Récit n°24

Lundi 14 Juillet 2008: 102 éme étape, Pingliang – Qiangyang / 153 km.

Allons enfants de la Patriiyeu! Notre glorieuse journée Nationale débute par l'hymne sacré entre tous. Si historiquement, la démocratie est née en Grèce, c'est en France qu'elle a pris son essor et a vu ses valeurs s'affirmer dans le monde. Soyons en fiers et cocorico! Tiens, j'ai chanté et je n'ai pas reçu de coup de poing sur le casque. Estoup, de sa voix tonitruante à du couvrir ma voix de crécelle et il ne m'a pas entendu. A moins que, jour de la fête de la LIBERTÉ, il ne m'ait laissé quartier libre ? On verra un peu plus loin. Vive la liberté, aujourd'hui, tout le monde est libre, y compris notre guide chinois qui donne des précisions fantaisistes sur les indications kilométriques ou directionnelles. Notre interprétation de " La Marseillaise", ne valait certainement pas celle des chanteurs de la Garde Républicaine, et les cordes vocales de nos sopranos, devaient davantage ressembler à des cordes à linge, qu'aux organes délicats de la Môme Piaf ou de Mireille Mathieu, toujours est-il que de gros nuages noirs et menaçants, vinrent se bloquer au-dessus de nos têtes. Silence dans les rangs! Tout le monde courbe le dos, le nez au ras du guidon en voyant la colossale centrale thermique qui alimente les cumulo-nimbus par quatre cheminées crachant de la vapeur d'eau. Une première montée à 4% de moyenne bordée de petits villages nous apprend qu'ici, c'est terre musulmane. Des hommes et des femmes d'un autre type, vêtus autrement, les maisons non plus en terre battue, mais en briques et surtout la mosquée le démontrent. La végétation ne change pas, des légumes et des champs de fourrage suivant la pente du terrain. Les abricots sont mûrs et la cueillette est en cours. La politesse et la bonne éducation sont des vertus spécifiquement françaises et unanimement reconnues, aussi ne voulant aucunement déroger à la règle, nous nous sommes arrêtés poliment, l'air de rien pour saluer ces travailleurs. Nos yeux ont du nous trahir, ou alors ces gens savent lire dans les âmes car ils sont venus à notre rencontre les mains chargées de fruits. Nous les avons dégustés devant eux avec des bruits de fond de glotte qui en disaient long sur leur qualité. Par des "gnagnanis et gnagnanas" accompagnés de gestes explicatifs nous les avons remerciés. Ils ont parfaitement compris. Nous sommes repartis comme des boy-scouts ayant fait leur B.A. persuadés qu'il est vraiment facile de rendre les gens heureux et que nous avions semé un grain de bonheur dans cette campagne. Par une piste tortueuse, nous entrons en forêt. Ce n'est pas Tronçais, mais un bois de feuillus dans le secteur, ça se remarque. Par des lacets bien tracés sur un revêtement inexistant qui nous secoue dans la boue et les nids d'autruches à nous faire casser les dents, nous arrivons étonnés devant des maisons troglodytes. Creusées dans la montagne, elles méritent un arrêt photo. C'est presque la préhistoire à la différence qu'ici, ils n'avaient pas de grottes préfabriquées. Ils ont eu alors l'astucieuse idée de les creuser eux-mêmes et de les agencer à leur goût. Celle que nous visitons en suivant les courbettes de la Dame de ces lieux, se compose d'un deux pièces cuisine. Un peu plus loin, il s'en trouve une autre qui démontre si besoin est les ressources de l'intelligence humaine. Un lit se trouve au milieu de la pièce, et sous le lit, devine quoi ? Un âtre où l'on entrepose des pierres chaudes pour le chauffer la nuit. Malgré la chaleur de l'accueil, nous ne pouvons prolonger notre séjour et après des Zaijian! Zaijian ! répétés, nous quittons ces lieux aussi pauvres qu'hospitaliers. Une succession de petits cols, et la traversée de deux tunnels, nous ramènent à la civilisation, pour être plus exact, disons à une autre civilisation. Et encore tu vois, ce mot civilisation m'écorche quelque peu. J'ai trouvé autant de gentillesse, de savoir-vivre et de générosité chez les troglodytes, que chez les paysans, ou les gens des villes. Où a commencé la civilisation? A la découverte du feu ? Peut-être avant ? Où se terminera-t-elle ? Je pense que la civilisation n'est qu'une suite de progrès qui nous a emmenés au bien-être dont nous profitons aujourd'hui. Bien sûr, il a divergé et s'est diversifié suivant les besoins des hommes, les circonstances et les territoires avec leurs spécificités naturelles. Mais en Chine, il est un lien commun, l'affabilité. Nous n'avons jamais rencontré un Chinois qui nous ait rabroués. En roulant je suis conforté dans mes pensées par un groupe d'une centaine d'enfants qui nous saluent et nous applaudissent. Ils vont en parler longtemps dans cette école des cyclistes venus de France à vélo. Quand ils regarderont sur le Globe où se trouve notre pays, ils ne l'oublieront jamais, aussi sûr que nous n'oublierons jamais le leur.

