Ce devait être un groupe de « concertation... de travail… de dialogue ouvert » selon les termes du Préfet coordonnateur. Il en a fait un lieu d’affrontement par des propos et des gestes violents. Le lieu de « dialogue et de concertation républicain »… c’est pour la façade. Le politiquement correct. Mais nous reviendrons dessus vu la gravité des faits. Une chose est certaine, ce Préfet n’aime pas que l’on sorte de ses rails et n’admet pas l’opposition pas plus qu’il n’accepte que l’on parle de mensonge d’Etat. Et pourtant, ils existent bien selon le rapport établi par l’ADDIP

Les associations opposées aux introductions d’ours n’ont pas voulu siéger parce qu’on « ne traite pas les Pyrénées par la lorgnette de l’ours » nous dit Philippe Lacube. Pour Henri Nayrou, Président de l’ANEM, député socialiste de l'Ariège, « concertation ne veut pas dire acceptation… On est pour le pastoralisme, contre la réintroduction… »

Parmi la délégation des Hautes-Pyrénées, nous pouvions trouver Claude Vielle (ASPP 65) Christian Fourcade (FDSEA) et Loïc Gerbet (JA 65)

Beaucoup d’absents à cette réunion où, seuls les écologistes et le collège de l’Etat a discuté. Les autres étant sortis de la salle ou ayant exprimé une opposition aux introductions ou la présence de l’ours. Une réunion qui n’avait de concertation que le nom puisque tout était ficelé d’avance notamment les 3 ateliers sur lesquels nous reviendrons.

Nous ne retiendrons vraiment de ce rendez-vous raté, que le geste du Préfet jetant à terre les documents que lui a remis le Président de l’ADDIP. Voilà qui n’augure guère d’un climat serein pour la suite de ce qui est appelé « dialogue et concertation. » (Louis Dollo)

En savoir plus : http://www.pyrenees-pireneus.com/OURS-Groupe-National-18-12-2008.htm