Tournoi
des Petits As
Match exhibition SANTORO-GICQUEL
Fabrice Santoro et Marc Gicquel en
vrais gentlemen
Le match exhibition des Petis As a finalement été
sauvé grâce à la présence de Fabrice Santoro
et Marc Gicquel, disponibles en dernière minute. Les bénévoles
du Tournoi ne s'y étaient pas trompés, organisant une
haie d'honneur avec des remerciements pour les deux joueurs. Sans
oublier Paul-Henri Mathieu, qui devait affronter Jo-Wilfried Tsonga
dans le programme initial, blessé, mais qui avait tenu à
être là pour sacrifier au rituel de la signature d'autographes.
Chapeau pour ce professionnalisme. Surtout que, même si la séance
était un peu longue, les trois tennismen ne se départirent
jamais d'un large sourire. Ils eurent aussi la délicate attention
de faire le tour des stands du village des Petits As pour saluer les
gens qui travaillent à la réussite de la fête.
Au moment de la conférence de presse, Santoro et Gicquel répondirent
aux questions de quelques rares journalistes, revenant sur le record
de participations de Fabrice Santoro aux tournois du Grand Chelem
(62, ancien record détenu par André Agassi), mais aussi
sur leur histoire avec les Petits As, sur la découverte de
Jo-Wilfried Tsonga "pour le grand public, pas pour nous, il était
tout de même dans les quarante meilleurs". Marc Gicquel
affirmait qu'il aurait bien voulu faire partie de l'équipe
de coupe Davis, mais la sélection de son jeune concurrent ne
se discute pas.
A notre question sur le secret de sa longévité, Fabrice
Santoro répondait: " C'est sans doute dans les gènes,
je suis d'un naturel robuste. je le dois à mes parents. Ensuite
j'ai respecté une grande hygiène de vie, pas de tabac,
pas d'alcool, une diététique sérieuse. Beaucoup
de sommeil aussi. Je suis à l'écoute de mon corps, quand
ça grince un peu, je lève le pied. Cette vie saine me
permet d'être encore en pleine forme. Et puis il y a la passion
du tennis. Je continue à prendre beaucoup de plaisir sur un
court".
Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour réussir?
"Il faut beaucoup s'entraîner, tous les jours, le matin,
le soir. Bosser, bosser, c'est le secret de la réussite. Ce
qui implique aussi pas mal de sacrifices. il faut consentir à
beaucoup d'efforts pour atteindre le haut niveau. En plus de tout
ça, il faut prendre du plaisir à s'entraîner et
à jouer.
Marc Gicquel, vous êtes invaincu face à Fabrice, quel
est le secret?
"Il faut beaucoup de patience. Son jeu est tellement atypique,
qu'il faut se préparer à jouer toutes sortes de balles.
Il faut rester concentré, ne jamais se relâcher. Mais
ce n'est pas si simple que ça. (Fabrice Santoro promettait
la première défaite pour hier soir).
Quel est votre objectif pour cette saison?
"Il faut que je retrouve mon meilleur niveau et à la fin
de l'année je dois intégrer le Top 30. Dimanche je m'en
vais à Bergame, et la semaine suivante je serai à Marseille.
Merci messieurs pour votre gentillesse, votre disponibilité
et votre sourire. (Jacques Terrée)