Mardi 15 Juillet 2008: 103 ème étape, Qianyang -Fufeng /97 km.

Ce matin, nous roulons sur un isthme en 3D. Nous sommes entourés d'eau de tous côtés, à droite, à gauche et au-dessus. Des nuages noirs qui viennent du Nord, colorent la terre les lacs les rivières… ça, ce n'est pas de moi, Michel Sardou et Pierre Delanoé l'ont très bien écrit et décrit. Mais ici comme c'est du pareil au même, autant se servir de ce qui est déjà fait, ça repose. Le parcours se prête à la méditation, alors je médite. Pour dire vrai, je ne médite pas, je somnole. Je ne pense à rien. Je roupille les yeux ouverts. Je rends la bride à Céleste, lui faisant toute confiance pour me promener dans le calme de la campagne troublé seulement par le transport de briques sur des charrettes brinquebalantes (j'allais dire briquesbalantes, mais quoique plus juste, le jeu de mot est un peu trop facile, alors je ne le dis pas). Céleste ralentit, mauvais signe, comme elle ajuste sa vitesse à la rotation de mes jambes, je mate un œil, je manque cogner mon nez sur le goudron. La route d'un seul coup se redresse, mini 10% et sûrement plus. Ce n'est pas la mer à boire, seulement quatre kilomètres en danseuse. Je passe à l'arrière du peloton, mon statut de Pacha m'y oblige. Personne ne doit rester à la traîne. Il y en a qui s'offusqueraient d'être les derniers, ils se sentiraient déshonorés. Pourtant, je ne t'apprends rien, je sais que tu connais le tableau. Tu l'as observé en montant le Tourmalet ou le Galibier dans les Bayonne-Luchon et autres B.R.A., mais peut-être celui qui m'est offert les bat en importance. Cent popotins devant toi qui se dandinent en cadence comme à la danse des canards, c'est vachement marrant et instructif. C'est impayable ! En te retenant de rire de toutes les idées qui te passent dans la tête, tu analyses et tu compares. Il y a le type Charolais, bien en chair appuyant puissamment sur les pédales. En contre-point, le Holstein, plus affuté a les iliaques en porte-manteau. Le musclé ne bouge pas d'un poil et reste en ligne dans l'axe du tube de selle. Enfin, je ne vais pas passer en revue tous les fessiers, ceux dont les joues ballotent à chaque déhanchement, ceux qui impassibles te fixent de leur figure ronde. Chacun a sa physionomie et ses grimaces personnelles. Le vivant tableau s'agite complaisamment devant mon nez pendant les quatre kilomètres faisant passer au second plan, la sévère montée. Le rêve passe… dans les petits villages, des marchés très animés m'obligent à plus d'attention. Les étals où s'entassent des monceaux de fruits, de légumes et autres marchandises, envahissent la chaussée. En zigzagant dans cette foule bigarrée, nous apprécions une fois du plus, la gentillesse des Chinois qui s'écartent sans un soupir de reproche pour nous laisser le passage. L'apothéose de cette plaisante journée, se situe à l'arrivée. C'est notre dernier bivouac et ça s'arrose. Alors là, mon gars, l'équipe de ravitaillement s'est surpassée. C'EST LA FÊTE!!! Nous ne pourrons les remercier suffisamment qu'en faisant grand honneur à tout ce qu'ils ont concocté. Tout d'abord, l'apéro que nous dégustons, puis que nous apprécions et enfin que nous confirmons en tant qu'excellente idée et produit gouleyant. Les succulentes brochettes de mouton et les côtes de porc, suivent une pente dépoussiérée dans les règles de l'art. Puis quelques desserts et gâteries à bulles, nous font patienter jusqu'au feu d'artifice. Julien et Adrien nos cinéastes officiels, projettent les vidéos de notre périple où chacun s'extasie sur sa géniale participation. Comment ne pas terminer cette soirée avec un feu de camp et des chants bien de chez nous. Les "Sud-ouest" s'y distinguent comme d'habitude, sauf moi bien sûr toujours surveillé et menacé d'être ficelé contre un chêne par le terrible Estoup…. « Nuit de Chine, nuit câline, nuit de… rrrooonnnffff ! rrrooonnnffff ! »

