R.C.L.M. / S.C.O. Saint-Lary

 

Dimanche 25 févrie,r sur le stade de Louey, le Rugby Club de Louey Marquisat s’impose face à Saint-Lary sur le score de 18 à 15. En lever de rideau l’équipe réserve de Saint-Lary a battu celle du Marquisat sur le score de 55 à 20.

C’est par un temps magnifique que s’est déroulée cette rencontre entre le premier de la poule et l’équipe locale, qui est actuellement dans les profondeurs du classement général. Monsieur Frédéric Ibos arbitrait la rencontre. Mais les Marquis ne baissent jamais les bras sans se battre, et voulaient bien démontrer aux montagnards que ce classement ne reflète pas toujours la valeur de l’équipe. C’est par deux essais consécutifs de Renaud et Lucas Deleuze voulant faire honneur à leur nouveau maillots sponsorisés par la S.N.E.D. que les deux centres ont ouvert le bal. Stéphane Dulout ne transformait pas. Saint Lary ouvrait le score sur une pénalité de Pallasset.  10 à 3 c’était le score à la mi-temps.

Dès la reprise, Jean Vivien Fourment profite d’une mésentante entre les joueurs visiteurs pour intercepter le ballon, qu’il va déposer derrière la ligne auroise après une course endiablée, portée par tout son public. L’essai ne sera toujours pas transformé. Les visiteurs malgré plusieurs tentatives, se cassent le nez sur la défense des Marquis, toujours vigilants et disciplinés. Jean Marie Mir parvient toutefois à inscrire un essai qui ne sera pas transformé. A la 74ème minute, les joueurs de Saint-Lary  parviennent à s’approcher de la ligne locale non sans mal, et au moment où le public pense que l’arbitre va sanctionner un mauvais geste d’énervement commis par un avant visiteur, il accorde l’essai à  Yannick Roudière, essai entiché d’un énorme en-avant que même un non voyant aurait vu, sauf…l’arbitre. Effet immédiat du public qui peste longuement à l’encontre du referee. Transformation de Pallasset.

Il reste deux longues minutes au Marquisat pour gagner son pari. Coup de sifflet, c’est fini. Une énorme ovation s’élève des tribunes. Le public a aimé et il se manifeste. Michelle pleure de joie, comme si c’était un soir de finale.

 

                                                                                                                     Henri Soulet    

Photos Henri Soulet-Mardi 26 février 2008-12h30