendre à butiner le suc des « temps ordinaires». «Les
têtes des enfants sur mes genoux étaient douces et leurs oreilles, froides
comme celles des lièvres. Aigu et déjà frappé de finitude était le bonheur.
(…) J’en jouissais, le cœur serré et content, comme si, en me concentrant
sur le bonheur, j’allais réussir à l’éterniser.» (…) «Il faut ruminer, dit Marie Rouanet, la mémoire est au centre de nos vies, surtout chez
les écrivains.» Elle
arbore un répertoire de 190 chansons sues par cœur. A mis en musique Le beau tétin de Clément Marot, acquis au fil des ans des
centaines de chansons : chants de colonie de vacances, de cantiques
d’église, une vraie «discothèque
intérieure». Elle sait
aussi par cœur poèmes et prose (la « madeleine » de Proust…), des prières
du soir. Elle a écrit aussi des berceuses, des chansons de réveil pour les
enfants, des chansons d’équilibre pour les petites filles, des chansons d’agilité…«J’ai une bonne nature. Ma mère disait que j’étais
toujours contente et que je chantais. Il m’est donné d’aimer la vie, envers
et contre tout, mais je garde beaucoup de clairvoyance sur la méchanceté
des autres. J’aime les petites gens et les petites choses de la vie. J’aime tout ce que
je fais, j’aime passer la main sur la tête du chien, j’aime respirer,
j’aime mon mari, mes enfants, mes petits-enfants, je leur écris des livres
uniques que mon mari illustre, j’aime me promener, on parle, on passe du
temps ensemble, j’aime faire le feu. Quand j’ai fini de bien rapproprier ma
maison, je me mets à écrire sur ma table bien lisse, bien en ordre. J’ai
l’impression alors que je tiens le monde en rond autour de moi.» Régine Detambel (extrait
de la chronique du 5 juillet 2007 publié dans Encres Vagabondes http://www.encres-vagabondes.com/detambel/rouanet.htm
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22 h 00 - Palais des Congrès, Lourdes
HELENE ARNTZEN, LUIS RIGOU
ET FRANCK MONTBAYLET EN CONCERT
La Norvégienne Hélène Arntzen, l’Argentin Luis Rigou et
le Français Franck Monbaylet invitent le public à
un voyage dans l’espace et dans le temps. De la Norvège à l’Argentine, de
Grieg à Atahualpa Yupanqui, de la musique ethnique
au jazz, de Violeta Parra à Mingus, le trio propose de partager ses goûts et
ses racines éclectiques. Sa grande expérience de la scène et ses parcours
dans de nombreux styles musicaux transportent loin des frontières musicales
habituelles. Les musiques traditionnelles se mêlent à des compositions aux
accents plus jazzistiques, dans une belle liberté de ton et une rare
précision.
Saxophoniste, Hélène Arntzen réside en France
depuis 1987. Issue de la
Royal Academy d’Oslo, elle
développe un jeu personnel d’une très grande qualité, à la fois profond et
vibrant. Dans ses compositions comme ses interprétations, elle aime mêler
le jazz à la musique traditionnelle sud-américaine et scandinave. En juin
1997, elle obtient, avec son mari Luis Rigou, le
prix de la Fondation de France au Festival de Biarritz. Elle a participé à
la création de diverses pièces poétiques et musicales de Vicente Pradal, dont Vendrá de noche, en octobre 2005, à l’issue d’une résidence
d’artistes organisée au théâtre des Nouveautés de Tarbes par l’Atelier
Imaginaire. Flûtiste, chanteur et compositeur, Luis Rigou
est un musicien accompli. Tout en suivant de longues études de flûte
traversière au Conservatoire National, il apprend, en autodidacte, les
flûtes andines et le folklore musical sud-américain. Il a partagé la scène
avec les plus grands artistes de la musique populaire argentine et
internationale et s'est produit dans le monde entier avec le Cuarteto Cedron, ou le groupe
Maïz qu’il a fondé en 1983. En 1996, il forme,
avec Gerardo Di Giusto et Javier Estrella, le trio Azul. En 1999, il crée Les Archanges,
oratorio sur la vie de Jean Mermoz, de Saint-Exupéry et des pilotes
français qui relièrent la France à l’Amérique du Sud. Sous le nom d'artiste
de Diego Modena, il obtient 64 disques d’Or pour
les ventes de son album Ocarina, qui arrive en tête de liste dans 44 pays.
Ses collaborations avec Vicente Pradal, Lluis Llach, Jean Ferrat, Nilda Fernandez ont été particulièrement remarquées. Il
poursuit une activité musicale et artistique intense.