Mercredi 16 Juillet 2008: 104 ème étape, Fufeng – Xi'an / 114 km.

Un ultime coup de peigne pour essayer de discipliner des cheveux récalcitrants, ivres de… liberté et qui en prennent un peu trop à leur aise après cette soirée, certainement la plus conviviale depuis le départ. Est-ce l'approche de notre future séparation ? Est-ce la dernière manifestation intime dont la grande famille a voulu profiter pleinement et sans partage ? Cette soirée a été le point d'orgue de notre long périple et le ciment bien mouillé qui fera de nous des frères et sœurs siamois ad vitam aeternam. Pour concrétiser cette union, comme pour une noce de village, ce matin, tout le monde en rangs d'oignons, le cheese entre les dents, pose pour la postérité. Tous ensembles, groupes par groupes, les femmes seulement, les cuistots, les toubibs, les équipes de la logistique, toi et moi, attend viens une avec toi, et ça n'en fini pas. Chacun se trouve superbe avec son ventre provisoirement extra-plat et son bronzage de baroudeur. Au bout de deux heures, les séances de pose sont terminées. Neuf heures sonnent, il nous faut partir. Ce soir nous serons à Xi'an, la ville la plus orientale de la Route de la soie. L'étape n'est redoutable que par la traversée des grandes villes où la circulation anarchique défie les meilleurs conducteurs. Même les chauffeurs Marseillais y perdraient leur code, et Dieu sait si leur code est un code d'honneur avec tous ses attributs, doigt et bras compris. Dans ces métropoles, on circule tant qu'il y a de la place devant soi. Les dépassements se font par la droite ou la gauche indifféremment. Et le flot avance, s'arrête, tourbillonne et s'écoule pour stagner un peu plus loin et repartir de plus belle. Cela me fait penser, mais en beaucoup plus important, au gave de Pau quand il descend les gorges de Luz. Quatre-vingt kilomètres sont parcourus avant que la cantinière n'arrête notre élan. Aucune hypoglycémie n'a été signalée, les réserves emmagasinées la veille se sont avérées suffisantes. Mais comme l'a préconisé Papy Vélocio, il faut manger avant d'avoir faim, et qui oserait transgresser ses commandements ? Repas vite expédié, dix kilomètres vite enroulés et nous faisons le dernier tronçon accompagnés par les cyclistes chinois qui nous guident jusqu'à l'hôtel. C'est en quittant Xi'an que se transformera en bouquet final notre super randonnée. Dès demain, deux cyclotouristes, se joindront à nous. Une dizaine d'épouses ou de compagnes venues féliciter et encourager leurs champions, nous suivront en car jusqu'à Pékin. Un nouveau groupe de 150 personnes, comprenant des jeunes cyclos venus de France et de la Réunion, nous précèdera de 24 heures pour effectuer les derniers 1.300 Km. entre Xi'an et Pékin. Ce soir nous faisons connaissance, lors d'une réception folklorique (encore une!). Evidement, notre Président fédéral, est venu en personne compter ses ouailles, tâter le pouls et prendre la tête de la caravane dont il a la charge. Fin de soirée, réunion administrative, compte rendu succin, préparation des deux journées de repos et des réceptions officielles, conciliabule prolongé et les Huiles essentielles de ce meeting allèrent se coucher la conscience en paix.

