Trois gros dossiers à la Chambre de Commerce

 

Hier soir, à la séance de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tarbes et des Hautes-Pyrénées, trois gros dossiers ont été  présentés par le Président Jean-Claude Roch, à l’occasion de l’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tarbes et de la Bigorre.

 

1/ le projet de réforme du réseau dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGP). Que restera-t-il à Tarbes ? Quels services de proximité sera-t-il proposé aux entreprises ? Pour le Président hostile à la réforme dans la manière où elle est menée, « la RGP est une révolution dans les Chambres Consulaires…. On nous impose des choix. » Pour lui, « il est important qu’il y ait des représentations locales… On ne peut pas faire sans la proximité. » Il y a « un manque de concertation… je suis dubitatif sur ce dispositif. » (Lire le communiqué et le projet de réseau – pdf)

 

2/ Le financement des PME / PMI en temps de crise. Jeannine Roghe, Directrice de la Banque de France, M. Verdès de la Direction Départementale de la Trésorerie Générale et Monsieur Julian, Président du Comité local des Banque (Fédération française bancaire) ont expliqué le dispositif mis en place pour faire face aux problèmes rencontrés par les entreprises. Un dispositif souple permettant de réagir rapidement au sein d’une cellule de médiation. Seulement 12 dossiers ont été traités dans le département ces derniers jours. La problématique de la confiance est bien souvent à la base de difficultés. Confiance des consommateurs qui est en chute libre autant sur l’automobile que sur les biens de consommation courante comme le textile (vente de vêtements). Dans l’immobilier, il semble qu’il y ait des problèmes administratifs à régler avec des délais d’attentes trop longs.

 

3/ L’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées. La délégation de service public cesse à la fin du mois. La CCI a été déboutée de son action en référé auprès du Tribunal Administratif mais entend bien poursuivre la procédure au fond. Le Président Roch explique en détail le processus qui a conduit à « abandonner » la délégation de service public pour un affermage de 12 ans à une société canadienne n’ayant qu’une expérience relative dans la gestion d’aéroport. Pour sa part, la CCI exploitait l’aéroport depuis 50 ans sans demander un centime aux collectivités locales. Il n’en sera pas de même avec les nouveaux exploitants. « Tous les budgets ont été équilibrés et nous n’avons jamais fait appel à l’aide publique » nous dit-il. Il dévoile un projet qui était engagé avec la CCI de Pau gérant l’aéroport de cette ville. Bien entendu, tout est remis en cause. Il a conclu en disant que « pour l’économie du département nous faciliterons l’avenir de l’aéroport mais pour la justice nous irons jusqu’au bout. »

 

Louis Dollo

Photos Louis Dollo