Franck Monbaylet, pianiste, arrangeur et
compositeur est hétéroclite dans ses choix de collaboration. Les
réalisations discographiques auxquelles il participe vont de la musique
hispanique (CDs : Noche Oscura,
Llanto, Peleas y Melisanda) au jazz (CDs : Grieg in blue,
entre Cancer et Capricorne, Franck Monbaylet
Sextet) et la variété (CDs : Emilie Jolie, Ce lien qui nous unit, 30 degrés
C, Carmin, Pierre Nicolaieff and the New Symphonic Show). Il se produit actuellement sur la
scène internationale avec Ocarina, Abd Al Malik,
Sophie Delmas, des créations produites par Pierre Cardin, comme la vie en
rose, les amants de l’amour, Grieg in blue…).
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10 h 00, Palais des Congrès, Lourdes
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REMISE DES PRIX
PROMETHEE ET MAX-POL FOUCHET
A GILLES VERDET
ET ADRIEN MONTOLIEU
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Alain Absire, Marie-Louise Audiberti, Michel Baglin, Christiane Baroche, Marie-Claire Blais
(Québec), Jean Claude Bologne (Belgique), Rachid Boudjedra
(Algérie), Jacques Chancel, Georges-Olivier Châteaureynaud,
Régine Detambel, Abdelkader Djemaï
(Algérie), Nedim Gürsel (Turquie), Alain Kewes, Martine Le Coz, Maria Maïlat (Roumanie), Jean-Luc Moreau, Patricia Retznikov, Ghislain Ripault,
Marie Rouanet et Joël Schmidt remettent le 30ème prix
Prométhée à Gilles Verdet pour son recueil de nouvelles La Sieste des
hippocampes préfacé par Jean Claude Bologne (Editions du Rocher).
Marie-Claire Bancquart, Claude Beausoleil
(Québec), Jean Bertho, Eric Brogniet
(Belgique), Georges-Emmanuel Clancier, Seyhmus Dagtekin (Turquie),Sylviane Dupuis (Suisse), Guy Goffette (Belgique), Vénus Khoury-Ghata
(Liban), Anise Koltz (Luxembourg), Werner Lambersy (Belgique), Jean-Pierre Lemaire, Charles Le Quintrec, Jean-Michel Maulpoix,
Bernard Mazo, Jean Métellus (Haïti), Luis Mizón (Chili), Claude Mourthé,
Pierre Oster et André Schmitz
(Belgique ) remettent le 27ème prix de poésie Max-Pol Fouchet à Adrien Montolieu pour son recueil Ciels de traîne préfacé par
Marie-Claire Bancquart (Le Castor Astral,
éditeur).
Présentation, lectures et illustrations musicales en présence des
jurés internationaux, des artistes associés aux travaux de l’Atelier
Imaginaire, des éditeurs et des lauréats du Concours général des lycées
invités dans le cadre de l’opération 2000 jeunes. Présentée par Guy Rouquet,
fondateur des prix et président de l’Atelier Imaginaire, placée sous la
présidence d’honneur de Mr Jean-Pierre Artiganave, Maire de Lourdes, la
manifestation est ouverte au public. Elle sera suivie de la première
signature publique des ouvrages primés.
15 h 00, Palais des Congrès, Lourdes
LE LIVRE D’OU JE VIENS
«A coeur
ouvert» avec les écrivains de l’Atelier Imaginaire
On devient écrivain parce qu’on
aime les livres disait Max-Pol Fouchet. Comme lecteur tout d’abord, de plus
en plus passionné, qui, avec le temps, s’essaie à tremper sa plume dans
l’encrier des auteurs qui le fascinent, avec le désir fou, à la fois humble
et magnifique, de les rejoindre. Parmi toutes ces lectures, il en est
souvent une, qui a fait jaillir l’étincelle créatrice, et dont celui qui
est « entré en littérature» se souvient comme au premier jour. Ce texte
essentiel n’est pas nécessairement un chef-d’oeuvre.
Avec le temps, il arrive que son admirateur en mesure mieux que quiconque
les faiblesses et prenne conscience de la naïveté qui était la sienne
alors. Cependant, pour rien au monde, il ne le renierait car il sait ce
qu’il lui doit, que sans lui il n’aurait pas eu le désir irrépressible de
se mettre en mouvement pour célébrer la beauté du monde ou en dénoncer les
abominations. C’est ainsi que Michel Baglin,
Christiane Baroche, Jean Claude Bologne, Seyhmus Dagtekin Abdelkader Djemaï,
Sylviane Dupuis, Nedim Gürsel, Alain Kewes, Werner Lambersy,
Martine Le Coz, Jean Métellus,
Luis Mizón, Jean-Luc Moreau, et Joël Schmidt
diront tour à tour quel livre, quelle lecture, quelle page, quel poème,
quelle scène de théâtre a joué un rôle déterminant dans leur envie
d’écrire, de devenir eux aussi écrivains. Les textes choisis seront lus à
haute voix par les auteurs ou des comédiens avertis.