Jeudi 17 Juillet 2008 : journée de repos à Xi'an.

Trois bus vraiment "Top" ont été mis à notre disposition dès 9 heures. Nous voici tous réunis en tenue de pékin, pour la visite de la ville et de ses environs. Il te faut savoir d'abord que Xi'an est une ville qui compte huit millions d'habitants. Eh oui! Dans ces contrées que l'on croit complètement paumées, il y a des villes immenses, et c'est comme ça que la Chine arrive en freinant la reproduction à un milliard et demi de chinois. Xi'an, vieille de 4.000 ans, est la capitale du Shaanxi. La Route de la soie, lui a apporté la prospérité et qui dit prospérité dit afflux d'intérêts donc d'intéressés. C'est ainsi que Xi'an attira les marchands, les religieux de toutes obédiences, et évidement l'incontournable faune, grouillant autour d'affaires sinon légales, du moins juteuses. Maintenant, toujours très prospère, elle vit surtout du tourisme qui devient plus important au fur et à mesure que les fouilles permettent de merveilleuses découvertes. Il faudrait pour décrire toutes les beautés que Xi'an étale, l'immense et minutieux talent d'un Honoré de Balzac ou le puissant esprit de vérité d'Émile Zola. Comme je ne tiens ni de l'un, ni de l'autre, je me contenterai du style "Guide vert Michelin" personnalisé. La première visite a été consacrée à la "Grande Pagode de l'Oie Sauvage" construite en 652 à la mémoire de l'impératrice Wende, mère de l'empereur Gaozong. Lancer des pièces de monnaie par ses fenêtres, porte soi-disant bonheur. Je n'ai vu personne tenter sa chance. La tournée a continué par la présentation dans un atelier d'État, de la fabrication de superbes articles de jade d'une finesse ahurissante. Mais le plus étonnant restait à venir. J'en avais entendu parler, vu des reportages à la télévision, bien qu'averti, j'en ai eu le souffle coupé. INIMAGINABLE! Une armée entière de soldats en terre cuite grandeur nature, d'un réalisme tellement "réel" que l'on ne peut se persuader sans les voir de prés que ce ne sont que des statues. Prés de 7.000 soldats, montent la garde devant la tombe de l'Empereur Shi Huangdi depuis 2.500 ans. Aucun d'eux n'a le même visage ni la même posture. Il m'a fallu plusieurs minutes avant de me défaire de cette idée que c'était de vrais soldats qui avaient été glaisés avant d'être rangés dans ces allées mortuaires. C'est seulement lorsque j'ai vu que quelques statues décapitées étaient creuses que cette pensée cauchemardesque s'est estompée. Trois fosses sont actuellement en cours de fouilles. La première contient plus de 6.000 guerriers en ordre de bataille avec les attelages de ravitaillement. La deuxième abrite la cavalerie, hommes et chevaux. Quant à la troisième, les travaux non terminés laissent supposer qu'il s'agit de l'État Major composé de 70 personnages de haut rang. Il parait que ce n'est qu'une petite partie de l'immense nécropole qu'a fait construire cet empereur mégalomane (c'est bizarre comme dans cette profession, les mégalos abondent.) seulement préoccupé par sa mort et ce qui s'en suit. Dans la grande colline à quelques encablures des fosses, se situerait son mausolée. Comme ce n'est pas lui qui gagnait le fric, il n'a pas regardé à la dépense, il y a employé 700.000 personnes pendant 36 ans. Le site contiendrait aussi les 48 tombes des concubines enterrées vivantes selon la coutume. Les ouvriers ayant travaillé à la construction de ce funèbre ensemble, en récompense de leurs bons et loyaux services eurent le privilège d'être