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17 h 30, Palais des Congrès, Lourdes
INSOLIVRES
de et par Christian MONCELET
écrivain et comédien,
auteur de Les mots du comique et de l’humour.
cf.
Présentation du 10.
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20 h 45 - Palais des Congrès, Lourdes
BORIS VIAN LE MAGNIFIQUE
Textes, poèmes et chansons
présentés par Guy ROUQUET
et interprétés par Nicole et Jean-Charles VASQUEZ,
Colette CRAMPE, Pierre
GUINLE, LES FAUX FRERES,
LES FILLES DU SUD, Annick NARAS
et, à titre exceptionnel,
Hélène ARNTZEN (saxophone).
«Boris Vian, auteur de chansons,
ne s’est pas contenté de laisser venir à lui l’inspiration. Il a étudié
l’histoire de la chanson, ses différents genres, ses techniques de création
et de diffusion; il a travaillé dans les studios, il a distingué des
interprètes et les a dirigés ; mieux encore, il a voulu vivre le métier
d’interprète, il est monté sur scène, il a affronté le public, à Paris et
au cours de tournées mémorables, avec ses chansons à lui qui ne plaisaient
pas à tout le monde. Et quand il a connu tout cela : comment s’écrivent les
chansons (les bonnes et les mauvaises), quel est le rôle du parolier, du
musicien, de l’accompagnateur, de l’éditeur, du critique, du producteur de
radio ou de maison de disques, du chanteur ; quand il a possédé une vue
complète de cet art
et de ce métier (de tous ces métiers qui concourent à faire une chanson),
il a écrit En avant la
Zizique… et par ici les
gros sous, qui constitue assurément un réquisitoire impitoyable contre les
auteurs et les marchands qui flattent les instincts vils de la clientèle,
contre les plagiaires et
ceux qui, à la radio ou à la télévision, s’arrogent le droit de censurer
les oeuvres dont ne s’accommodent pas leurs
personnelles conceptions de l’Ordre ; ouvrage salubre et savant qui pourrait bien être aussi le Livre d’Or et le Code
d’Honneur de la profession.» Noël ARNAUD
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Lundi 20
9h30 - hôtel Alba, salle de conférences
27 av. du Paradis, Lourdes
ALAIN KEWES: DU PRIX PROMETHEE
AUX EDITIONS RHUBARBE
à l’occasion de la publication de L’Oreille de Denys
de Renaud MARHIC, en sa présence.
«Lauréat du Prix Prométhée de la
nouvelle en 1997, j’ai toujours été convaincu qu’écrire avait moins pour
objet d’exprimer une vérité cachée, de communiquer une émotion que je
serais seul à éprouver, moins encore de transmettre un quelconque savoir,
que de participer avec d’autres, et pas seulement les écrivains, à
l’élaboration d’un discours du monde, de faire émerger des sens nouveaux,
inédits, de densifier le réel, de le rendre plus complexe mais en même
temps plus intelligible. La naissance des éditions Rhubarbe ne constitue en
rien un bouleversement, pas même une évolution de mon rapport à la
littérature, tout juste une adaptation stratégique prenant en compte l’idée
de création collective. Éditer, c’est encore écrire, assembler des mots, et
composer une œuvre, laquelle appartient aux lecteurs qui seuls sont en
mesure de la féconder, si la magie opère. C’est le pari de Rhubarbe depuis
bientôt quatre ans et peut-être plus encore avec l’Oreille de Denys de
Renaud Marhic dont le propos est justement le
devenir de la langue et le sens d’un monde qui ne sait plus se dire, dire
ses maux, au risque de se perdre dans les apparences trompeuses ou
malveillantes.» Alain KEWES www.editions-rhubarbe.com
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12 h Clôture des Journées Magiques.