sacrifiés de la même manière, afin qu'ils n'en puissent dévoiler l'emplacement. Depuis ma première visite en 2.004, tout un village s'est construit qui permet d'accueillir 2.000.000 de visiteurs par an. Retour à l'hôtel pour le banquet scellant la réunion des divers groupes, en tout 270 personnes. Y est invité, le directeur général de la Mairie de Xi'an, à qui je remets le livre offert par la ville de Pau. Le dîner se termine par une surprise que nous offre la municipalité. Trois membres du bureau directeur de la F.F.C.T. sont pris en charge par le véhicule municipal, tandis que sept bus où tous les membres de l'expédition s'installent, les suivent jusqu'aux murailles qui ceinturent la cité impériale. Ces remparts, contrairement à beaucoup de fortifications chinoises, sont encore intacts. Ils forment un rectangle d'un périmètre de 14 km. Construits en 1370 en terre battue mélangée à de la chaux vive et le tout mouillé d'eau de riz, ils ont résisté aux dégradations du temps. Au pied des remparts, plus qu'un spectacle, un véritable enchantement nous est présenté. Anéantis par cette magnificence, nous restons silencieux et immobiles, ce qui est inhabituel chez les Gaulois. On se serait cru dans la cathédrale Notre-Dame de Paris à l'heure du Te Deum. L'émerveillement dissipé, l'ovation a éclaté comme un orage, soudain, énorme. Ce spectacle fabuleux, réservé aux grandes personnalités, nous a profondément touché, et a renforcé notre amitié et notre admiration pour ce pays généreux et magnifique. Le Président de la Fédération Française de Cyclotourisme, se voit remettre par le Maire de Xi'an les clefs de la Cité, et Jean-François Derégnaucourt qui a mené à bien sa mission de chef d'expédition, le visa impérial. La porte des fortifications alors s'ouvre et nous pénétrons sur un large tapis rouge bordé d'une haie d'honneur dans la Cour Impériale du Palais des Cloches, accompagnés par le roulement des tambours. Les trois élus partis dans le véhicule municipal et dont je fais partie, reçoivent un taste-vin en jade. Un vin doux et sucré, nous permet de tester ce beau cadeau et de trinquer à l'amitié de nos peuples. Nous sommes complètement chamboulés par ces réceptions que nous n'attendions pas, du moins pas aussi grandioses. Merci la Chine !

Vendredi 18 Juillet 2008: 2ème journée de repos à Xi'an

Départ à 8h.30 avec deux capitaines de route. Nous accompagnons le groupe de nouveaux venus sur le parcours, pour visiter l'Armée de terre cuite. A midi, la visite est terminée, et nous allons déjeuner. Nous retournons à Xi'an, port d'attache qui nous à tous nommés hier au soir citoyens d'honneur. Il est 15 heures, je vais me ravitailler et faire quelques emplettes souvenirs. Dix-neuf heures sonnent, ponctuels, les cars viennent nous chercher pour le repas et la soirée chemise cravate à l'Opéra de Xi'an. Le faste des décors, la chatoyante variété des costumes et le jeu confirmé des artistes nous ont une fois de plus charmés. Nouveau spectacle fascinant de danses, musiques traditionnelles, et présentation d'instruments anciens typiquement chinois. Soirée que nous n'oublierons pas. Surtout le numéro funambulesque où 6 musiciens percussionnistes se sont et nous ont amusés dans un dialogue improvisé. Chacun avec un rythme différent entamait avec son instrument une causerie ou répondait à sa manière à ses interlocuteurs.


DU GRAND ART !

René Delhom

Dernière mise en ligne lundi 21 juillet 2008

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