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17 h 30 - Conseil Général, salle de conférences,
Tarbes
SIMONE DE BEAUVOIR OU LE GOÛT D’UNE VIE
avec Jean-Luc MOREAU, écrivain
Cent ans après sa naissance, que
reste-t-il de l'œuvre de Simone de Beauvoir née à Paris en 1908 où elle est
décédée en 1986 ? Son apport au féminisme, avec Le Second sexe,
historiquement important, mais dont l'héritage est contesté ? Ses mémoires,
dont on sait les lacunes ? Ou bien son œuvre romanesque, réévaluée après
une sorte de purgatoire ? Il serait plus judicieux d'avoir une perception
globale. Ne retenir qu'une image de Beauvoir, ce serait en effet trahir son
projet d'écrivain : délivrer non pas une représentation d'elle-même, mais
le goût de sa propre vie. Que sont ses Mémoires d'une jeune fille rangée,
sinon le récit de son combat, adolescente, pour opposer ce goût de soi aux
images d'elle-même que son milieu veut lui imposer ? Il faut y voir le
moteur de cette lutte pour la liberté qui la caractérise. Toute
son œuvre s'interprète à cette lumière : dénoncer celui qui oblige le libre
goût de sa vie pour s'aliéner à une image.
Né en 1947, traducteur de l'allemand, essayiste, nouvelliste (Puisqu’il y a des rêves meilleurs, 1999, Fayard, Grand prix de la nouvelle de la
SGDL), Jean-Luc MOREAU est le théoricien et promoteur du courant littéraire
de la Nouvelle
Fiction (Frédérick Tristan,
Jean-Luc Lévi, Marc Petit, Hubert Haddad…), auquel il a consacré un ouvrage
fondateur (Critérion, 1998). Il dirige la
collection d’autobiographies fictives Alter Ego,
chez Fayard. On lui doit l’album Le Paris de Simone de Beauvoir
et de Jean-Paul Sartre (Le
Chêne, 2001), ainsi que deux études remarquées, Sartre, voyageur sans billet (Fayard, 2005) et Simone de Beauvoir, Le goût d’une vie (Ecriture, 2007).
Mardi 21
17 h 30 - Conseil Général, salle de conférences,
Tarbes
«LA PLACE» D’ANNIE ERNAUX
Lecture-spectacle de Martine COSTES-SOUYRIS
(création)
«Il n’est jamais entré dans un
musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son
Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa
fille, grâce aux études, serait mieux que lui. Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la
vie et la mort de celui qui avait conquis sa petite place au soleil. Et
dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et
ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’est bon pour toi.
Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre.» Ce récit dépouillé, interprété pour la première fois
par Martine Costes-Souyris avec l’aimable autorisation
de l’auteur, possède une dimension universelle. (Prix Renaudot 1984).
Mercredi 22
17 h 30 - Conseil Général, salle de conférences,
Tarbes
GAO
Récital d’Eric FRAJ et Raymond
GELIS (création)
C’est à un nouveau voyage musical et
poétique, et à un véritable parcours initiatique,que nous convie Eric Fraj
avec son tout dernier spectacle: Gao,
du nom d’une ville mythique du Mali, au bord du fleuve Niger, où le
chanteur vécut tout enfant et faillit mourir. Quelque cinquante ans plus
tard, cette Afrique longtemps oubliée fait retour pour lui murmurer à
l’oreille: «homme
blanc, qu’as-tu fait de cette vie que je t’ai laissée?». On l’aura compris, l’évocation de Gao n’est qu’un
prétexte pour mener, en chansons, une sorte d’enquête à la fois personnelle
et collective. Gao, cet ailleurs lointain, est le miroir que le chanteur
interroge dans ses langues du cœur (occitan, catalan, espagnol, français):
occidentaux affairés, qu’en est-il de nos vies? Accompagnée par le clavier
de Jean-Raymond Gelis, sa formidable voix, tout à
la fois puissante et douce, chaude et pourtant limpide, nous embarque pour
une nouvelle aventure, sur des textes – toujours universels – de Roland Pécout, Miquèl Decor, Robert Marty ou Fraj
lui-même, et des musiques rythmées résonnant en des gammes résolument
sudistes…
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D’autres séances, à l’exception des interventions
dans les établissements scolaires,
seront insérées dans le site jusqu'à
la fin du mois de septembre,
notamment divers ateliers
d’expression littéraire et dramatique
pour adolescents et adultes,
dirigés séparément par
Abdelkader Djemaï,
Christain Moncelet, Florant et
Martine Costes-Souyris.
Le programme-invitation
peut être adressé sur demande.
Cependant, l'accès aux séances étant
à la fois libre et gratuit,
dans la limite des places
disponibles,
il est possible d'assister à
l'ensemble
des prestations sans avoir à
présenter ce programme.
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L’Atelier
Imaginaire - B.P. n° 2 – 65290 Juillan (France)
Courriel:
atelier.imaginaire@wanadoo.fr
Site: http://www.atelier-imaginaire.com
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Mis
en ligne mercredi 8 octobre 2008-21h00
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